Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 29 septembre 2010

n° 648 : La résistance expliquée à mes petits-enfants



La résistance expliquée à mes petits-enfants de Lucie Aubrac ++++ (N°14 676)

Le 10 septembre 2010, j'ai fini de lire le livre de Lucie AUBRAC, La résistance expliquée à mes petits-enfants, Seuil, 2000.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un témoignage très pédagogique (Lucie Aubrac était professeur d'histoire-géographie) à propos de ce qu'était la Résistance contre les idées nazies dans la France occupée entre 1940 et 1944.

2°) C'est un texte d'un grand humanisme qui nous réconcilie -si besoin était- avec le genre humain.

3°) Il y a un témoignage intéressant sur le fait qu'en classe les élèves avaient faim et somnolaient en classe (page 37).

4°) Pour le projet auquel je participe sur les femmes dans la Résistance, il y a un passage très intéressant à propos de l'importance de ce rôle pages 28-29.

5°) La couverture a changé par rapport à celle qui apparaît en tête de cet article... Elle fait beaucoup moins neu-neu (notamment pour les élèves).

6°) Un format idéal pour des élèves qui n'aiment pas lire : l'ouvrage ne fait que 60 pages.

samedi 25 septembre 2010

n° 647 : Notre jour viendra


Notre jour viendra +++I (N°14 672)

Le 24 septembre je suis allé voir le film Notre jour viendra

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film qui permet de manière onérique, mais aussi violente, que toute personne qui subit rejet et mépris est conduite à ressentir un haine destructrice.

2°) Le film doit nous faire prendre conscience qu'un humour un peu facile à l'égard des roux, des blondes, ou d'autres fait autant souffrir que d'autres types de rejet qui eux sont officiellement réprouvés (racisme, antisémtisme,...).

3°) Une très belle qualité photo, notamment des sites industriels.

4°) Je ne suis pas toujours fan de Vincent Cassel mais dans ce film je trouve qu'il montre une vraie maturité qui lui permet de mêler de matière très subtile force et fragilité.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film tourne parfois dans le voyeurisme en matière de sexe et de violence gratuite (âmes sensibles s'abstenir).

vendredi 24 septembre 2010

n° 646 : Des hommes et des dieux



Des hommes et des dieux ++++ (N° 14 671)

Le 23 septembre 2010, je suis allé voir le film Des hommes et des dieux.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film apaisant qui (re)donne confiance dans le genre humain en montrant des hommes qui malgré la faiblesse de leur humanité réussisse à s'élever au dessus de leurs conditions.

2°) Le film tout en montrant la force du christianisme permet aussi de se rappeler que l'Islam est une religion tolérante qui a les mêmes valeurs fondamentales que le christianisme.

3°) Le film rappelle s'il était besoin que l'Algérie a connu un vrai drâme pendant la guerre civile des années 1990.

4°) Michael Londsdale est absolument génial.

mercredi 15 septembre 2010

n° 645 : La traversée du mal


La traversée du mal ++++ (N° 14 662)

Le 7 septembre 2010, j'ai fini de lire le livre de Germaine TILLION, La traversée du mal, Arléa, 2000 (1ère édition, 1997)

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un témoignage passionnant à la fois sur la Résistance et la sur la guerre d'Algérie.

2°) J'ai beaucoup aimé la conclusion "J'ai de l'ambition pour l'humainté : je voudrais qu'elle survive, qu'elle ne s'extermine pas elle-même, et crois qu'il y a de bons côtés chez les humains, et que ces bons côtés peuvent devenir dominants" (page 124).

3°) Germaine Tillion a des propos très sévères sur François Mitterrand qui était garde des sceaux en 1957 et qui n'a pas démissionné quand des Algériens ont été condamnés à mort. (page 92).

4°) Germain Tillion est interrogée par Jean Lacouture qui a parfois tendance à l'interrompre pour sortir sa science mais il se fait rabrouer à plusieurs reprises....

vendredi 10 septembre 2010

n° 644 : La traversée de la nuit


 La traversée de la nuit ++++ (N°14 657)

Le 1er septembre 2010, j'ai fini de lire le livre de Géneviève DE GAULLE-ANTHONIOZ, La traversée de la nuit, points seuil 2010, 1ère édition Seuil 1998.

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme Odette ELINA, il s'agit d'un témoignage sur la vie dans les camps de concentration pendant la 2nde guerre mondiale. A nouveau, il s'agit d'un témoignage poignant qui nous permet d'avoir une idée de la vie dans le camp de Ravensbrück.

2°) Le témoignange de Geneviève De Gaulle Anthonioz est beaucou plus optimiste que celui d'Odette ELINA car elle raconte de nombreux épisodes qui montrent la solidarité entre les prisonnières.

3°) On apprend grâce à ce livre une partie de la destinée de la famille de Gaulle. Geneviève, fille du frère du général a été déportée. La mère du général (et donc la grand-mère de Geneviève est morte de maladie dans l'été 1940).

4°) C'est un ouvrage qui lui aussi est idéal pour un public scolaire (il ne fait que 81 pages).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Geneviève De Gaulle n'explique peut-être pas assez pourquoi vers la fin de son internement elle a été
davantage ménagée : elle devait servir les dirigeants nazis en cas de possibilité de marchandage avec le général De Gaulle.

vendredi 3 septembre 2010

n° 643 : Sans fleurs, ni couronnes


Sans fleurs, ni couronnes +++I (N°14 650)

Le 30 août 2010, j'ai fini de lire le livre d'Odette ELINA, Sans fleurs, ni couronnes, Mille et une nuits, 2006, (1ère édition, 1947).

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un témoignage poignant sur la vie à Auschwitz. Odette ELINA nous montre malheureusement combien dans ce camp où ceux qui n'étaient pas immédiatement exterminés étaient complètement déshumanisés se comportaient atrocement entre eux.

2°) Les dessins faits par l'auteure elle-même permette aux élèves de mieux s'appropier ce témoignage.

3°) Ce témoignage est un exemple du fait qu'écrire pour raconter est une façon de résister contre la barbarie et c'est le sujet qui m'intéresse plus particulièrement en ce moment.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) On peut être déboussoler par l'aspect très décousu du récit.

2°) Il y a d'autres témoignages sur la vie dans les camps qui montrent un peu plus de solidarité entre les prisonniers et il faut admettre que c'est un peu plus réconfortant...