Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

lundi 25 octobre 2010

n° 661 : les amours imaginaires


Les amours imaginaires ++I (N°14 702)
Le 25 octobre 2010, je suis allé voir le film Les amours imaginaires.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film frais qui rappelle ces moments indécis de la jeunesse où on se cherche. Ces petits gestes et ces enflamments du coeur caractéristique de la tranche d'âge 15-25 ans. C'est assez bien rendu. Le film est un peu un hymne à la jeunesse... ce qui explique l'intérêt que lui porte les générations plus anciennes.
2°) Les personnages de Francis et Marie, les deux rivaux qui luttent pour chercher des preuves d'un intérêt de la part de Nicolas sont touchants
3°) L'accent québecois plus ou moins prononcé de certains intervenants est un vrai plaisir à entendre
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des scènes d'une mièvrerie pesante : par exemple l'utilisation de la statue du David de Miche-Ange pour mettre en valeur Nicolas.
2°) Le film traîne un peu. Ca finit par tourner un peu en rond à la fin.
3°) Les interventions de personnages qui coupent le récit du film sont amusantes mais cela rompt parfois aussi l'intrigue générale.
4°) Sur le fond, je pense que j'ai -dans la vie réelle- horreur des personnages qui comme Nicolas joue au jeu du chat et de la souris avec les sentiments des autres. Je fuis ce genre de personne qui sont profondement narcissique... et pas très intéressante.
Xavier Dolan (le réalisateur du film et l'acteur qui joue Francis) a 21 ans. Il a donc une longue carrière devant lui.

vendredi 22 octobre 2010

n° 660 : Elle s'appelait Sarah


Elle s'appelait Sarah ++++ (N°14 699)
Le 22 octobre 2010, je suis allé voir le film "Elle s'appelait Sarah".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film qui parle de la râfle du Vel d'hiv le 16 juillet 1942 en montrant la trace de ce triste moment de notre Histoire nationale. Le film -tout comme le film la "râfle" l'an dernier que je n'ai pas vu- montre de manière très réaliste une reconstitution des arrestations et des conditions de vie terribles dans le Vel d'Hiv.
2°) J'ai beaucoup aimé un passage du film dans lequel on voit une jeune journaliste américaine affirmé son dégoût pour les Français qui ont laissé faire : la réponse qui lui est faite est très intéréssante : qu'aurait-elle fait elle-même. Il est tellement facile de juger a posteriori. L'Histoire n'est pas simple.
3°) On ne peut s'empêcher de ressentir un malaise en voyant la police et la gendarmerie française mené les arrestations et s'occuper de la gestion des camps. On comprend que la participation à un stage au Mémorial de la Shoah fasse partie du cursus obligatoire pour la formation des officiers de la police française...
4°) J'ai retrouvé avec plaisir des lieux que je connais bien : la crypte du Mémorial de la Shoah, le mur des noms, le mémorial des enfants déportés, mais aussi le Pont Louis-Philippe.
5°) Kristin Scott-Thomas est une actrice d'un très grand talent. Une règle semble s'imposer : les artistes féminines franco-britanniques (je pense à Charlotte Rampling ou à Jane Birkin) ont quelque chose de très particulier qui les place au-dessus des autres.
6°) Le film avec les travaux de l'appartement de la rue de Saintonge est emblématique du mouvement de rénovation et de restructuration que connaît le Marais depuis quelques années. Le quartier connaît une transformation profonde avec des effets qui ne sont pas tous positifs...
7°) Le film rappelle de manière très précise qu'il a fallu attendre la présidence de Jacques Chirac pour que la France se sente une part de responsabilité dans la déportation de 76 000 Juifs vers l'Allemagne.
8°) Cela fait plusieurs semaines que j'ai envie de voir ce film car le blog de mon ami Vincent Roger avait attiré mon attention et donc j'attendais que le film sorte.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film à la fin nous donne un peu le tournis en nous faisant passer de Paris à New York puis à Florence.

mercredi 20 octobre 2010

n° 659 : Etre maire à Paris


Etre maire à Paris +++I (N°14 697)

Le 20 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Dominique BERTINOTTI (entretien avec Jean FERREUX), Etre maire à Paris, Editions Tétraèdre, 2010.

Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre a été écrit par la maire du 4e arrondissement, Dominique Bertinotti, qui est un personnage qui m'a toujours paru un peu énigmatique et avec laquelle je n'ai jamais pu m'empécher d'avoir une distance. Ce livre permet d'en savoir un peu plus sur elle sans tomber dans le "people" auquel se livre certains de nos politiques. J'ai été réconforté d'apprendre que Mme Bertinotti revendiquait une certaine timidité lors de ces débuts en politique (page 67). Etant moi-même relativement timide, cela m'a aidé à comprendre certaines maladresses et le côté "cassant" qui lui est assez souvent reproché par des personnes d'horizons très variés.

2°) J'ai été très intéressé par son parcours personnel. Etant moi-même un enseignant d'histoire-géographiedu secondaire, j'ai suivi attentivement ce qu'elle nous livre de son passé d'étudiante en histoire puis d'enseignante. Cela rend le personnage sympathique et je suis assez d'accord avec elle quand elle regrette le trop grand nombre de politiques qui n'ont jamais vu autre chose que la vie politique et qui en ont fait leur seule profession. En ce qui concerne les recherches historiques, j'ai été très  attentifs aux centres d'intérêt des recherches faites par Mme la maire (le milieu syndical avant la 1ère guerre mondiale) même si pour ma part je me suis plutôt intéressé à des sujets fort éloignés (je suis médiéviste spécialisé dans l'histoire du royaume de Sicile au XIIe siècle. Il est vrai que la vie politique à la cour de Palerme était passionnante aussi à cette époque).

3°) Mme Bertinotti reconnaît qu'elle a pu agacer quand elle a travaillé pour François Mitterrand. J'ai un ami très proche qui a été conseiller spécial de François Mitterrand à la fin de son second septennat et je peux confirmer que la maire du 4e n'a pas gardé que des amis ! Lui comme elle, semblent cependant garder un souvenir durable des échanges qu'ils ont pu avoir avec François Mitterrand. Cet homme avait une profondeur qui a marqué, voire fasciné tous ceux qui l'ont approché. Voilà qui m'interpèle à chaque fois car j'avoue n'avoir jamais ressenti aucun attrait pour ce personnage dont le machiavélisme m'a toujours sidéré. Il est vrai cependant qu'en ce qui concerne la "profondeur" nous n'avons pas été gâté depuis.

4°) Cet ouvrage contient des analyses qui me permettent de comprendre en quoi chacun est façonné par des convictions et un tempérament qui relèvent à la fois de l'éducation et des convictions personnelles. Mme Bertinotti semble avoir gardé intact une foi en l'Homme. Elle évoque page 76 une "indéfectible confiance en l'être humain". J'ose avouer pour ma part qu'une (trop) grande passion pour l'Histoire et l'approche du monde politique (j'ai eu la chance ou la malchance de cotoyer à Sce po des étudiants qui se programmaient déjà pour une "carrière" politique) m'ont conduit plus que jamais à me détourner de toute envie de faire de la politique et de me présenter à une élection. Le temps passant, je crois que ce sentiment ne fait que croître. J'en viens même ces derniers temps à me demander si je dois continuer à aller voter pour les élections nationales.

5°) Dominique Bertinotti n'hésite pas à se "lâcher" sur le milieu hyper machiste de la section socialiste du PS à l'époque où elle y est rentrée (la fin des années 1980). Certains passages sont assez savoureux.

6°) J'ai découvert quelques points communs avec Mme Bertinotti. Ses parents ont été enseignants dans le primaire à Aubervilliers et elle a -un peu- vécu dans cette ville. Cela n'a jamais été mon cas mais j'y suis né et ma famille maternelle est originaire de cette ville qui malheureusement à une triste réputation (comme de nombreuses villes de l'immédiate périphérie Nord et Est de Paris). J'ai des ancêtres albertivillariens sur plusieurs dizaines de générations et je ne peux m'empêcher de ressentir une solidartié avec tout ce qui touche à cette ville.

7°) Autre point commun (mais inversé), la maire nous montre combien par son éducation et sa jeunesse, elle s'est toujours sentie de gauche. Pour ma part, mon éducation a été profondément ancrée dans le camps opposé. Mes parents ont été membre du RPR dès sa création en 1977 et j'ai baigné toute mon enfance dans une section de ce parti. Les premières manifestations dont je me rappelle sont celle de 1984 contre la loi Savary. De même par la suite, en décembre 1986, je faisais partie (à 16 ans) des rares lycéens qui refusaient de faire grève et qui donc obligeaient les profs non grévistes à faire cours. Celle qui est par la suite devenue ma meilleure amie, Corinne, s'en rappelle puisqu'à l'époque nous nous sommes fait la gueule pendant plus d'un an. Elle est depuis devenue institutrice profondément ancrée à gauche ce qui ne nous empêche pas d'être de très vieux amis malgré nos différences de point de vue (j'ai été témoin de son mariage en 2007 à une époque où pourtant nos divergences avaient retrouvé un certain paroxysme).

8°) Il s'agit d'un livre d'entretiens mais malgré cela le livre est très bien écrit avec un style à la fois clair et pertinent... ce qui est loin d'être toujours le cas parmi les politiques.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser que cet exercice de vérité masque certaines réalités. Je ne suis pas sûr que les relations de confiances décrites avec le maire de Paris ne relèvent pas seulement de la langue de bois. De nombreux témoignages m'ont fait comprendre qu'entre la garde rapprochée de Bertrand Delanoë et la maire du 4e, les tensions étaient fréquentes (Je tairais bien sûr mes très nombreuses sources sur le sujet !).

2°) Madame Bertinotti parle assez longuement de son cabinet et de son personnel administratif. Je m'étonnne qu'elle ne dise pas un mot de son équipe municipale élue (sauf en remerciement page 115). On trouve à ses côtés plusieurs adjoints et conseillers municipaux avec lesquels je ne partage pas les mêmes convictions politiques mais qui sont vraiment des personnes de qualité (pour n'en citer qu'un je citerai le 1er adjoint Jean-Louis Pourriat).

3°) Madame Bertinotti a des propos très sévères sur le système éducatif français dont elle dénonce le côté "castrateur". J'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'elle propose car pour vivre le débat de l'intérieur je continue à me poser quelles solutions sont possibles alors que la profession à laquelle j'appartiens à (oserais-je l'écrire) parfois beaucoup de mal à se remettre en cause.

 4°) Mme Bertinotti évoque une recherche sous la tutelle d'Alfred Grosser sans en dire plus. J'ai pour ma part une énormé tendresse pour ce monsieur d'une très grande humanité. Je me rappelle avec une grande nostalgie les commentaires de l'actualité qu'il donnait chaque semaine à la fin des années 1980 en nous conseillant parfois d'aller voir des vieux classiques du cinéma américain des années 50 au lieu de nous plonger dans des manuels rébarbatifs.

Un livre donc que j'ai trouvé vraiment passionnant et que tous ceux qui s'intéressent au 4e arrondissement devraient s'empresser de lire.

P.S. J'ai en plus la chance d'avoir un exemplaire dédicacé de la maire mais par discrétion je tairais le contenu de la phrase écrite par la première édile de ma ville.

P.S. (bis) : grâce à la campagne des municipales de 2008, j'ai découvert la personnalité d'un autre élu du 4e arrondissement : Vincent Roger et je continue à lui porter une amitié fidèle car je sais ces grandes qualités humaines sans avoir besoin de lire un ouvrage à son sujet.

mardi 19 octobre 2010

n° 658 : Socialism


Socialism +++ (N°14 696)
Le 18 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Michael NEWMAN, Socialism, Oxford University Press, 2005 (collection A Very Short Introduction)
Ce que j'ai aimé :
1°) L'auteur fait un point intéressant sur la genèse des courants socialistes en faisant un résumé très bien fait relatifs aux débuts du socialisme dans au XIXe siècle.
2°) Je ne me rappelait plus d'un de ces premiers penseurs socialistes appelé Cabet. Il a vécu de 1788 à 1856. Un français qui s'est inspiré de l'Utopie de Thomas More pour écrire "Un Voyage en Icarie". D'après le livre page 8, les partisans de Cabet ont été 100 000  à 200 000.
3°) Je ne savais pas que Fourier était homophobe et anti-féministe (page 15).
4°) L'auteur fait un développement important et intéressant sur l'expérience sociale démocrate en Suède et sur l'expérience communiste à Cuba.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) En fin de livre l'auteur englobe dans le socialisme les mouvements féministes et écologistes comme si par nature ils étaient partie intégrante du socialisme ce qui est discutable bien sûr.
2°) L'auteur ne parle pas beaucoup des populations victimes de la répression à Cuba.

samedi 16 octobre 2010

n° 657 : Le Kunsthalle de Hambourg


Le Kunsthalle de Hambourg ++++ (N°14 692)
Le 5 août 2010, je suis allé visiter le Kunstalle (musée des Beaux Arts) de Hambourg.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce musée des Beaux Arts possède une collection très variée comme j'ai essayé de le montrer avec les photographies qui illustrent cet article.
2°) Le musée a été complètement rénové et les salles mettent bien en valeur les tableaux avec la présence par exemple de sculptures.
3°) On peut y voir le tableau le plus connu de Caspar-David FRIEDRICH qui est le peintre le plus emblématique du romantisme allemand.
4°) Le musée possède de superbes tableaux du peintre Emil NOLDE que j'ai découvert grâce à l'exposition qui lui a été consacrée il y a deux ans au musée du Luxembourg. (voir article du 10 décembre 2008)
5°) Je me suis particulièrement arrêté pour admirer un tableau de Philippe DE CHAMPAIGNE (voir ci-dessous).
6°) J'ai aussi prêté beaucoup d'intérêt à un tableau de JONGKIND (voir à nouveau ci-dessous).
7°) J'ai découvert qu'avant 1914, plusieurs peintres français (MARQUET, VUILLARD) avaient l'habitude de séjourner dans Hambourg, grande ville industrielle d'Europe. Une tradition qui s'est perdue avec la Première guerre mondiale.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La librairie du musée est un peu décevante. Il est difficile de se procurer des reproductions des oeuvres du musée.

Philippe DE CHAMPAIGNE, Louis XIV faisant bénir sa couronne et son sceptre par la mère de Dieu, 1643


Caspar-David FRIEDRICH, Le voyageur contemplant une mer de nuages, 1818.

  
Joahn Barthold JONGKIND, La Seine près du Pont-Marie, 1851.

 Emil NOLDE, Un remorqueur sur l'Elbe, 1910.

Albert MARQUET, Dans le port de Hambourg, 1909.

Edouard VUILLARD, vue sur le Jungfernstieg depuis l'Alsterdamm, 1913.

jeudi 14 octobre 2010

n° 656 : Le Château d'Elseneur (Helsingor Slot)



 Le château d'Elseneur (Helsingør slot)++ (N°14 690)

Le 2 août 2010, je suis allé visité le château d'Elseneur (Helsingor) situé au nord de Copenhague sur le détroit du Sund.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un lieu très symbolique. Shakespeare a placé son drame Shakespeare dans ce château. De plus, c'est au niveau de ce château que les navires marchands devaient payer les droits de péages pour payer les droits de péage pour utiliser ce passage maritime.

2°) On peut avoir depuis ce château une belle vue vers la Suède.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce château a longtemps été une caserne. Le décor intérieur n'est pas particulièrement intéressant.

2°) Le château est dans un espèce de no-man's land pas très agréable à traverser.



samedi 9 octobre 2010

n° 655 : Le château de Schwerin


Le château de Schwerin + (N°14 687)

Le 6 août 2010, j'ai visité le château de Schwerin en Poméranie Occidentale-Mecklembourg (République Fédérale d'Allemagne).

Ce que je n'ai pas trop aimé :

1°) C'est un château entièrement refait au XIXe siècle dans le genre grosse choucroute.

2°) La déco intérieure est de la même trempe. Tout le bon goût du XIXe siècle !

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) La vue depuis le lac n'est pas trop moche. Elle vaut le coup d'oeil.

n° 654 : Le port de Hambourg

 

Le port de Hambourg ++++ (N°14 686)

En août 2010, j'ai visité Hambourg. Cela m'a permis de voir le port qui est le 2e d'Europe par son trafic.

Ce que j'ai aimé :
1°) La visite en bateau que j'ai faite le 4 août 2010 m'a permis de découvrir une grande partie du port : les zones de stockage, les grues pour charger et décharger, les anciennes raffineries, la zone de construction navale. Vraiment passionnant !

2°) J'ai aussi pu voir le chantier du bâtiment de la future salle de l'Elb-philarmonie. Impressionnant.
3°) Le 5 août j'ai pu faire des photos alors que le ciel était menaçant. Avec les grues desaffectées en arrière-plan, cela donnait un effet superbe.

4°) Comme le dit la devise que l'on peut voir sur le port : Jeder Mensch braucht seinen Hafen ("=Chaque homme a besoin de son port")...





Le chantier de l'Elbphilarmonie

"Chaque homme a besoin de son port"

vendredi 8 octobre 2010

n° 653 : Un homme qui crie


Un homme qui crie +++ (N°14 685)

Le 8 octobre 2010, je suis allé voir le film "Un homme qui crie".

Ce que j'ai aimé :
1°) J'avais vu la bande annonce de ce film qui m'avait intéressé car elle évoquait la guerre civile au Tchad, un pays à propos duquel je m'étais passionné quand j'étais ado. Je m'étais créé un énorme dossier avec toutes les coupures de presse à l'époque de la guerre entre Hissène Habré et Goukouni Wedeye. La guerre évoquée  dans ce film porte sur une période plus récente, mais j'ai été très intéresé par l'évocation des conflits que connaît ce pays.

2°) On aurait pu tomber dans un film qui serait tombé uniquement dans le tragique des massacres de la guerre civile. Or, en fait, on est surpris de découvrir un film qui porte principalement sur un thème tout autre : les relations père/fils avec ici des silences et des jalousies réciproques qui sont très intéressantes. Le père n'accepte pas que son fils lui prenne son emploi à la piscine d'un grand hôtel et cela finit plutôt mal.

3°) Il y a des scènes qui montrent la brousse tchadienne qui sont très belles.

4°) Le film nous permet de comprendre que beaucoup de pays d'Afrique sont des lieux de mélanges internationaux : on voit parmi les personnages un Congolais et une Malienne.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Les acteurs ne sont pas super-pro. Notamment la maman a des temps morts dans ses prises de parole dont on se demande parfois si elles sont toutes bien voulues.

mercredi 6 octobre 2010

n° 652 : Frederiksborg Slot


Frederiksborg slot ++++ (N°14 673)

Le 2 août 2010, j'ai visité Frederiksborg slot à Hillerod à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Copenhague (au Danemark)

Ce que j'ai aimé :
1°) Le site est vraiment superbe avec de magnifique vue depuis le lac d'Hillerod.

2°) Le palais a eu partie brûlé au XIXe siècle mais il a gardé un aspect qui montre bien à quoi il ressemblait au XVIe-XVIIe siècle.

3°) J'ai beaucoup aimé la petite salle d'audience (qui n'a pas brûlé au XIXe ) qui permettait au roi Christian IV de recevoir des audiences hors du château dans une petite salle reliée par une galerie.

4°) Le château évoque l'histoire du Danemark et cela permet de faire un parcours ) travers les différents monarques de ce pays.

5°) Les jardins à la française valent aussi le coup d'oeil.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) La grande salle de réception fait un peu tape-à-l'oeil version XIXe siècle.


mardi 5 octobre 2010

n° 651 : Queen Victoria


Queen Victoria +++ (N°14 672)

Le 3 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, Queen Victoria, Harper Collins, 2000.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne connaissais pas grand chose de la jeunesse de la reine Victoria. Il est étonnant de se rendre compte, combien son destin a tenu a peu de chose. Elle a été la seule fille du 4e fils de George III, le duc de Kent qui est mort l'année qui a suivi.

2°) On reste impressionné par l'amour délirant de Victoria pour son mari Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Je reste scotché par ce qu'on peut lire page 109 : une lettre adressée par Victoria à un de ses fils "None of you can ever be proud enough of being the child of such a Father who has not his equal in this world -so great, so good, so fautless. Try... fo follow in his footsteps and don't be discouraged, for to be really in everything like him none of you, I am sure, will ever be. Try, therefore, to be like him in some points, and you will have acquired a great deal".

3°) On apprend que la reine Victoria ayant été la fille d'une allemande et étant marié avec un allemand parlait parfaitement l'allemand. A cela s'ajoute le fait que sa fille aînée Victoria a épousé Frédéric III, brièvement empereur en 1888. Victoria était donc la grand-mère de l'empereur Guillaume II qui est venu en 1901 assister aux dernières heures de la reine d'Angleterre.

4°) L'ouvrage est intéressant en ce qui concerne les relations avec les Premiers ministres : la reine subissait parfois les changements contre sa volonté. Elle a eu des relations orageuses avec Palmerston.

5°) On se rend compte que Victoria n'a pas toujours été très populaire notamment en raison de son dégoût pour les apparitions publiques.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Cette biographie est un peu vieillotte... On aimerait en savoir plus sur ce que Victoria a ressenti envers les transformations techniques qu'a connu son pays pendant son long règne.

2°) L'ouvrage évoque assez longuement le personnage de John Brown, le domestique dont Victoria a été très proche dans les années qui ont suivi la mort du prince Albert jusqu'à sa propre mort en 1883. On ne comprend pas bien cependant la nature de leur relation.

dimanche 3 octobre 2010

n° 650 : Rosenborg Slot


 Rosenborg slot ++++ (N°14 680)

Le 31 juillet 2010, je suis allé visiter le palais de Rosenborg (Rosenborg slot) à Copenhague au Danemark.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un superbe palais royal qui date de l'époque du règne du roi Christian IV qui a régné au Danemark à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle (de 1588 à 1648). Le palais conserve encore une architecture et un décor intérieur qui sont en grande partie de cette époque. C'est "dans son jus", comme la dit un touriste français croisé dans cette salle, de manière pas très élégante mais qui a le mérite d'être claire.

2°) Il y a quelques salles superbes, notamment la grande salle du trône (voir photo ci-dessous).

3°) Dans le sous-sol, on peut voir les joyaux de la couronne (voir autre photo ci-dessous).

4°) Autour du palais, on trouve un jardin qui est très agréable surtout qu'il se trouve légèrement au nord du centre de Copenhague. Un endroit fort agréable pour pique-niquer... quand il fait beau.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) La caisse propose un billet jumelé avec une visite du palais d'Amalienborg slot. La partie que l'on peut visiter grâce à ce billet au palais d'Amalienborg est celle relative à l'histoire récentre de la famille royale danoise. A réserver uniquement aux amateurs de Point de vue Images du monde !


samedi 2 octobre 2010

n° 649 : Aucun de nous ne reviendra

 Aucun de nous ne riviendra (N°14 679)

Le 20 septembre 2010, j'ai fini de lire le livre de Charlotte DELBO, Aucun de nous ne riviendra, Auschwitz et après I, Les éditions de minuit, 1970.

Je ne peux pas donner de note à ce livre. C'est un des témoignages les plus pesants et les plus lourds à porter que j'ai lu sur la question. Le bout du bout de l'horreur... On ne peut pas vraiment dire que l'on prend un quelconque plaisir à lire cet ouvrage mais c'est justement pour une fois ce qui fait son intérêt.