Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 26 février 2014

n° 911 : Strange Beauty : Masters of the German Renaissance

Strange Beauty : Masters of the German Renaissance ++ (n° 15 922)

Le 22 février 2014, je suis allé visiter l'exposition "Strange Beauty : Masters of German Renaissance" à la National Gallery de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis toujours aussi enthousiasmé par certains peintres de la Renaissance allemande, notamment Holbein et Dührer.

2°) L'exposition expliquait combien l'art de la Renaissance allemande était peu apprécié en Angleterre au XIXe siècle. Un philantrope avait donné sa collection à la National Gallery au milieu du XIXe siècle mais de manière très exceptionnelle les oeuvres ont été revendues (sauf une) tant elle soulevait peu d'enthousiasme !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'exposition était payante alors qu'elle présente 75% d'oeuvres qui sont exposées d'habitude gratuitement à la National Gallery. J'ai quand même été content de revoir un tableau d'Holbein qui fait partie de la collection privée de la reine et que j'avais vu à la Queen's Gallery.

2°) Je n'ai pas trop compris pourquoi certains tableaux comme le Arnolfini Marriage de Van Eyck se retrouve dans cette exposition. Les visiteurs de la partie gratuite de la National Gallery doivent être très déçu de ne pas voir cette oeuvre emblématique de la National Gallery (tout comme les Ambassadeurs de Holbein... mais là je comprends mieux le rapport avec l'expo).

J'avais vraiment trouvé plus intéressante l'exposition "The Northern Renaissance" organisée à la Queen's Gallery que j'avais visiter en novembre 2012. (voir article du 24 novembre 2012).

mardi 25 février 2014

n° 910 : Jerusalem The Biography




Jerusalem, the Biography +++I (n° 15 921)

Le 24 février 2014, j'ai fini de lire le livre de Simon Sebag Montefiore, Jerusalem, A biography, Editions Phoenix 2012, 1ère édition : Weidenfeld et Nicolson 2011.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre prend le parti de raconter l'histoire de Jérusalem au travers de nombreux personnages avec parfois des détails très cocaces sur certains d'entre eux. J'ai ainsi découvert le personnage de Orde Wingate, un britannique qui a été l'équivalent sionniste de Lawrence d'Arabie... avec la même touche de folie. On apprend par exemple qu'il recevait ses invités dans la tenue d'Adam (pages 541-545).

2°) Simon Sebag Montefiore connaît très bien son sujet. Il est issu d'une famille juive britannique qui a joué un rôle prépondérant à Jérusalem depuis le XIXe siècle.

3°) L'ouvrage essaie de ne pas trop prendre partie et explique aussi bien le point de vue des Juifs que des Arabes de Palestine... Pas évident !

4°) L'ouvrage contient de nombreux documents (photo, cartes) qui sont un bon compléments de l'ouvrage.

5°) J'ai un peu mieux compris les principales étapes de l'histoire de Jérusalem entre le Déclaration Balfour et la Guerre des 6 jours de 1967. Je n'avais pas bien compris jusqu'ici l'importance du rôle du roi de Jordanie Abdallah Ier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans les premiers chapitres, l'ouvrage ne se distancie pas assez du contenu de la Bible hébraïque et de la Bible chrétienne pour raconter les premiers siècles de Jérusalem. Il ignore presque complètement les travaux des archéologues qui sont passionnants sur ce sujet.

vendredi 21 février 2014

n° 909 : Pompéi

Pompéi + (n° 15917)

Le vendredi 21 février 2014, je suis allé voir le film Pompéi

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Je n'ai pas trouvé l'histoire crédible à de nombreux points de vue : le scénario (avec une gueguerre entre un gladiateur et deux dirigeants romains) et surtout l'idée d'un pseudo pronvicialisme à Pompéi anti-Romain (c'est absolument stupide au Ier siècle après Jésus-Christ... A l'époque de la république pourquoi pas).

2°) Le film ne permet absolument pas de comprendre les différentes phases qui ont conduit la ville de Pompéi à être enseveli par le volcan. C'est pourtant un cas d'école pour les vulcanologues. La catastrophe a commencé par un dépôt de nuée de cendres alors que cela n'apparaît pas du tout dans le film. Bref d'un point de vue historique, c'est un film affligeant...

3°) L'actrice qui joue Cassia, Emily Browning, ne m'a pas convaincu.

Ce que j'ai aimé quand même :

1°) L'acteur anglais qui joue le gladiateur Milo, Kit Harington, est bien sympathique. Il a une petite ressemblance avec Orlando Bloom avec 9 ans de moins. Le jeu d'acteur avec Adewale Akinnoye-Agbaje qui interprète Atticus est de bonne qualité.

2°) C'est quand même un film intéressant pour travailler sur une ville romaine avec des reconstitutions bien faites.

3°) C'était le premier film que j'allais voir en 3D (j'avais éviter cela jusque-là). C'est une expérience amusante.



mercredi 12 février 2014

n° 908 : Theodora


Theodora de Haëndel au Théâtre des Champs Elysées ++++ (n° 15 908)

Lundi 12 février, j'ai vécu un long moment de bonheur en allant entendre l'oratorio de Haëndel Theodora.

Ce que j'ai adoré :

1°) L'interprète de Didymus, le contre-ténor, Tim Mead est sublime. Je l'avais déjà remarqué à propos de son interprétation dans le Messie de Haëndel en décembre 2011

2°) L'orchestre "The English Concert" dirigé par Harry Bicket était parfait.

3°) Rien à dire non plus concernant les interprètes de Theodora (Rosemary Joshua), Irene (Sarah Connolly).

4°) Le livret de cet oratorio qui évoque une martyre chrétienne pourrait sembler n'avoir rien de très palpitant, or la composition de Haëndel rend cet oratorio passionnant à suivre. On ne s'ennuie pas !

5°) Dans la 2e partie et la 3e partie, les duos entre Didymus et Theodora sont superbes.

Ce que j'ai un peu moins aimé :

1°) L'interprète de Septimius, le ténor Kurt Streit, a donné une version très germanique du texte... anglais.

2°) Neal Davies, le baryton-basse qui interprétait Valens, surjouait un peu son rôle.

Ce que j'ai adoré :

lundi 3 février 2014

n° 907 : The 13 problems

 
The 13 problems d'Agatha Christie ++ (n°15 899)

Le 13 novembre 2014, j'ai fini de lire (cela fait 2 mois) le livre d'Agatha Christie, The 13 problems, Harper, 2002, 1ère édition, 1932.

Ce que je n'ai pas trop aimé :

1°) Il s'agit en fait d'une receuil de petites énigmes policières très courtes. Je ne suis pas globalement fan des nouvelles.

2°) Je me suis ennuyé pendant pas mal de ces nouvelles

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Il y a une des enquêtes qui se passent dans la Cornouaille. J'ai découvert qu'il existait un patois local.