Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 22 octobre 2010

n° 660 : Elle s'appelait Sarah


Elle s'appelait Sarah ++++ (N°14 699)
Le 22 octobre 2010, je suis allé voir le film "Elle s'appelait Sarah".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film qui parle de la râfle du Vel d'hiv le 16 juillet 1942 en montrant la trace de ce triste moment de notre Histoire nationale. Le film -tout comme le film la "râfle" l'an dernier que je n'ai pas vu- montre de manière très réaliste une reconstitution des arrestations et des conditions de vie terribles dans le Vel d'Hiv.
2°) J'ai beaucoup aimé un passage du film dans lequel on voit une jeune journaliste américaine affirmé son dégoût pour les Français qui ont laissé faire : la réponse qui lui est faite est très intéréssante : qu'aurait-elle fait elle-même. Il est tellement facile de juger a posteriori. L'Histoire n'est pas simple.
3°) On ne peut s'empêcher de ressentir un malaise en voyant la police et la gendarmerie française mené les arrestations et s'occuper de la gestion des camps. On comprend que la participation à un stage au Mémorial de la Shoah fasse partie du cursus obligatoire pour la formation des officiers de la police française...
4°) J'ai retrouvé avec plaisir des lieux que je connais bien : la crypte du Mémorial de la Shoah, le mur des noms, le mémorial des enfants déportés, mais aussi le Pont Louis-Philippe.
5°) Kristin Scott-Thomas est une actrice d'un très grand talent. Une règle semble s'imposer : les artistes féminines franco-britanniques (je pense à Charlotte Rampling ou à Jane Birkin) ont quelque chose de très particulier qui les place au-dessus des autres.
6°) Le film avec les travaux de l'appartement de la rue de Saintonge est emblématique du mouvement de rénovation et de restructuration que connaît le Marais depuis quelques années. Le quartier connaît une transformation profonde avec des effets qui ne sont pas tous positifs...
7°) Le film rappelle de manière très précise qu'il a fallu attendre la présidence de Jacques Chirac pour que la France se sente une part de responsabilité dans la déportation de 76 000 Juifs vers l'Allemagne.
8°) Cela fait plusieurs semaines que j'ai envie de voir ce film car le blog de mon ami Vincent Roger avait attiré mon attention et donc j'attendais que le film sorte.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film à la fin nous donne un peu le tournis en nous faisant passer de Paris à New York puis à Florence.

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