Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 24 août 2016

n° 1065 : La Residenz de Würzburg


La residenz de Würzburg +++ (n° 17 832)

Le 2 août 2016, j'ai visité la Residenz de Würzburg.

Ce que j'ai aimé :

1°) Depuis l'extérieur ce palais forme un très bel ensemble. La façade principal est directement inspiré de Versailles et contrairement aux châteaux de Louis II, il s'agit d'un vrai ensemble du XVIIIe siècle.

2°) L'escalier monument est MAGNIFIQUE et impressionnant. En plus, il fait partie des rares pièces qui n'ont pas été endommagés par un bombardement de mars 1945.

3°) Le jardin autour de la Résidenz est très sympa.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quand même pas mal de salles qui ont été reconstruites après 1945.

2°) Certaines pièces (qui ne se visitent qu'avec guide) ne sont vraiment pas du meilleur goût. Le rococo allemand dans ce qu'il peut avoir de pire.

3°) C'est toujours un peu étonnant de voir de telles résidences construites pour des évêques. Les princes-archévêques de Würzburg n'avaient auccun sens de la modestie et de l'humilité.

4°) Malheureusement toutes les salles qui contiennent la collection de peintures sont fermées et c'est très dommage !

5°) Il est interdit de prendre des photographies à l'intérieur.

 la façade centrale



Une des façades côté jardin

mardi 23 août 2016

n° 1064 : Stefan Zweig, Adieu l'Europe


Stefan Zweig, Adieu l'Europe ++I (n° 17 831)

Le 22 août 2016, je suis allé voir le film : Stefan Zweig, Adieu l'Europe (Titre original Vor der Morgenröte).

Ce que j'ai aimé :

1°) Je trouve ça très bien de consacrer un film à ce grand intellection et écrivain qu'était Stefan Zweig. Il est interprété par un acteur de grand talent Josef Hader qui donne toute sa profondeur tragique au personnage.

2°) Le film pose de manière très claire la place de l'artiste et de l'écrivain dans la société. En 1936, lors d'une conférence en Amérique latine, Zweig se refuse à toute condamnation de l'Allemagne nazie en prétextant que ce n'est pas son rôle et que ce serait trop facile. Surprenant, mais intéressant.

3°) Il y a quelques scènes très intéressantes comme la réception du maire par une petite ville du Brésil.

4°) Il y a dans ce film la sensation d'un désastre politique et humain en cours sans fin et sans espoir de s'en sortir à court terme. Un sentiment que l'on commence malheureusement à nouveau à ressentir dans le monde actuel.

5°) Ce film est intéressant pour comprendre l'identité européenne. En effet, même si Zweig admire le Brésil, il ne s'y sent pas chez lui.

6°) Je trouve ça vraiment très bien de tourner un film en gardant systématiquement la langue dans laquelle sont sensés s'exprimer les personnages : on passe de l'allemand, au portugais, à l'espagnol, au français, à l'anglais de manière très naturelle.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé assez pesant toute la scène qui se passe à New York. C'est certainement fait exprès mais ce passage n'avance pas et est vraiment ennuyeux.

2°) Je trouve aussi que l'issu final, le suicide, tombe un peu brutalement. On ne remet pas assez en avant le contexte (les défaites des Alliés face aux armées japonaises au début de l'année 1942).

3°) Le film ne fait qu'effleurer les relations entre Zweig, sa 1ère épouse dont il est divorcé mais qu'il continue à voir, et sa 2e épouse (de près de 30 ans plus jeune que lui) et avec laquelle il se suicide. Tout cela reste dans un flou total.


lundi 22 août 2016

n° 1063 : Les Mystères de Paris

Les Mystères de Paris +I (n° 17 828)

Le 21 août 2016, j'ai fini de lire les Mystères de Paris d'Eugène Sue, éditions Quarto Gallimard, 2009, parution initiale dans le Journal des Débats de 1842 à 1843.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J'ai trouvé ce livre très long. Non pas en fonction du nombre de pages (1200) mais car l'action traîne en longueur, il y a sans arrêt des digressions, des personnages secondaires, des états d'âmes.

2°) L'histoire est abracadabrante. Tous les personnages finissent par se retrouver. Cela finit par être lassant. C'est du Dumas ou du Hugo mais de façon caricaturale.

3°) L'auteur tombe systématiquement dans les excès. Même ses études sociales sont excessives et caricaturales. Rien à voir par exemple avec ce que fera plus tard Emile Zola pour décrire les classes populaires.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Les descriptions du Paris d'avant Haussmann, avec notamment les descriptions des anciennes rues de l'île de la Cité.

2°) Le personnage de Rodolphe de Gerolstein a quand même quelque chose d'attachant.

3°) La psychologie des personnages est basique, mais celle des méchants est intéressante comme par exemple "La Chouette".

4°) Il y a dans ce livre des réflexions sur l'assistance aux Pauvres qui préparent la pensée sociale du Second Empire.

5°) L'auteur s'intéresse aussi beaucoup aux questions relatives à la Justice, notamment celle des mineurs (il s'inscrit dans le courant favorable à l'envoi des jeunes délinquant dans des fermes à la campagne), le refus de la peine de mort et l'enfermement dans des cellules individuelles.

6°) La description des prisons, notamment la prison de la force dans l'actuel 4e arrondissement est intéressante.

7°) La préface de Judith Lyon-Caen est intéressante.





samedi 20 août 2016

n° 1062 : le château de Seehof


Le château de Seehof +++ (n°17 829)

Le 4 août 2016, j'ai visité le château de Seehof à quelques kilomètes au Nord-Ouest de Bamberg en Bavière.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est extérieurement un château qui a une belle unité.Le château a été construit entre 1687 et 1696 pour le prince-évêque de Bamberg qui devait avoir un peu la folie des grandeurs.

2°) La Weisse saal est grandioise. Un bel exemple du baroque dû au peintre italien Giuseppe Appiani.

3°) Le points de vue extérieurs sur le câteau sont très agréables.

4°) Même si le château est un peu éloigné du centre de Bamberg, on peut s'y rendre en prenant un bus qui passe par la gare routière et près de la gare ferroviaire : la ligne 907.

5°) Il est permis de faire des photos ohne Blitz bien sûr ! 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Cela me semble toujours étrange ces décors bâtis pour des princes religieux qui n'avaient pas le sens de la modestie. Je trouve que cela donne un air beaucoup plus triste que les palais princiers. La chambre par exemple a quelque chose de surprenant puisqu'il s'agit d'une chambre d'un évêque... et qu'on n'a pas l'impression qu'il s'agit d'une chambre d'un membre du clergé.

2°) Les jardins ont presque complètement disparu. Des plans montrent qu'ils étaient superbes tout comme les restes qui sont conservés en partie dans l'orangerie mais aussi dans le département "parcs et jardins" du musée national germanique de Nuremberg.
 La Weisse saal

La chambre du prince-évêque de Bamberg

Le plan des jardins avec au centre le château

Des vestiges des décors des jardins conservés dans l'orangerie


Voir le site du château : Schloss Seehof


mercredi 17 août 2016

n° 1061 : L'Allée couverte de Kergüntuil à Trégastel


L'allé couverte de Kergüntuil à Trégastel +++ (n° 17 827)

Le 28 septembre 2014, j'ai visité l'allée couverte de Kergüntuil à Trégastel

Ce que j'ai aimé :

1°) Je publie cet article avec presque deux ans de retard. Je le fais à l'occasion du retour de la préhistoire et notamment du néolithique dans le programmes de 6e. Cela me permet de me pencher sur un sujet que je connais très mal.

2°) Cette allé couverte qui n'est pas très connue est malgré tout un site impressionnant sur lequel on tombe un peu par hasard.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai eu beaucoup de mal à trouver des informations sur ce site. J'ai trouvé une information assez complète sur ce site : tresorsdeshommes : la galerie couverte semble dater de vers 2000 avant J.-C.. Elle fait 9m de long. Sur les 2e et 3e piliers à droite sont sculptés : "huit paires de bosses et un trait gravé bien en forme de « U ». Les archéologues pensent qu'il s'agit d'une représentation multiple de la grande déesse néolithique, la Déesse Mère, nourricière des vivants et protectrice des morts, schématisée par des seins et son collier pectoral".




lundi 15 août 2016

n° 1060 : Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg


Le Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg ++++  (n° 17 824)

Le 9 août 2016, j'ai visité le Musée National Germanique de Nuremberg.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un musée passionnant pour ses collections préhistoriques (notamment pour la civilisation de La Tène), et historiques (Empire romain, peuples germaniques, Moyen Âge).

2°) Le musée est SUPERBE : les espaces sont vraiment magnifiques avec notamment un ancien cloître médiéval mais des lieux plus modernes qui sont vraiment très agréables.

3°) La collection de peinture vaut aussi le détour avec notamment une très belle collection de l'Art Renaissance (des Cranach, des Dürer,...)

4°) La collection de mobilier est aussi très belle avec par exemple trois beaux meubles de la famille Roentgen dont un très beau bureau.

5°) Dans la collection de peinture plus récente, on peut signaler un superbe paysage d'Emil Nolde et un portrait de Lyonel Feininger par Karl Schmidt-Rottluff.

6°) Il est aussi intéressant que le musée présente quelques oeuvres pour montrer à quoi ressemblait l'art nazi (et comment des messages de propagande de l'esthétique propre au nazisme étaient répandus).

Hache en silex, Hüngeda, Thuringe, 140 000 à 43 000 avant J.-C.


 Collier de dents de chien et de coquillages, Srbec, République Tchèque, vers 5500 à 5000 avant J.-C.

 Hache en pierre à facette, Thuringe, Culture mégalithique, vers 3500 à 2800 avant J;-C.

Dagues néolithiques, 2350-1700 avant J.-C.

 Equipement militaire masculin du l''âge du Bronze ancien au Nord de l'Allemagne, 1900 à 1100 avant J.-C.

Poterie de la civilisation de Hallstatt, Début de l'âge du fer, vers 800 à 500 avant J.-C.

Casque d'offocier romain, 4e siècle Jésus-Christ,

exemples d'objets de tombes masculines d'une tombe des Francs


Disque ornemental

Armement médiéval
Jeu d'échec médiéval, 13 pièces, corne de cerf, Xe-XIIe siècle
Détail de coffre reliquaire médiéval

Martin Behaim, Globe de 1492/1493, le plus ancien globe (l'Amérique n'y apparaît pas, la circonférence de la Terre y est de 29 000Km)

Albrecht Dürer, portrait du peintre Michael Wolgemut, 1516

Atelier de Lucas Cranach l'Ancien, portrait posthume de Martin Luther en moine augustinien, vers 1546

 Hans Baldung Grien, Portrait d'un homme de 29 ans, 1526

Intérieur allemand du XVIe/ XVIIe siècle provenant du 3 Karlstrasse de Nuremberg.

 Maquette de camp militaire

Peter Claesz, Vanité et nature morte avec auto-portrait, vers 1628

David Roentgen, bureau à cylindre, vers 1785

Anton Graff, auto-portrait, vers 1790-1791

Emil Nolde, paysage avec une ferme, 1922

Karl Schmidt-Rottluff, Portrait de Lyonel Feininger, 1915

Kokoschka,

Georg Günther, Pause pendant la moisson, 1938  Exemple de l'Art nazi
Adlof Ziegler, Nu, 1942, 2e exemple de l'Art nazi. glorification de la race aryenne










samedi 13 août 2016

n° 1059 : Schloss Ellingen


Schloss Ellingen ++++ (n° 17 822)

Le 7 août 2016, j'ai visité le château d'Ellingen en Bavière.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un château très peu connu situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Nuremberg. Or, l'édifice est vraiment superbe. Il a été construit pour le grand maître des chevaliers de l'Ordre teutonnique.

2°) La chapelle qui est la partie la plus ancienne du château a des origines gothiques mais elle a été transformée pour devenir un ensemble baroque.

3°) L'escalier du château est monumental et vraiment superbe sans être pour autant surchargé.

4°) En face du château, il y a une brasserie qui propose de très bons plats accompagnés de la bière brassée localement. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une partie importante de la résidence est privée et on ne peut pas prendre de photos des salles.