Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 29 juillet 2007

n° 338 : Le collier de la reine

Le collier de la reine +++ (N°13518)


Le 24 juillet 2007, j'ai fini de lire le livre d'Alexandre DUMAS, Le collier de la reine, Folio Classique N°3644, février 2002, 1ère édition, 1850.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un très bon Dumas : l'auteur a su partir d'une "affaire" très connue et son récit est trés crédible (contrairement à d'autres romans historiques signés par lui et qui prennent de grandes libertés avec la réalité).


2°) Le roman montre bien le rôle essentielle de la comtesse de la Motte, une descendante des Valois.


3°) Louis de Rohan, archevêque de Strasbourg, jour un rôle lui aussi très important : il est berné par son amour pour Marie-Antoinette.


4°) Ce roman nous met directement en contact avec Louis XVI et Marie-Antoinette. Ils sont plutôt dépeints sous un jour positif.


5°) Les notes et le dossier de la fin du livre sont très éclairants.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le personnage de Cagliostro est un peu trop fantasque à mon goût et du coup on a du mal à savoir qui était vraiment ce personnage.


2°) Le roman fait de nombreuses références au roman Joseph Balsamo qui malheureusement est aujourd'hui introuvable en poche et donc on a du mal à comprendre certains passages.


3°) Le roman est un peu long : c'est un gros pavé de plus de 1000 pages avec la préface et les notices... pas facile de le transporter dans un sac sans l'abîmer.


samedi 14 juillet 2007

n° 337 : Roman de gare

Roman de gare +++I (N°13503)


Dimanche 8 juillet 2007, à Nancy, je suis allé voir le film Roman de gare qui est conseillé par le blog de Marc. C'est effectivement un très bon film (et pourtant je ne suis pas un adepte de Lelouch).


Ce que j'ai aimé :


1°) Le scénario est vraiment très bien ficelé. L'histoire permet pendant longtemps de se demander qui est le personnage joué par Dominique Pinon : un serial killer en cavale, un professeur de lettres en fugue ou bien le nègre d'un écrivain célèbre.


2°) Fanny Ardant n'apparaît pas beaucoup à l'écran mais elle est magistrale.


3°) Ce road movie à la française nous permet de découvrir la France profonde avec une famille savoyarde surprenante.


4°) L'actrice Audrey Dana est très bien dans le rôle de la jeune femme un peu perdue dans la vie.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film finit par se perdre un peu, notamment après la disparition mystérieuse du personnage fait par Dominique Pinon. Le film aurait gagné en légèreté avec une fin un peu moins triviale.


mercredi 11 juillet 2007

n° 336 : Musée des beaux arts de Strasbourg

Musée des Beaux arts de Strasbourg +++ (N°13500)


Jeudi 5 juillet 2007, je suis allé au musée des Beaux Arts de Strasbourg.


Ce que j'ai aimé :


1°) La collection est variée et possède quelques très beaux tableaux, notamment un superbe Richelieu de profil par Philippe de Champaigne ainsi qu'une Madone de Boticelli et un ange de Lippi.


2°) Contrairement au musée archéologique situé au sous-sol, que j'ai visité quelques mois plus tôt, le musée des beaux arts occupent des pièces lumineuses du 1er étage de l'hôtel Rohan (l'ancien archevêché qui date du XVIIIe siècle).


3°) Les vues sur les bords de l'Ill sont très agréables.


4°) La consigne est l'endroit idéal pour les visiteurs qui doivent déposer de lourds bagages et elle est gratuite.


5°) Dans la 1ère salle, les fiches explicatives (concernant les primitifs italiens) sont très bien faites. Pour chaque tableau, les cartels sont vraiment bien faits dans la plupart des salles.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Bien sûr ce musée n'a rien d'absolument exceptionnel.


2°) On aimerait trouver dans toutes les salles, les fiches explicatives que l'on trouve dans la 1ère salle.


mardi 3 juillet 2007

n° 335 : L'avocat de la terreur

L'avocat de la terreur ++ I (N°13492)


Ce soir, mardi 3 juillet 2007, je suis allé voir le film L'avocat de la terreur.


Ce que j'ai aimé :


1°) Ce film permet de mieux connaître un personnage mystérieux : Jacques Vergès. Un personnage que j'avais vu intervenir à de nombreuses reprises dans l'émission Droit de réponse de Michel Polac. On retrouve le cynisme incroyable de ce personnage.


2°) J'ai appris beaucoup de choses sur la guerre d'Algérie. Je n'avais jamais entendu parler de Djamila Bouhireb, une "héroïne" terroriste FLN qui a été par la suite la femme de Jacques Vergès.


3°) Concernant les réseaux terroristes palestiniens et gauchistes des années 70, le film complète ce que l'on apprend dans le film Munich de Spielberg. Rien n'est simple, par exemple, j'ai découvert le rôle du nazi suisse François Genoud


4°) Le film permet de comprendre les réactions que peuvent provoquer le sentiment d'oppression.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Le film est très décousu. On a parfois du mal à suivre le fil conducteur.


2°) Certaines époques restent obscures. Il semble que pendant sa "disparition" de 1970 à 1978, Jacques  Vergès a soit été au Cambodge de Polpot, soit dans les réseaux palestiniens Proche Orientaux, soit ... au service des services secrets français.


3°) On éprouve forcément un malaise lorsque la salle s'amuse et certains rigolent lors des passages dans lesquels Vergès montre un cynisme incroyable.


4°) Le film se perd pendant peut-être une demi-heure dans les réseaux palestiniens et gauchistes en oubliant complètement le sujet du film.


lundi 2 juillet 2007

n° 334 : L'histoire Suisse

L'histoire Suisse +++ (N°14390)


Le lundi 25 juin 2007, j'ai fini de lire le livre de Joëlle KUNTZ, L'histoire suisse en un clin d'oeil, Editions du temps, 2006.


Ce que j'ai aimé :


1°) Voilà un ouvrage synthétique qui permet de faire le point sur l'histoire d'un pays mal connue, celle de la Suisse. A Genève en mai, j'avais vainement cherché un tel ouvrage et c'est par hasard que finalement je l'ai trouvé à Paris.


2°) La plus grande partie du livre est une approche ville par ville. Cela montre que la Suisse contrairement à la France a eu des dynamiques locales très fortes et souvent indépendantes les unes des autres contrairement à la France.


3°) A retenir cette définition de l'Histoire d'un pays : "Il lui arrive d'être moins attachée à dire des choses définitivement vraies que des choses utiles à l'orientation et au rassemblement des siens" (page 11)


4°) Les illustrations rendent ce petit livre très agréable.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) On se perd parfois un peu trop dans l'événementiel et dans le nombrilisme local.


2°) Certaines pages donnent un peu trop dans le lyrisme helvétique.