Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 11 mai 2010

n° 622 : De l'Allemagne, de la France

De l'Allemagne, de la France +++ (N°14 535)

Le 11 mai 2010, j'ai fini de livre le livre de François MITTERRAND, De l'Allemagne, De la France, Poches Odile Jacob, 2001, 1ère édition (posthume) 1997.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre dans lequel on retrouve la plume brillante et l'esprit cultivé de François Mitterrand. On ne peut pas dire que dans ce domaine les chefs d'Etat qui lui ont succédé aient été du même niveau.

2°) Le livre compte de nombreux passages qui montrent une immense admiration pour l'Allemagne et un vraie passion pour la relation franco-allemande. Etant moi-même un défenseur de cette relation, je ne peux que applaudir.

3°) L'ouvrage est principalement consacré à l'époque de la réunification allemande en 1989. C'est l'année où je suis entré à sce po et j'ai suivi ces événements avec une très grande attention. Il est intéressant de les lire sous la plume d'un des protagonistes de l'époque.

4°) Certains passages m'ont rappelé des témoignages directs d'un de mes amis proches qui a été membre du cabinet de François Mitterrand dans la dernière partie de son second mandat.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une partie du dossier final (les interviews à des hebdomadaires) n'apporte pas grand chose. Les conférences de presse auraient largement suffi.

2°) Dans certaines pages, l'auteur en fait des tartines pour se justifier. On sent qu'il a été blessé quand il a été accusé d'avoir voulu s'opposer à la réunification allemande. Pour me rappeler de cette époque, je ne peux m'empêcher de penser que le voyage en RDA en décembre 1989 était pour le moins une maladresse.

3°) Les pages qui concernent la politique étrangères française sont parfois d'une auto-suffisance qui frise l'insupportable dans la série j'ai toujours eu raison, j'ai toujours été le meilleur. François Mitterrand décerne les bonnes et les mauvaises notes. Il est d'une méchanceté parfois confondante avec son prédecesseur comme si lui-même n'avais fait aucune erreur. Il est vrai que la bienveillance vis à vis du genre d'une grande partie du genre humain ne semble pas avoir la principale vertu de l'auteur.

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