Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 31 août 2011

n° 747 : Wellington

Wellington. The Iron duke +++I (n° 15 012)

Le 31 août 2011, j'ai fini de lire le livre de Richard HOLMES, Wellington, The Iron duke, Harper Perennial, 2007, (1ère édition 2003)

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre passionnant sur un personnage qui a beaucoup contribué à la défaite de Napoléon : Arthur Wellesley, comte puis du de Wellington (il n'a pris ce nom qu'au cours de la campagne d'Espagne en 1809).

2°) J'ai tout appris concernant les campagnes menées par Arthur Wellesley en Inde où son frère Richard était gouverneur-général (ce qui aide un peu). Par la suite, Richard a été ministre des affaires étrangères mais il a dû démissionner à cause de frasques sexuels.

3°) L'ouvrage est passionnant pour suivre les campagnes militaires au Portugal et en Espagne entre 1808 et 1814. On peut voir des cartes très claires qui permettent de bien comprendre les batailes.

4°) Le récit de la bataille de Waterloo est aussi passionnant.

5°) L'ouvrage montre le rôle joué par Wellington au moment des défaites françaises de 1814 et 1815. On voit que Wellington ne tenait pas à l'affaiblissement de la France. Il aurait même aimé en 1814 que Napoléon reste à la tête du pays...

6°) On apprend un peu mieux le rôle joué par Wellington en tant que 1er ministre pour l'émancipation des catholiques en 1829 (ce qui lui a valu une haine de la part d'une partie importante des Anglicans).

7°) Wellington a aussi été très impopulaire en raison de son hostilité aux réformes voulues par le mouvement chartiste.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage est très évasif sur la période 1830-1852, c'est-à-dire du moment où Wellington cesse d'être Premier Ministre jusqu'à sa mort. Cela représente tout de même 22 ans qui sont traité en près de 20 pages (des pp. 283 à 303). Le livre que j'ai lu sur la reine Victoria il y a quelques mois avait insisté sur les liens très forts entre la reine et le grand stratège (voir l'article du 5 octobre 2010)

2°) Je n'ai pas aimé lire certaines erreurs : p. 281, Charles X est désigné comme le fils de  Louis XVIII !

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