Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 27 septembre 2009

n° 578 : Bruegel, Memling, Van Eyck... la collection Brukenthal


Bruegel, Memling, Van Eyck,... La collection Brukenthal +++I (N°14 309)

Le 27 septembre 2009, je suis allé voir l'exposition Bruegel, Memling, Van Eyck,... La collection Brukenthal au musée Jacquemart-André :

Ce que j'ai aimé :

1°) Il y a de nombreuses oeuvres qui sont superbes notamment deux portraits peints par Memling et un Massacre des Innocents de Bruegel (passionnant car en fait il dénonce la répression espagnole en Flandre dans la 2e moitié du XVIe siècle).

2°) Contrairement à l'exposition au Louvre consacré à Venise (que j'ai vue deux jours plus tôt) les cartels sont lisibles malgré la foule... Le grand musée national devrait prendre modèle sur son petit frère du privé !

3°) Après la visite de l'exposition, c'est toujours avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les salles de l'exposition permanente de ce musée. Je garde une grande tendresse pour un repas à Emmaüs de Rembrandt (tableau dans lequel, Jésus n'apparaît qu'en contre-jour).

4°) Grâce au catalogue de l'exposition, j'ai appris que Brukenthal avait été un "ami" de l'impératrice Marie-Thérèse qui a nommé Brukenthal gouverneur de Transylvanie (une province de la couronne de Hongrie dans laquelle on trouvait des communautés germaniques et qui se situe aujourd'hui en Hongrie). Elle lui a fait cadeau de trois tableaux (notamment le Ecce Homo du Titien et Le massacre des Innocents de Bruegel).

Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Heureusement que j'avais acheté des billets coupe-file (à la FNAC) car autrement, ce dimanche vers 11h30 il y avait une queue de plus de une heure trente. L'exposition est un peu victime de son succès.

2°) Il y a quelques oeuvres qui ne sont pas très intéressantes de peintres flamands très mineurs.

3°) Le Ecce Homo du Titien est magnifique mais il tombe un peu comme un cheveu sur la soupe parmi tous ses peintres flamands...

samedi 26 septembre 2009

n° 577 : Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise

Titien, portrait de Sculpteur, alte Pinakothek, Munich (en 2008) (un tableau présenté dans cette exposition)

Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise ++ (N°14 308)

Le 25 septembre 2009, je suis allé voir au Louvre l'exposition Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise.
Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition montre combien Venise est devenue la capitale de la peinture dans le milieu du XVIe siècle (à l'époque où Florence, puis Rome étaient artistiquement en déclin). Plusieurs peintres ont travaillé sur des thèmes très semblales : Titien, Tintoret, Véronèse, Bassano.
2°) L'exposition montre Titien est, à mes yeux du moins, le peintre qui domine tous ces contemporains par la force de ces tableaux. Je ne suis pa convaincu par le lyrisme du Tintoret ou par le maniérisme de Véronèse qui est parfois lourdingue par la place accordée aux décors antiques.
3°) J'avais oublié qu'au centre du tableau les noces de Canaa, Véronèse s'était représenté avec les peintres qui étaient ses contemporains.
4°) J'ai retrouvé de nombreux tableaux que j'ai vu à Vienne, à Munich, à Naples et à Madrid.
Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'y suis allé un vendredi soir. Il y avait un monde fou or cette exposition est faite pour être vue en cercle restreint. Les cartels sont absolument illissibles et l'on ne peut bien voir les peintures que sous certains angles. Par exemple, pour chaque oeuvre, il faut mettre des jumelles pour savoir de quel musée elle vient.

2°) Beaucoup d'oeuvres sont redondantes (le même thème du même peintre à la même époque).

3°) Il est écrit sur plusieurs Cartels que Véronèse est né à Venise alors qu'il est né... à  Vérone !

jeudi 24 septembre 2009

n° 576 : Buddha

BUDDHA ++ (N°14 306)

Le 15 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Michael CARRITHERS, Buddha, A very short introduction, Oxford University Press, 2001, 1ère édition, 1983.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui permet de retrouver les grandes phases de la vie de Bouddha qui a vécu en Inde il y a environ 2500 ans.

2°) Le lien entre le Bouddhisme et le Jaïnisme qui sont nés à la même époque. Le Jaïnisme insiste sur la ahimsa, la non-violence reprise plus tard par Gandhi. (page 26).

3°) J'aime beaucoup cette maxime : "une personne ne peut pas changer le monde, mais elle peut au moins se changer elle-même" (One cannot change the world, one can at least change oneself). (page 94)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a des passages très techniques sur la genèse de la philosophie du Bouddhisme.

2°) J'ai vraiment préféré la version romancée de la biographie du Bouddha écrite par Hermann HESSE, Siddharta.

3°) Comme souvent dans cette collection britannique qui ressemble à nos "Que sais-je ?", les ouvrages qui sont en fait des réimpressions de livres plus anciens dans ce nouveau format sont en général moins réussis que les nouveautés faites spécialement pour cette collection. La bibliographie est par exemple complètement dépassée (l'ouvrage cité le plus ancien date de 1984 !)

samedi 12 septembre 2009

n° 575 : XPD

XPD +I (N°14 294)

Le 9 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de len DEIGHTON, XPD, éditions HARPER, 2009, 1ère édition, Grafton, 1982.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui part sur une idée intéressante : le 1er ministre anglais Winston Churchill, au plus fort de la débâcle française de juin 1940, se serait laisser aller à rencontre Adolf Hitler le 11 juin 1940 pour mettre au point un projet d'accord afin de mettre fin à la guerre. Cet accord secret (qui devait conduire l'Allemagne à recouvrer certaines colonies perdues en 1918 et à être reconnue comme une puissance navale) n'aurait pas abouti car finalement Churchill aurait opté pour la guerre jusqu'au bout.

2°) Cette rencontre cachée ressurgit en 1979 au moment de la prise de pouvoir : des documents cachés jusque-là pourrait prouver que l'honneur de Churchill était compromis. Cela provoque une lutte impressionnante entre les services secrets anglais, le KGB, la CIA et même d'anciens réseaux nazis...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je trouve l'ouvrage confus. On passe sans arrêt d'un lieu à l'autre : Londres, Los Angeles, Genève, New York, Moscou, Hambourg,...

2°) Il y a tellement de parties prenantes dans la recherche de ces documents que l'on finit par s'y perdre !