Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 31 décembre 2014

n° 966 : It's only a play

It's only a play + (n°16 230)

Le 18 juillet 2014, à Norwich, au Norwich Theater Royal, je suis allé voir it's only a play :

Ce que je n'ai pas trop aimé :

1°) Je n'ai pas été enthousiasmé par l'histoire qui tourne autour de la critique d'une pièce de théâtre après une première à Broadway.

2°) je n'ai pas non plus été enthousiasmé par la prestation des acteurs.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Ce fût l'occasion de passer une soirée en compagnie d'amis que j'apprécie. 



lundi 29 décembre 2014

n° 965 : Timbuktu


Timbuktu +++ (n° 16 228)

Le 29 décembre 2014, je suis allé voir le film "Timbuktu".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film que ne tombe pas dans le panneau de dénoncer de manière caricaturale la "barbarie" des islamistes qui avaient pris le pouvoir dans le Nord du Mali mais en même temps, la bêtise de cette idéologie est bien montrée avec des détails qui montrent une forme d'inhumanité totale de manière très compréhensible comme l'interdiction de jouer de la musique, l'interdiction de fumer des cigarettes, l'interdiction de jouer au football, l'obligation pour les femmes de porter des gants (même quand elles vendent du poisson !).

2°) A plusieurs reprises, le film explique très bien ce qu'est le vrai "djihad" dans l'islam : le combat en soi-même contre ses propres démons. Il y a un imam qui tient un très beau discours à ce sujet et qui remet très bien à leur place les pseudo défenseurs de la foi musulmane.

3°) Parmi les personnages de ce film, il y a plusieurs personnages attachant comme par exemple la famille qui apparaît sur l'affiche ou encore le conducteur d'un des chefs de la milice djihadiste.

4°) On peut voir de très belles scènes comme par exemple ce match sans ballon de jeunes africains qui essaient de surmonter l'interdiction de jouer au foot.

5°) Le film centre le drame principal de ce film sur une affaire qui est en marge de la domination du pays par les islamistes. Une histoire de meurtre stupide qui aurait pu arriver n'importe où.

6°) La morale de ce film est que finalement tous les êtres humains essaient de s'en sortir avec leur pauvre sort et leurs propres petits travers (il y a un islamiste qui fume) et le corset de l'islamisme n'est en rien une réponse.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film ressemble parfois à un patchwork de différentes histoires et on a du mal à comprendre la logique d'ensemble... Peut-être n'y en a-t-il pas ? Le tourbillon de la vie même dans un pays dominé par les islamistes.

2°) Le danger est peut-être que finalement on se dise qu'un gouvernement islamiste ce n'est pas si grave que cela. 

dimanche 28 décembre 2014

n° 964 : Isabelle Boulay interprétant Serge Reggiani au Théâtre de la Porte Saint-Martin


Isabelle Boulay interprétant Serge Reggiani au théâtre de la Porte Saint-Martin +++ (n° 16 227)

Le 8 décembre, je suis allé entendre Isabelle Boulay qui interprétait des chansons de Serge Reggiani au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce spectacle permettait la rencontre d'artistes que j'apprécie beaucoup. Isabelle Boulay est l'artiste de variété française que j'ai peut-être le plus vu sur scène (une fois au Palais des Congrès et une fois à l'Olympia). Quant à Serge Reggiani, j'ai depuis longtemps aimé ses chansons et j'ai de plus eu le plaisir de rencontrer sa femme qui venait présenter un livre dans le 4e (voir mon article du 23 mars 2009 sur l'Indépendant du 4e)

2°) Ce spectacle m'a permis de renouer avec les concerts de variété en compagnie de mon meilleur ami et j'ai eu plaisir à renouer avec cette vieille tradition. Le dernier spectacle de ce genre auquel j'avais assisté c'était Juliette Gréco au théâtre du Châtelet (voir article du 7 février 2012)

3°) Dans la salle, parmi le public, on pouvait ressentir beaucoup d'émotions. Par exemple, Jean-Lou Dabadie qui a écrit de nombreuses chansons pour Reggiani était présent et un hommage lui a été rendu.

4°) Isabelle Boulay a interprété la chanson que je préfère de Serge Reggiani. La chanson pour Sarah.

5°) Grâce à ce spectacle, j'ai découvert quelques très belles chansons de Reggiani que je ne connaissais pas. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Cela fait parfois un peu étrange d'entendre une femme chanter des paroles qui normalement sont interprétés par un homme. Isabelle Boulay a une voix exceptionnel mais il y a des effets de voix propre à Serge Reggiani que bien sûr on ne ne pouvait pas retrouver. Cette capacité à avoir une voix chaude et généreuse même dans les graves.

2°) Isabelle Boulay n'a pas interprété deux chansons de Serge Reggiani pour lesquelles j'ai beaucoup d'affection : "Les loups" et "Le barbier de Belville".

3°) Isabelle Boulay a toujours cette tendance à un peu se raconter qui peut parfois avoir un côté agaçant même si cela fait partie du personnage.

samedi 27 décembre 2014

n° 963 : Mr Turner

Mr Turner - (n° 16 226)

Le 26 décembre 2014, je suis allé voir le film Mr Turner... Je n'ai pas du tout aimé.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Je comprends très bien que le but du film soit de nous faire comprendre qu'un génie peut avoir une vie privée qui n'est pas irréprochable (en abandonnant sa femme, en se moquant totalement de la mort de sa fille, en étant aussi cruelle avec sa bonne) mais dans ce film cela dépasse parfois le soutenable (le scène de sexe sur le buffet du salon avec sa vieille bonne, je trouve ça un peu "too much".

2°) D'un point de vue artistique le film ne nous montre pas grand chose. Par exemple, la scène montrant Turner apercevant le Fighting téméraire est absolument scandaleuse puisqu'elle ne rend que très partiellement la façon dont l'artiste a complètement reconstruit la scène originelle (en inversant la situation du soleil sur la Tamise dans un but artistique).

3°) Subir un artiste qui passe son temps à râler et respirer fort, c'est certes une performance d'acteur (j'admets que l'acteur réalise une vraie performance) mais au bout de deux heures, cela finit par devenir insupportable. On pousse un soupir de soulagement quand Turner finit enfin par rendre son dernier soupir.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Il y a quelques scènes à caractère "pédagogique". J'ai relevé notamment la scène avec le fighting téméraire (même si comme je l'ai dit plus haut la scène telle qu'elle est décrite est très discutable) / la visite du Salon par la reine Victoria et le prince Albert qui ne voit dans le tableau de Turner qu'un barbouillage de jaune /  le moment où Turner découvre le Daguerréotype et donc la photographie (vécue comme une menace par le peintre) / le premier contact avec les chemins de fer et l'oeuvre qui en suivit.

2°) Certaines scènes montrent des paysages d'une très grande beauté (notamment bien sur les falaises et les bords de mer). Le réalisateur a su rendre hommage au goût pour la lumière et le soleil de Turner.

3°) Le film permet d'évoquer le commerce des esclaves au XVIIIe siècle et au XIXe siècle avec le témoignage d'un ancien charpentier sur un navire négrier et la présentation par Turner d'un tableau à propos d'esclaves jetés à la mer pour que les propriétaires soient remboursés de la cargaison alors que les esclaves sont atteints par une maladie. 

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas attendu avec autant de soulagement la fin d'un film...

jeudi 25 décembre 2014

n° 962 : The History of the English People 1000-1154


The History of the English People 1000-1154 de Henry de Huntingdon +++ (n°16 225)

Le 25 décembre 2014, j'ai fini de lire le livre de Henry of Huntingdon, The History of the English People 1000-1154, Oxford's World classic, 2002, 2009.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre a été écrit par un clerc entre 1135 et 1154 par un clerc Henry de Huntingdon a écrit non pas une chronique mais un véritable ouvrage historique avec un récit et une finalité... montrer combien tout est vanité. L'ouvrage n'est pas sans me rappeler l'ouvrage que j'ai étudié en maîtrise qui date de la fin du XIIe siècle à propos de la Sicile (livre attribué à un pseudo Falcandus, Liber de regno sicilie)

2°) L'auteur permet de comprendre combien les guerres donnaient lieu à des scènes de barbarie avec l'évocation par exemple d'extermination de toutes les populations scandinaves par les rois anglo-saxons au début du XIe siècle.

3°) L'ouvrage décrit de manière très précise la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Cependant il n'hésite pas à critiquer certains errements de ce souverain (comme par exemple le massacre de la population de Mantes quelques années avant la fin de son règne en 1087).

4°) L'ouvrage décrit de manière assez précise la 1ère croisade avec notamment l'itinéraire entre Constantinople et Jérusalem (même s'il est très rapide concernant la conquête de Jérusalem)

5°) L'auteur a toujours conscience des différents secteurs d'action des Normands (il évoque à plusieurs reprises la Pouille) mais il n'évoque jamais ni par exemple le débarquement en Sicile dans les années 1060 ou la mise en place du royaume de Sicile par Roger II en 1130.

6°) L'auteur décrit par le détail la façon dont le corps de Henri Ier Beauclerc a pourri et a donné lieu à des scènes atroces. La preuve que même ce puissant roi était un simple mortel.

7°) A la fin de l'ouvrage, l'auteur évoque l'année 2135 en ce demandant ce que sera le monde à cette époque. Il insiste sur le fait qu'il croit que le temps est long et donc il ne croit pas à une fin proche du monde.

8°) L'auteur a une conscience très moderne de la temporalité dans laquelle il vit : l'année 1135 correspond à la 703e année après l'arrivée des Angles (donc vers 432 après J.-C.), la 2265 après l'arrivée des Bretons (donc vers 1130 avant J.-C. [Une date farfelue],  5317 après la création du monde [qui aurait donc eû lieu en 4182 avant J.-C].

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Assez bizarrement, l'auteur parle de la conquête de Damas par Louis VII lors de la 2e croisade alors que la ville n'a jamais été conquise par les croisés.





samedi 20 décembre 2014

n° 961 : Le KHM Kunsthistorisches Museum de Vienne. Le département peintures

 
Les peintures du KHM de Vienne ++++ (n° 16 219)
 
Le 7 août 2014, j'ai visité pour la Kunsthistorisches Museum de Vienne (que j'avais découvert pour la 1ère fois en 20108). Voici un article consacré au département peintures
 
Ce que j'ai aimé :
 
1°) Le musée possède une collection exceptionnelle de maîtres anciens (des artistes italiens, hollandais, flamands, allemands) avec des peintres que j'affectionne pour différentes raisons : Poussin, Le Caravage, Dührer, Van Goyen, Holbein, Vermeet, Cranach, Giorgione, Titien, Le Tintoret, Vélasquez,...
 
2°) Le musée possède des portraits très célèbres (dont dans certains cas il existe plusieurs versions dans différents musée comme le potrait de Louis XVI par Antoine-François Callet).
 
3°) Parmi la très belles collections de maître hollandais, on peut admirer deux Van Beyeren...
 
4°) Dans le département italien, j'ai pu retrouver des oeuvres qui avaient été exposées au Louvre il y a quelques années lors d'une exposition Titien/Le Tintoret/Véronèse.
 
 
 
Voici une sélection de 14 tableaux.
 
Tableau 1 : Giorgione, Les trois philosophes, vers 1508/1509
 
Tableau 2 : Le Tintoret, Lorenzo Soranzo, 1553
 
 Tableau 3 : Le Titien, Benedetto Varchi, vers 1540
 
 
Tableau 4 : Le Caravage, Le couronnement d'épines, vers 1603
 
 
Tableau 5 : Vélasquez, L'infante Marie-Thérèse, vers 1652-1653 (la future épouse de Louis XIV)
 
Tableau 6 : Bernhard Strigel, La famille de l'empereur Maximilien Ier, après 1515 (souvenir d'une couverture d'un livre consacré aux Habsbourg)
 
Tableau 7 : Cranach l'Ancien, Les princesses Sibylle, Emilie et Sidonie de Saxe, vers 1535
 
 
Tableau 8 : Hans Holbein, Portrait d'un jeune marchand, 1541
 
 
 Tableau 9 : Hans Holbein, Jane Seymour, vers 1536/1537
 
Tableau 10 : Pierre Bruegel l'Ancien, La tour de Babel, 1563
 
Tableau 11 : Jan Vermeer, L'art de la peinture, vers 1665
 
 Tableau 12 : Willem Claesz Heda, Nature morte de petit-déjeuner avec un gobelet à couvercle, 1634
 

Tableau 13 : Jan Van Goyen, La vue de Dordrecht, 1644
 
Tableau 14 : Antoine-François Callet, Le roi Louis XVI en tenue de sacre, 1781


lundi 15 décembre 2014

n° 960 : L'Académie des Beaux Arts de Vienne

Photo 1 : Salle des védutistes italiens du XVIIIe siècle dont une belle série de Guardi

L'académie des Beaux-Arts de Vienne ++++ (n° 16 214)

Le 12 août 2014, j'ai visité l'Académie des Beaux Arts de Vienne (rebaptisée depuis peu la "pinacothèque". C'est un musée beaucooup moins célèbre que le Kuntshistorisches Museum mais qui vaut quand même le détour :

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce musée a un côté un peu "old fashion". Il est situé dans une aile de l'académie des Beaux-Arts qui est un bâtiment de l'époque François-Joseph. Comme l'endroit est peu connu, il y a très peu de touristes.

2°) Le musée possède une superbe collection de maîtres anciens italiens (Plusieurs Guardi), Hollandais (Van Goyen), Flamands (Van Dyck), allemands (Cranach, Bosch,...) et un tableau d'Hubert Robert.

3°) Il y a un superbe auto-portrait de Van Dyck peint par l'artiste quand il avait 15 ans. Impressionnant de maîtrise pour un adolescent.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans la 1ère salle du musée, il y a quelques horreurs du XIXe siècle, des traces de l'époque historiciste qui n'ont rien d'enthousiasmentes.

Photo 2 : Jérome Bosch, Le jugement dernier, après 1482

Photo 3 : Maître de Grooteschen anbetung, La déploration du Christ, vers 1510-1515
 
 Photo 4 : Lucas Cranach, Lucrèce, vers 1532

Photo 5 : Hans Maler, Portrait de Moritz Welzer von Eberstein, 1524

Photo 6 : Anthonis Van Dysck, Autoportrait, 1614

Photo 7 : Van Goyen, Voiliers sur le Schelde, 1665

Photo 8 : Samuel Van Hoogstraten, Trompe-l'oeil Nature morte, 1657

Photo 9 : Francesco Guardi, Le rivage de la piazetta à Venise, vers 1760-1765

 Photo 10 : Francesco Guardi, Le Grand canal avec une vie de Saint Siméon le Petit à Venise, vers 1780


vendredi 12 décembre 2014

n° 959 : Le Musée Rietberg de Zürich


Le Musée Rietberg de Zürich ++++ (n°16 211)

Le 16 novembre 2014, j'ai visite le musée Rietberg de Zürich.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée est installé dans et autour d'une superbe villa qui a été donné à la ville de Zürich en 1949 par le baron Eduard von der Heydt. Le jardin est vraiment très grand et très agréable.

2°) La collection la plus importante est conservée dans une extension moderne située principalement en sous-sol ce qui a évité de dénaturer le site.

3°) Les collections d'art chinois sont vraiment sublimes (des collections qui concernent surtout la Chine des Han, des Tang et des Song.

4°) Le musée possède aussi une très belle collection de l'art indien du Gandhara et de l'art précolombien.

5°) Le petit café snack situé dans la villa permet de prendre des petits repas qui ne sont pas mauvais.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai été un peu déçu par la collection d'art africain (qui concerne surtout des oeuvres du XIXe et XXe siècle).

Photo 2 : la collection d'art chinois (au 1er plan l'art Tang)

Photo 3 : vitrines céramiques chinoises Sui/ Tang/ Song

Photo 4 : Chine fin de la dynastie Shang, vaisselle rituelle, XIIe-XIe siècle avant J.-.C (bronze)


Photo 5 : Chine des Han (maquette de tour de garde)

Photo 6 : Chine des Han : maquette de porcherie

Photo 7 : Chine des Han  : maquette de meule
 
Photo 8 : Chine des Han : revers de miroir en bronze
 
Photo 9 : Chine des Wei du Nord : un chameau (Ve / début VIe siècle)
 
Photo 10 : Chine des Tang : un chameau au repos (début du VIIe siècle)
 
Photo 11 : Chine des Tang : Lion, VIIe VIIIe siècle
 
 
Photo 12 : Chine des Sui, jarre avec couvercle, VIe siècle
 
 
Photo 13 : Chine des Song du Sud, bol à thé avec feuille, XIIe siècle
 
Photo 14 : Chine des Song, coupe rituelle 

Photo 15 : Chine des Song, boîte Quingbaï, XIe XIIe siècle

Photo 16 : Chine des Song du Sud, vase Quingbai de forme Meiping, XIIe siècle


Photo 17 : Chine des Ming, Li Liufang, un sage contemplant une cascade, (1617), peinture sur éventail

Photo 18 : Inde/Pakistan, art du Gandhara : le mariage du prince Siddharta (IIIe IVe siècle)

Photo 19 : Inde/Pakistan, art du Gandhara : la tentation du Bouddha par les soeurs Mara (IIe IVe siècle)
 
Photo 20 : Art précolombien, civilisation Aztèque XVe XVIe siècle