Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 17 février 2017

n° 1098 : le choeur de la cathédrale d'Albi


Le chœur de la cathédrale d'Albi +++ (n° 17 009)

Le 5 février 2017, j'ai visité le superbe chœur de la cathédrale d'Albi

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce choeur est superbe : la restauration s'eest achevée en 2015. C'est un magnifique ensemble gothique avec de très belles sculptures dans tout le pourtour.

2°) L'éclairage est vraiment merveilleux.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les sièges en plastique ne sont pas du meilleur goût...

2°) Les stalles par contre n'ont pas un énorme intérêt.



jeudi 16 février 2017

n° 1097 : Les Jacobins de Toulouse


Les Jacobins de Toulouse +++ (n° 17008)

Le 7 février 2017, j'ai (re)visité les Jacobins de Toulouse :

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un lieu magique pour son architecture notamment avec la nef gothique en forme de palmier et le superbe cloître.

2°) La nuit, le clocher de style typiquement toulousain est mis en valeur par un superbe éclairage.

3°) Plusieurs bornes interactives ont été installées pour mieux expliquer

Ce que j'ai eu en horreur :

1°) Ces bornes interactives sont très laides et elles sont plantées en plein milieu. Le pire c'est dans le cloître car au lieu de mettre cette borne dans un coin discret elle gâche la vue sur ce lieu magique. C'est IMMONDE :

Malgré tout, la visite reste quand même un incontournable de Toulouse !



mercredi 15 février 2017

n° 1096 : Restaurant "La Viguière d'Alby"

La Viguière d'Alby ++++ (n° 17007)

Le 5 février 2017, j'ai mangé à la Viguière d'Alby (7 rue Henri de Toulouse Lautrec à Albi), un restaurant que j'ai été content de découvrir alors qu'il ne faisait pas très beau. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait d'article pour la rubrique "bonnes adresses" mais là j'ai tenu à le faire car l'endroit a permis de passer un moment très agréable.

Ce que j'ai beaucoup apprécié :

1°) La cuisine est vraiment excellente et pour un budget très très raisonnable (moins de 20€ le menu). Tout est préparé sur place en cuisine c'est très bon.

2°) La serveuse est vraiment très à l'écoute des clients.

3°) Alors qu'il ne faisait pas très beau, le feu dans la cheminée était vraiment très agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Un couple assez mal élevé qui ne profitant pas de l'ambiance sereine du lieu a découvert après le plat principal qu'il fallait déclarer l'état d'urgence et qu'il fallait un service express. Malgré cette goujaterie sans nom (surtout que le service n'est pas particulièrement long), la serveuse est restée incroyablement zen.

Bref, une adresse que je recommande !



lundi 13 février 2017

n° 1095 : Maximes de Madame de Sablé


Maximes ++ (n° 17 005)

Le 7 février 2017, j'ai fini de lire le livre de Madame de Sablé, Maximes, Rivages poche, 2014, 1ère édition 1678

Ce que j'aimé :

1°) Je trouve la couverture très belle : Un tableau de Christian Berentz, Nature morte à l'horloge.

2°) Les Maximes sont assez brèves : 81 maximes qui font en tout moins de 30 pages.

3°) Mme de Sablé et cet ouvrage (paru après sa mort) ont eu une influence non négligeable sur un ouvrage beaucoup plus connu : les Maximes de La Rochefoucault. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'introduction par un écrivant anglais du XIXe siècle (George Eliot) est un peu obscur. C'est très laborieux.

2°) Plusieurs maximes manquent de clarté. Il m'a fallu les relire plusieurs fois pour en comprendre le sens.

Quelques exemples de Maximes :

VIII : "Etre trop mécontent de soi est une faiblesse. Etre trop content de soi est une sottise".

X :  "C'est une occupation bien pénible aux fourbes d'avoir toujours à couvrir le défaut de leur sincérité et à réparer le manquement de leur parole"

XXXI : "Il faut s'accoutumer aux sottises d'autrui et ne se point choquer des niaiseries qui se disent en notre présence". 

LXVIII : "Il y a de la bassesse à tirer avantage de sa qualité et de sa grandeur pour se moquer de ceux qui nous sont soumis".

LXXX : "L'amour a un caractère si particulier qu'on ne peut le cacher où il est, ni le feindre où il n'est pas".

dimanche 12 février 2017

n° 1094 : The Black Death


The Black Death de John Hatcher +++ (n° 17 004)

Le 6 février 2017, j'ai fini de lire le livre de John HATCHER, The Black Death, Phoenix 2009, 1ère édition Weidenfeld & Nicolson 2008.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'auteur, qui est un professeur d'histoire de l'Université de Cambridge a choisi de créé une "fiction" relative à un village du Suffolk, Walsham, mais en prenant soin au début de chaque chapitre de recréer un cadrage historique et en appuyant son propos sur une impressionnante bibliographie en fin d'ouvrage.

2°) Le récit permet de comprendre combien les habitants des villages d'Occident, en particulier d'Angleterre, on eut le temps de voir l'épidémie leur "arrive dessus". La peste en effet à commencer à ravager Londres pendant l'été 1348 mais elle n'est arrivée dans le village de Walsham à une petite centaine de kilomètres seulement à Pâques 1349. L'angoisse des habitants qui ne savaient que faire pour se protéger face à ce fléau qui n'épargnait personne (sans faire de distinction entre les bonnes et les mauvaises âmes).

3°) Le récit montre clairement comment pendant le pic de l'épidémie (avril-mai 1349 à Walsham), la vie s'est figée car les habitants étaient tous préoccupés par leur propre survie et/ou les soins à apporter à leurs proches qui étaient en train de mourir. Toute la vie agricole a été stoppée.

4°) Le récit montre aussi très bien les problèmes sociaux apparus après l'épidémie : la remise en cause de l'Eglise (incapable d'enrayer le fléau et touchée comme les autres par les disparitions) et de toute l'économie féodale (avec la question préoccupante pour le pouvoir seigneurial de trouver des remplaçants à la main d'oeuvre disparue).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'ai toujours pas bien compris pourquoi certains habitants ont échappé à l'épidémie alors qu'ils étaient en contact avec des malades.

2°) La lecture de ce livre n'a rien pour remonter le moral. On se rend compte qu'il y a des générations qui n'ont pas choisi la bonne époque pour vivre...

samedi 11 février 2017

n° 1093 : Le Musée des Augustins de Toulouse


Le Musée des Augustins de Toulouse +++I (n°17 003)

Le 4 février 2017, j'ai visité le Musée des Augustins de Toulouse. C'est la 3e fois que je visitais ce musée (en près de 25 ans) et je l'aime beaucoup mais je ne lui mets pas la note maximale en raison d'un éclairage que je trouve affreux dans une des plus belles salles de ce lieu (voir "ce que je n'ai pas aimé")

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce musée a toujours de très beaux volumes avec une partie des salles qui occupent ce qui formait le monastère des Augustins (avec notamment le cloître, la salle capitulaire et les chapelles) et une autre partie qui est dû à des espaces créés spécialement pour le musée au XIXe siècle.

2°) Le musée possède quelques très beaux tableaux des XVIIe et XVIIIe siècle : Oudry, Rigaud, Guardi...

3°) Ce musée est vraiment un espace très agréable.

4°) J'ai redécouvert deux artistes actifs à Toulouse aux XVIIe/XVIIIe siècles et qui avaient un certain talent :  le peintre Nicolas Tournier (1590-1639) et le sculpteur Marc Arcis (1655-1739)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La superbe salle qui présente les chapiteaux romans est enlaidie sous forme d'un éclairage avec des lampes dans un goût très années 1970 de Jorge Pardo. Cet accrochage date de 2014 et il est annoncé que cela devait se finir en 2016 mais malheureusement tel n'est pas le cas. A chaque fois que l'on veut admirer un chapiteau roman, le plaisir est gâché par ces IMMONDES éclairages.

2°) La salle consacrée au XIXe siècle présente de nombreuses oeuvres dans le goût "pompier" du XIXe siècle. Ce n'est pas le moment le plus créatif de l'Histoire de l'Art...

Les salles d'Art médiéval et d'art religieux





Gisant d'un chevalier, début du XVe siècle, marbre, couvent des Cordeliers

La chapelle



Nicolas Tournier, Le Christ descendu de la croix, vers 1632-35

Salle des chapiteaux romans avec cet éclairage provisoire que je trouve AFFREUX

Lion mordant des lianes, cloître de la basilique Saint-Sernin, Premier quart du XIIe siècle (avec en arrière-plan les éclairages affreux qui gâchent le plaisir)

Les salles XVIIe/XVIIIe siècles


Jan Van Goyen, Chaumières au bord d'un chemin, sans date

Louise Moillon, Nature morte aux mûres, après 1641

Marc Arcis, Louis XIV, vers 1674

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Michel Robert le Peletier des Forts, 1727

François de Troy (1645-1739), portrait d'Henri Bachelier, seigneur de Montcel,

Jean-Baptiste OUDRY, Louis XV chassant le cerf dans le forêt de Saint-Germain-en-Laye, vers 1730
Jean-Baptiste OUDRY, Louis XV chassant le cerf dans le forêt de Saint-Germain-en-Laye, vers 1730 (deux détails)


 
Francesco Guardi, Le pont du Rialto à Venise, sans date

Nicolas-Didier Boguet (1755-1839), Vallée du Tibre, campagne romaine, sans date,
 un tableau très intéressant pour voir comment travaillait le peintre



Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun, Portrait de la baronne de Crussol, 1785

Les salles XIXe siècle


Bertrand Lange, Philopoemen à Séllasie, 1829

Eugène Thivier (1845-1929), Le cauchemar,

vendredi 10 février 2017

n° 1092 : L'abbaye de Moissac


L'abbaye de Moissac ++++ (n° 17002)

Le 6 février 2017, j'ai visité l'abbaye de Moissac (dans le Tarn-et-Garonne).

Ce que j'ai aimé :

1°) J'avais déjà visité cette abbaye il y a plus de 20 ans... à l'époque de la photographie argentique et des albums photos. Je suis content d'avoir pu la revisiter pour publier des photographies numériques sur un blog.

2°) En plus de 20 ans, pas grand chose n'a changé. On retrouve un magnifique ensemble abbatiale avec notamment le portail sud de l'église, le cloître et la tour romane (dans laquelle on peut accéder depuis le cloître).

3°) Le cloître est vraiment superbe avec de nombreux chapiteaux historiés qui représentent l'Ancien testament, le Nouveau testament et la vie des Saints.

4°) On peut voir sur place des panneaux d'informations, des maquettes et une vidéo qui permettent d'en savoir plus.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La ligne de train qui passe à quelques mètres du cloître. C'est un vrai non-sens.... surtout que la ville de Moissac est très mal desservie par la SNCF. Depuis Montauban, il faut prendre soit un train très tôt le matin (vers 7h), soit à 14h.... Et pour repartir dans l'après-midi, le 1er train est à 17h59 (alors que l'abbaye ferme à 17h). La ville de Moissac en ce lundi était lugubre. Aucun café, aucune terrasse ouverte pour se poser. De nombreuses maisons sont dans un état d'abandon dans le centre et dans la rue qui mène vers la gare. C'est assez déprimant. Bref, il ne faut vraiment pas y aller en train.

2°) Les murs de l'abbaye sont envahis par les oiseaux et les pigeons. C'est assez inquiétant pour l'avenir de ce lieu magique.

3°) L'abbaye n'a pas le charme d'un site en "pleine nature" comme l'abbaye de Fontenay (voir article n° 856 du 15 septembre 2012).

4°) L'église a été très remaniée (mais il est intéressant d'observer depuis l'extérieur la transition entre le roman et le gothique avec les contreforts qui ont été rajoutés en plein milieu des fenêtres romanes). La visite de l'intérieur de l'église n'a pas un énorme intérêt/


Le cloître


Scène de l'Ancien testament  : le sacrifice d'Isaac

Scène de l'Ancien testament : Daniel dans la fosse aux lions

 Scène du Nouveau testament : l'Annonciation, la Visitation

Scène du Nouveau Testament : La pêche miraculeuse

Scène de la vie des saints : le Martyre de Saint-Pierre


Une maquette de l'abbaye

Voûte de l'étage supérieur de la tour romane (au-dessus du Narthex)

 Le portail roman sud avec deux flèches : à droite : le tympan central / à gauche : représentation de la parabole du riche et du Pauvre Lazare(voir -ci-dessous)

Le tympan du portail sud avec le Christ en majesté

Partie centrale du tympan : Jésus et les symboles des 4 évangélistes (l'Ange, l'Aigle, le Lion et le Boeuf) entourés des anges.

Partie gauche du portail : Le riche et le pauvre Lazare

==> 1 : Le riche tient banquet alors le pauvre Lazare couvert de plaques est dans le dénuement :
==> 2 : la mort du riche :

==> 3 : l'âme du riche tourmentée en enfer avec sa bourse remplie d'argent :

==> 4 : l'âme de Lazare est accueillie au Paradis :




Des décors romans de la façade 



La transition entre la partie basse romane et l'étage gothique

L'intérieur de l'église abbatiale