Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

samedi 31 décembre 2016

n° 1083 : Le Parlement européen de Bruxelles


Le Parlement européen de Bruxelles ++++ (n° 16 961)

Le 21 octobre 2016, j'ai visité le Parlement européen avec une guide très intéressante pour faire aimer l'Europe (mais j'étais déjà convaincu).

Ce que j'ai aimé :

1°) La visite montre que le Parlement européen de Bruxelles est un vrai lieu de travail pour les députés. De nombreuses salles et des hémicycles leur permettent de travailler les dossiers et de débattre.

2°) Il est assez remarquable de se rendre compte que tout est fait pour permettre à chaque député de suivre les débats dans sa langue.

3°) Les espaces sont superbes.

4°) Il est amusant de voir les boîtes aux lettres des eurodéputés avec des cohabitations amusantes. Par exemple les boîtes de Jean-Marie et Marine Lepen situées l'une au-dessus de l'autre.

5°) Il est aussi amusant de voir que chaque pays fait des "cadeaux" au Parlement européen et qu'on peut les voir ici ou là.

6°) De nombreux espaces sont dédiés à des "pères" ou des "mères" de l'Europe. Cela fait réviser la vie politique européenne des 70 dernières années. 

7°) J'ai eu une pensée pour Sophie Auconie, députée européenne jusqu'en 2014 et qui témoigne avec enthousiasme de son expérience d'Europarlementaire. 

Ce que j'ai ai moins aimé :

1°) Il est triste de constater à l'heure où le Royaume Uni souhaite quitter l'Union que la langue anglaise est celle utilisée la plus communément.



 Jens GALSHIØT, Man on Bench, (artiste danois)



mardi 27 décembre 2016

n° 1082 : les mégalithes de la côte de Granite



Les mégalithes de la côte de Granite ++++ (n° 16 957)

Du 19 au 22 décembre 2016, j'ai visité plusieurs sites mégalithiques situés entre Morlaix et Lannion. Je ne connaissais jusqu'ici que l'un deux et j'avoue que jai été assez épaté par ce que j'ai vu.

- Le Cairn de Barnenez (A sur la 1ère carte qui ouvre cet article) :


Il s'agit d'un immense mausolée en pierres assemblées qui date du 5e millénaire avant J.-C. On trouve dans ce mausolée 11 entrée vers des tombeaux :

et comme le site a servi de carrière après la 2nde guerre mondiale, on peut avoir un aperçu impressionnant de l'aspect de ces tombeaux dont 4 ont été dégagés :

- L'allée couverte et le dolmen de Kerguntuil (1 sur la 2e carte qui ouvre cet article)
J'avais déjà visité ce site et je lui avais consacré un article (paru le 16 août 2016) mais je suis allé refaire des photographies de l'allée couverte :

car je voulais photographier à l'intérieur les représentations sculptées de la déesse mère :
je voulais aussi photographier le dolmen situé à quelques mètres de là :

D'après le panneau situé sur ce site, les mégalithes de Kerguntuil datent du néolithique final (vers 2000 avant J.-C.)

- Le menhir de Prajou (2 sur la 2e carte qui ouvre cet article) : 
Je n'arrive pas trop à comprendre pourquoi on ne l'appelle pas une allée couverte mais il doit y avoir une raison. Il a cependant un aspect très proche :

A l’extrémité, on trouve une petite partie séparée qui ouvrait de l'autre dans la direction opposée :

c'est dans cette partie qu'est aussi située une représentation de la déesse mère mais on ne  peut pas y avoir accès. 
L'allée couverte mesure 14,5m de long et se compose de 7 dalles. Elle date probablement du IIIe millénaire avant J.-C. d'après le panneau. 

- L'allée couverte de l'Île Grande (3 sur la 2e carte qui ouvre cet article )


Cette allée couverte est intéressante car elle est enserrée par une 2e rangée de pierres levées qui donnent l'aspect d'un péristyle.

- Le menhir de Saint Uzec  (4 sur la 2e carte en début d'article)

Il s'agit d'une très haute pierre levée (6m de haut) qui daterait du 5e millénaire avant J.-C. Il a été christianisé au XVIIe siècle : 


 - Le dolmen de Keryvon (5 sur la 2e carte qui ouvre cet article) :

Ce dolmen situé en bord de route a l'air un peu perdu dans le paysage.

vendredi 23 décembre 2016

n° 1081 : Le Siècle de Louis XIV


Le Siècle de Louis XIV de Voltaire +++I (n° 16 953)

Le 23 décembre 2016, j'ai fini de lire le livre de Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, Livre de Poche, édition 2005, édition originale 1751.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il reste toujours suspect de dire du bien de Louis XIV... mais si c'est Voltaire qui le fait cela passe mieux. Or dans cet ouvrage, Voltaire passe son temps à dresser des lauriers au roi soleil. Un exemple La france est (au XVIIIe siècle), "le pays le plus florissant de la terre, par ce que tout le bien qu'a fait Louis XIV subsiste, et que le mal, qu'il était difficile de ne pas faire dans des temps orageux, a été réparé". "La postérité, qui juge les rois, [...] avouera en pesant les vertus et les faiblesses de ce monarque, que, quoiqu'il eût été trop loué pendant sa vie, il mérita de l'être à jamais". (page 698)

2°) Le style de Voltaire est superbe.

3°) Voici une citation merveilleuse à propos de la langue française  "La langue française est de toutes les langues celle qui exprime avec le plus de facilité, de netteté et de délicatesse, tous les objets de la conversation des honnêtes gens ; et par là elle contribue dans toute l'Europe à un des plus grands agréments de la vie".( page 749)


Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques développement un peu longuet concernant les guerres et les batailles du règne de Louis XIV

2°) A la fin de l'ouvrage, il a un catalogue des écrivains du règne de Louis XIV. C'est un peu longuet aussi (surtout que cela fait un centaine de pages).

dimanche 11 décembre 2016

n° 1080 : La côte 512 de Thierry Bourcy

La côte 512 de Thierry Bourcy +++I  (n° 16 941)

Le 11 décembre 2016, j'ai fini de lire le livre de Thierry BOURCY, La côte 512, Filio Policier, 2015, 1ère édition Nouveau Monde éditions, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce roman policier historique nous plonge dans les combats de la 1ère Guerre mondiale. Le commissaire Célestin Louise mobilisé en août 1914 enquête sur un mystérieux meurtre survenu... sur le front.

2°) L'ambiance de la Première Guerre mondiale est très bien reconstituée avec l'horreur de la vie dans les tranchées dès les premiers mois.

3°) Le commissaire enquêteur, Célestin Louise, est attachant.

4°) D'un point de vue historique, le roman est crédible.  Pas d'énormes erreurs ou d'incohérences comme dans certains romans policiers historiques.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai vraiment du mal à trouver l'histoire crédible en ce qui concerne la possibilité de mener une enquête comme le fait Célestin Louise, mais bon, il s'agit d'une fiction.

2°) La fin est un peu décevante.

Un grand merci à mon amie Élyane de m'avoir fait découvrir ce livre !

samedi 10 décembre 2016

n° 1079 : U4 Jules de Carole Trébor


U4 Jules de Carole Trébor (n° 16 940)

Le 4 décembre 2016, j'ai fini de lire le livre de Carole Trébor, U4.Jules, Syros Nathan, 2015.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un autre roman que j'ai lu car il avait été choisi par un élève. J'avoue que je n'ai pas trouvé ça mal du tout. Il décrit le chaos à Paris dans lequel presque toute la population a été tué par un mystérieux virus auquel seuls les ados survivent. L'imagination de l'auteure permet de décrire un Paris apocalyptique.

2°) On sent que l'auteure connaît bien Paris. Il y a de nombreux passages situés sur la rive gauche qui sont très réalistes.

3°) L'ouvrage pose bien la question des rapports de force et de pouvoir dans une société caractérisée par le chaos.

4°) Le protagoniste est un ado un peu mal dans sa peau. Il est assez crédible psychologiquement.

5°) Dans ce roman Paris est envahi par les rats... Toute ressemblance avec le Paris actuel est pure coïncidence ! 

Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le livre est parfois un peu trop "intellectuel" pour ce genre de roman notamment pour le public visé (mon élève n'a pas réussi à aller jusqu'au bout du livre).

2°) La fin est très insatisfaisante. On reste sur sa fin.

3°) Il y a 3 autres livres qui ont été publiés simultanément par 3 autres écrivains sur le thème U4. J'ai apprécié celui de Carole Trébor mais cela ne m'a pas donné envie de lire les trois autres qui ne se passent pas à Paris alors que l'intérêt de Jules est qu'il se passe dans la capitale.

dimanche 4 décembre 2016

n° 1078 : le crime parfait de Franck COTTRELL BOYCE





Le crime parfait de Frank Cottrell Boyce + (n° 16 934)

En novembre 2016, dans le cadre du projet lecture pour mes élèves en difficulté, j'ai lu le livre de Frank Cottrell Boyce, Le crime parfait, folio junior, traduction de Catherine Gibert, édition 2010, 1ère édition, 2007, édition originale en anglais, 2005.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Ce livre qui pourtant n'est pas très long a été très pénible à lire car le découpage est très saccadé et il est rythmé par les performances des moteurs de voiture ce qui n'est pas mon 1er centre d'intérêt.

2°) L'Histoire en elle-même qui tourne autour de la protection des tableaux de la National Gallery dans des mines d'ardoise du Pays de Galles est un peu tirée par les cheveux.

3°) Preuve que ce livre n'est pas palpitant, mon élève a finalement préféré se rabattre sur un autre livre moins compliqué tant il n'arrivait pas  à entrer dans l'histoire.

4°) Mon élève s'est senti un peu trompé par le titre. Un vol de tableau comme un crime parfait... lui comme moi on s'attendait à quelque chose de plus remuant. 

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) C'est un livre intéressant pour travailler sur la géographie du Royaume Uni : les anciennes mines d'ardoise du Pays de Galles, l'exode rural dont cette partie du Royaume Uni est victime.

2°) L'ouvrage présente quand même un intérêt avec les différentes œuvres qui sont évoquées. Elles le sont de manière trop allusive mais à la fin l'auteur a pris la peine d'en dresser une liste précise.  Cela donne envie d'aller faire un nouveau tour à la National Gallery

3°) Autre intérêt : l'évocation de la protection des œuvres et la protection contre les inondations. Un thème intéressant pour évoquer le risque naturel. 

samedi 26 novembre 2016

n° 1077 : Nelson GOERNER au TCE

Nelson GOERNER au TCE ++I (n° 16 926)

Le 13 novembre 2016, je suis allé entendre Nelson Goerner au Théâtre des Champs Elysées.

Ce que j'ai aimé :

1°) Son interprétation de Beethoven (la sonate n°29 en si bémol majeur opus 106) était vraiment merveilleuse.

Ce que j'ai moins aimé :

2°) En général, je préfère Bach, mais j'ai moins aimé son interprétation d'un "air varié dans le style italien en la mineur BWV 989". Une interprétation qui a un peu manqué de retenue.

dimanche 6 novembre 2016

n° 1076 : Le Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire de Bruxelles


Le Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire de Bruxelles +++ (n° 16 906)

Le 21 octobre 2016, je suis allé visiter le Musée d'Art et d'Histoire Militaire de Bruxelles.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée possède une collection époustouflante d'avions dans une immense verrière. A l'entrée on trouve une caravelle des années 1950 qui paraît toute petite.

2°) On trouve aussi une très complète évocation des armes de la première et de la 2e guerre mondiale. Des chars, des canons, un missile V2 de 1944/1945.

3°) La partie sur la 2e Guerre mondiale est vraiment très pédagogique avec des vitrines et des reconstitutions.

4°) Pour ceux qui s'intéressent à l'Histoire de la Belgique depuis sa révolution de 1830 c'est aussi un musée intéressant.

5°) Le musée a hérité d'une petite collection en provenance de la Russie tsariste. Il y a de très beaux objets. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans mon guide, il était annoncé que le musée était gratuit (Guide Bleu 2016 page 203 "entrée libre"). Or, il fallait payer 5€ par personne mais apparemment cela pose problème puisqu'on ne pouvait payer que par carte bancaire (pas de caisse) et que pour un montant supérieur à 10€ (je me demande donc comment faisait les personnes qui venaient seules).

2°) La librairie et le magasin du musée qui serve de conclusion du parcours sont fermés de 12h à 13h alors que ce n'est pas indiqué quand on rentre. Du coup, je n'ai pu acheté aucune documentation en sortant (à 12h30) et en plus c'est stupide car cela oblige à refaire tout le parcours à l'envers.

3°) Un énorme problème de ce musée : le manque de cartels ou leur caractère très incomplet (notamment en ce qui concerne la galerie des avions et celle des canons et des chars de la 1ère guerre mondiale).

4°) Il y a une cour avec des chars. Elle était ouverte et soudain, un membre du personnel l'a fermé. Quand on lui a demandé si on pouvait y accéder, il a répondu sur un ton super mal aimable "Non, on travaille".

 Galerie consacrée à l'Histoire de l'armée belge au XIXe siècle

 Un des premiers modèles de char de la Première Guerre mondiale

 Un missile V2

Une caravelle des années 1950

lundi 31 octobre 2016

n° 1075 : Musée d'Art ancien des Musées royaux des Beaux Arts de Bruxelles


Musée d'Art ancien des Musées royaux des Beaux Arts de Bruxelles +++I (n° 16 900)

Le dimanche 23 octobre 2016, j'ai visité le musée d'Art ancien des Musées royaux de Bruxelles.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée possède une superbe collection de la Renaissance et du Siècle d'Or (principalement centrée sur les artistes flamands : Van Dyck, Rubens, Brueghel mais aussi des artistes hollandais : Rembrandt, français et allemand [Cranach]).

2°) Les volumes sont magnifiques. Les collections sont présentées autour d'un vaste patio très lumineux.

3°) On trouve aussi dans ce musée deux tableaux plus récents par exemple la Mort de Marat de David et la Tentation de Saint-Antoine de Dali.

4°) Le café du musée est un endroit très agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Un certain nombre de tableaux (et pas des moindres : des Memling, des Van Goyen) déplacés en raison "d'infiltrations d'eau". Les panneaux qui annoncent ces déplacement n'ont pas l'air récent ce qui montre que c'est une problème qui a l'air assez ancien ce qui est assez inquiétant.

2°) Le musée n'ouvre qu'à 11h le samedi et le dimanche. C'est un peu tard pour une collection de cette qualité.

3°) Un nombre impressionnant de cartels n'indiquent aucune date pour préciser quand le tableau a été peint. 
Rogier VAN DER WEYDEN, Portrait d'Antoine de Bourgogne (1421/1422-1504), sans date.

Brueghel le jeune, Le dénombrement de Bethléem, 1615


Pierre-Paul RUBENS, Quatre études des têtes d'un Maure, sans date

REMBRANDT, Portrait de Nicolaes van Bambeek drapier à Amsterdam, 1641

Jan Davidsz DE HEEM, Nature morte aux fruits et poisson, 1660

 Peter NEEFS I, figures attribuées à Frans FRANCKEN III, Intérieur de la Cathédrale d'Anvers, le Jour, sans date

Abraham  VAN BEYEREN, Marine, sans date

Jean-Baptiste BONNECROY (1618-après 1665), Vue de Bruxelles, sans date

 
Jacques-Louis David, La mort de Marat, 1793

Hubert ROBERT, Allée dans un parc, 1799


Salvador Dali, La tentation de Saint-Antoine, 1946

Un des panneaux annonçant le retrait "temporairement" d’œuvres "en raison des infiltrations d'eau"





dimanche 30 octobre 2016

n° 1074 : l'Homme qui murmurait à l'oreill des chevaux


L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux +++ (n° 16 899)

Le 29 octobre 2016, j'ai fini de lire le livre de Nicholas Evans, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Pochet, 2013, 1ère édition, 1995 (traduit de l'anglais par Valéry Malfoy) [Toujours car il s'agit d'un livre choisi par un élève dans le cadre d'un projet lecture. L'élève a choisi la version Junior mais je me suis trompé en achetant le version adulte].

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce roman permet de passer de l'Amérique des grandes villes (New York) à "L'Amérique profonde" de l'Ouest américain avec les grands espaces du Montana.

2°) L'ouvrage s'intéresse à la psychologie des chevaux... et des êtres humains.

3°) On ne s'ennuie pas en lisant ce roman, ce qui est l'essentiel.

Ce que j'ai un peu moins aimé :

1°) Certains passages tournent un peu trop au mélodrame.

2°) Je n'avais pas vu le film avant. Je pense que pour ceux qui l'ont déjà vu, le livre perd un peu de son suspens.

lundi 24 octobre 2016

n° 1073 : Traces


Traces de Florence HINCKEL ++I (n° 16 893)

Dans le cadre pour un projet pour élève en grande difficulté, je me suis engagé à lire le même livre que celui choisi par les élèves. Voici donc le 1er : Florence HINCKEL, Traces, Mini Syros, 2016.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'un roman policier avec une enquête assez captivante. Un jeune ado marseillais est accusé par un nouveau logiciel Traces d'être sur le point de commettre un crime. L'adolescent s'enfuit et va devoir prouver son innocence.

2°) Le livre est vraiment idéal pour faire comprendre un des points importants du programme d'EMC (Enseignement Moral et Civil) : le fait que nous laissons sur les réseaux sociaux beaucoup d'informations qui peuvent être retenues contre nous.

3°) L'auteure n'hésite pas à insérer dans le roman des coupures de presse qui donne un aspect documentaire au roman. Le Journal Le Monde, la CNIL, etc sont cités dans le roman.

4°) Le roman fait 120 pages et pour des ados qui ne sont pas des grands lecteurs c'est un format qui me paraît idéal.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Même si cela peut plaire, l'ado qui fuit la police pour prouver son identité ce n'est pas forcément très civique.

2°) Le style se veut parfois très moderne avec des échanges de SMS. Je ne suis pas enthousiaste.

3°) L'auteure ne précise nulle part que les articles insérés dans le roman sont des faux et je ne suis pas sûr que tous les lecteurs soient capables de ne comprendre.

jeudi 20 octobre 2016

n° 1072 : L'an 2440. Rêve s'il en fut jamais


L'an 2440 ++I (n° 16 889)

Le 9 octobre 2016, j'ai fini de lire le livre de Louis-Sébastien Mercier, L'An 2440, Rêve s'il en fut jamais, La découverte/Poche, 1999, 1ère édition, 1771.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage qui résume à lui seul de grandes idées des Lumières : la foi dans la grandeur de l'être Humain, la Raison, la tempérance.

2°) L'auteur prend le risque d'imaginer Paris en 2440. Il s'agit en fait plutôt d'imaginer le Paris idéal de son époque. Un Paris dans lequel le roi est venu s'installer, dans lequel il n'existe plus qu'une autorité de principe.  A bien des égards, l'ouvrage préfigure les changements qui seront opérés dans les premières années de la Révolution.

3°) L'auteur annonce la future indépendance de l'Amérique de manière vraiment très lucide (page 259).Il explique que les colonies sont une cause de ruine pour les métropoles "Les colonies étaient à la France ce qu'est une maison de campagne a un particulier : la maison des champs ruinait tôt ou tard celle de la ville".

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage est parfois très dogmatique avec par exemple un encadrement très strict de la création artistique par une morale à la fois très prude et très moralisateur.

2°) Il y a des côtés complètement utopistes : par exemple le condamné à mort qui va subir son exécution après avoir fait repentance et qui du coup meurt réhabilité.

3°) Le côté participatif de la Monarchie Mercierienne a quelque chose d'inquiétant : le roi qui écoute les remarques faites dans la foule et qui décide en fonction des suggestions qui lui sont faites.

4°) L'auteur a des propos très excessifs contre Louis XIV. 




lundi 17 octobre 2016

n° 1071 : Deepwater


Deepwater ++I (n° 16 886)

Le 17 octobre 2016, je suis allé voir le film Deepwater.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film que je suis allé voir car comme dans le cadre du nouveau programme de géographie de 5e il faut étudier les catastrophes technologiques (alors qu'avant ce sont les catastrophes naturelles qui étaient privilégiées), je voulais savoir si le film était adapté. Le résultat est plutôt satisfaisant concernant les jours qui ont précédé la catastrophe du 20 avril 2010 et le déroulement de la catastrophe elle-même dans la nuit du 20 au 21 avril.. Le film montre à peu près bien comment les mesures d'économie et les impératifs financiers de BP ont conduit à négliger la sécurité.

2°) Les effets spéciaux sont assez bien réussis. La reconstitution de la plate-forme pétrolière est impressionnante.

3°) Il y a de très belles images du golfe du Mexique, du littoral de la Louisiane et des installations portuaires.

4°) A la fin il y a des images du vrai procès de la BP et du personnel qui a été victime.

5°) C'est toujours un plaisir de retrouver John Malkovitch

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film ne montre aucune image de la catastrophe écologique (à part un oiseau mazouté) et de l'impact sur l'activité portuaire.

2°) La psychologie des personnages est assez basique. Il n'y a pas une grande profondeur dans les caractères.

3°) J'avoue ne pas avoir toujours bien compris ce qui se passait dans la plateforme avec les différentes étapes de la catastrophe. Les histoires de surpressions sont parfois un peu obscurs. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris en ce qui concerne l'utilisation des boues préalables au forage lui-même.

jeudi 13 octobre 2016

n° 1070 : Grand Train


Grand Train +++ (n° 16 882)

Le 9 octobre 2016, je suis allé visiter Grand Train, 26 rue Ordener dans le 18e arrondissement.

Ce que j'ai aimé :


1°) Ce sont des hangars désaffectés de la SCNF où sont exposés des locomotives et des wagons. On a l'impression d'être dans un immense musée du train  à ciel ouvert. Il est amusant d'ailleurs que les modèles réduits côtoient les trains grandeurs natures.

2°) Parmi les locomotives, on peut observer de très beaux modèles dont une locomotive à vapeur qui est superbe : la "10 roues".

3°) Les bâtiments sont un témoignage de la grande époque du train en France. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a une ambiance un peu fin du monde avec un public alternatif bobo qui fume (et pas que de la cigarettes) avec une odeur de graillons et de la musique à fond dans certains espaces qui sont vite insupportables.

2°) Ces lieux sont utilisés pour faire un boboland alternatif avec des transats, des bars, à l'image du Paris de Mme Hidalgo. Il y en a qui aime c'est leur droit mais moi ce n'est pas mon truc. Cette ambiance m'a gâché la visite. La "flânerie ludique et décalée" ce n'est pas mon truc.

3°) Il est dommage que tout cet espace soit voué à la destruction pour faire des immeubles de logement. Paris est déjà une des villes au monde où la densité de population dans la ville centre est la plus forte. Ce qu'il faut ce sont des espaces pour respirer.

En tout cas, ça ferme le 16 octobre. 


Automotrice électrique
Compagnie Paris-Orléans
Période de productin : 1925 à 1927 et 1935 à 1936
Nombre d'exemplaires : 87
Vitesse maximale : 90 Km/H
Année de radiation : 1983

BB 36
Locomotive électrique
Période de production : 1924 à 1927
Nombre d'exemplaires : 80
Vitesse maximale : 90 Km/H
Année de radiation : 1973

040 DG1- BB 66000
Locomotive Diesel Electrique
Période de production : 1959 à 1961 
Vitesse maximale : 120 Km/H
Date de radiation : 2013

CC 65001
Locomotive Diesel Electrique
Période de production : 1956/1957
Vitesse maximale : 130 Km/H
Nombre d'exemplaires : 20
Année de radiation : 1988

BB 9291
Locomotive électrique
Période de production : 1957 à 1964
Vitesse maximale : 160 Km/H
Nombre d'exemplaires : 92
Année de radiation : 2004
Un détail de la locomotive précédente avec le superbe logo de la SNCF



BB 13052
Locomotive électrique 
Période de production : 1954 à 1956
Nombre d'exemplaires : 53
Vitesse maximale : 105/120 Km/H
Année de radiation : 1994


3.521 - 230 D9
Locomotive à vapeur
Période de production : 1908 à 1913
Nombre d'exemplaires : 149
Vitesse maximale : 120 Km/H
Année de radiation : entre 1957 et 1969
Deux détails de la locomotive précédente