Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 26 décembre 2007

n° 427 : Chez Tsou

Chez Tsou +++I (N°13 668)


Voici le restaurant Chinois que je fréquente le plus : Chez Tsou,  16, rue des archives, 75004 Paris.


Ce que j'aime :


1°) La cuisine est très bonne : par exemple, les nems sont excellents, croustillants sans être gras.


2°) La cuisine est variée. On y trouve des plats chinois et viet-namiens.


3°) Les prix sont raisonnables.


4°) La déco a été refaite et il y a eu de gros progrès dans ce domaine.


5°) Le personnel est plutôt sympa, surtout si on vient souvent.


Ce que j'aime moins :


1°) Jusqu'ici ce restaurant n'a jamais accepté de faire un espace non-fumeur. Vivement l'application de la nouvelle loi sur l'interdiction du tabac dans les lieux publics.


2°) Le restaurant est parfois très plein. Il arrive que certains clients soient un peu sans-gêne car ils viennent pour s'exposer alors que pour ma part j'aime calme et discrétion.


3°) Le vin en carafe n'est pas génial. Je recommande plutôt la bière chinoise : la Tsingtao (un vestige colonial de l'occupation du Shandong par l'Allemagne avant la 1ère guerre mondiale).

mardi 25 décembre 2007

n° 426 : Le procès de Vichy

Le procès de Vichy +++I (N°13667)


Hier, j'ai fini de lire le livre de Fred KUPFERMAN, Le procès de Vichy, Pucheu, Pétain, Laval, Editions complexe, 2006, réédition d'un livre de 1980.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est avec un réel plaisir que j'ai retrouvé le style très clair et très précis de Fred Kupferman dont j'avais lu la biographie de Pierre laval il y a une vingtaine d'années.


2°) Ce livre rapporte fort brillamment les procès de trois responsables importants de Vichy : Pucheu (ministre de l'intérieur), Pétain et Laval.


3°) Ce livre montre à quel point la France a pu connaître un véritable naufrage de ces valeurs et de sa classe politique à la fin des années 30 et au début des années 40.


4°) Le livre montre combien chacun des trois personnages, totalement dominés par une logique très personnelle, n'ont pas compris le monde dans lequel ils vivaient et ont cherché des fausses excuses pour fuire leurs lourdes responsabilités dans la Collaboration avec les crimes nazis.


5°) Le livre montre que rien n'est simple et que Pétain avait encore de nombreux partisans en 1945.


6°) La bibliographie de la fin d'ouvrage a été complètement réactualisée ce qui est bien nécessaire étant donné l'importance de la recherche historique dans ce domaine.


7°) L'ouvrage comporte une chronologie et un dossier de photographies qui sont très utiles.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) l'ouvrage montre une certaine admiration pour le courage montré par Pucheu lors de son exécution. J'avoue que j'ai du mal à ressentir de l'admiration pour ce personnage qui est directement responsable de la mort de jeunes gens comme Guy Moquet.


2°) Certaines dates sont surprenantes dans la chronologie : par exemple, Hiroshima le 7 août 1945 et Nagasaki le 11... jusqu'à maintenant j'ai toujours appris que c'était les 6 et 9 août 1945.


lundi 24 décembre 2007

n° 425 : Le 4 que jaime

Je participe activement au blog le 4 que j'aime.


Le but de ce blog fait par des personnes qui soutiennent Vincent ROGER est de parler de la vie du 4e arrondissement. Je suis fier d'y participer car j'aime le 4e arrondissement et Vincent Roger est un ami. Pour cette raison, ces derniers temps je fais un peu moins d'articles sur Héliosse.

n° 424 : The Anglo-saxon Age

The Anglo-saxon Age +++ (N°13666)


Hier, dimanche 23 décembre 2007, je viens de finir le livre de John BLAIR, The Anglo-saxon Age, A very short Introduction, Oxford  University Press, 2000, 1ère édition, 1984.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un livre, au format compact (du genre Que sais-je ?), sur une question que je connaissais fort mal : la période où la Grande Bretagne a été dominée par les peuples germaniques du Ve au XIe siècle : les Angles, les Saxons et les Jutes.


2°) L'ouvrage contient de nombreuses cartes et documents iconographiques qui sont fort intéressants pour illustrer cette population mal connue.


3°) La chronologie et la bibliographie en fin d'ouvrage sont très bien faites.


4°) J'ai appris qu'une partie de l'organisation sociale que je pensais due à la domination normande avait été mis en place par les Anglo-Saxons : par exemple les "Shériffs" dont le nom vient de "Shire reeve". (Un shire est un comté). (page 63).


5°) On apprend qu'en 1002, le roi anglo-saxon, Ethelred, par haine des Vikings avait donné l'ordre de massacrer tous les Danois vivant en Grande Bretagne. L'idée de commettre des génocides n'est malheureusement pas une idée nouvelle.


6°) J'ai un peu mieux compris l'importance d'Alfred le Grand (roi de 871 à 899) : celui-ci a réussi à restaurer la puissance anglo-saxonne mise bien à mal par les Vikings (page 42).


7°) J'adore les couleurs de la couverture.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'auteur passe parfois un peu trop rapidement d'un personnage à l'autre, d'une dynastie à l'autre. Il n'est pas toujours facile de suivre les liens de parenté.


dimanche 16 décembre 2007

n° 423 : Résonnances

Résonnances +++ (N°13 658)


Mercredi 12 décembre 2007, je suis allé voir l'exposition "Résonnances : photographier après la guerre : France-Allemagne : 1945-1955" que l'on peut voir au Jeu de paume de l'Hôtel de Sully.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il y a de très belles photographies faites tant par des Français que par des Allemands. On ne voit d'ailleurs pas pourquoi les uns seraient meilleurs que les autres dans ce domaine.


2°) On peut voir de splendides clichés du 4e arrondissement : ceux de Marcel Bovis.


3°) L'ensemble proposé est très éclectique. J'ai beaucoup aimé les photographies faites par un spécialiste du réseau ferroviaire.


4°) J'ai beaucoup aimé cette citation d'Otto STEINERT : "La photographie est le moyen le plus efficace de nous faire accéder à une vision lucide du monde, [...] un des moyens les plus propres à févoriser la compréhension mutuelle des peuples".


5°) A la fin de l'exposition, une visionneuse permet de projeter les photographies. Il est intéressant de les revoir dans cet autre cadre.


6°) J'ai eu la chance d'y aller le seul après-midi où l'exposition était gratuite pour les enseignants.


Ce que j'ai moins aimé :


1)° Cela faisait longtemps que je n'étais pas venu. J'avais oublié qu'en fait on ne voyait plus rien de la salle du jeu de Paume de l'hôtel de Sully.


2°) Pour ceux qui paient, je continue à penser que 5€ l'entrée c'est beaucoup pour une exposition. La culture devrait être accessible à des tarifs bien inférieurs.


3°) La présentation ne permet pas bien de comprendre si la photographie a été un élément de la réconciliation entre la France et l'Allemagne. On aurait au moins pu mettre des photographies des dirigeants allemands et français de cette époque et mettre par exemple un exemplaire de la Déclaration Schuman.


4°) Il est dommage que les cartels de l'exposition soit en français et en ... anglais. Il aurait été pour le moins judicieux de mettre une version en allemand.


A voir avant le 17 février 2007

vendredi 14 décembre 2007

n° 422 : L'auberge rouge

L'auberge rouge ++I (N°13 656)


Ce matin, vendredi 14 décembre 2007, je suis allé voir le film "L'auberge rouge".


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est avec un grand plasir que j'ai retrouvé l'histoire de ce film culte réalisé il y a environ 50 ans par Claude Autan-Lara.


2°) Cette nouvelle version fait un effort pour davantage utuliser le contexte historique : nous sommes en pleine Restauration et on sent encore les tensions qu'on provoqué la Révolution.


3°) Les paysages sont magnifiques.


4°) Josiane BALASKO et Gérard JUGNOT tiennent très bien leur rôle. Pas facile pour Jugnot de faire aussi bien que Fernandel.


5°) Une mention spéciale pour le jeune novice Jean-Baptiste MAUNIER.


6°) Sylvie Joly est très bien dans le rôle de la comtesse. On se rend compte qu'elle devrait être plus présente au cinéma.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Christian Clavier n'arrive pas à faire autre chose que du Clavier. C'est vraiment dommage.


2°) Je n'ai pas vu l'intérêt de nombreux changements du scénario original. Par exemple, la neige qui régnait dans le film de Autan-Lara donnait une ambiance encore plus oppressante.


lundi 10 décembre 2007

n° 421 : Les panneaux indicateurs du 4e

Les panneaux du 4e - (N°13 555)



Je me lance dans la vidéo... ce qui me permet de faire un coup de gueule contre la gestion anarchique des panneaux dans Paris et notamment dans le 4e arrondissement. Les touristes et les Parisiens sont un peu pris pour des imbéciles...

dimanche 9 décembre 2007

n° 420 : Empire

Empire ++I (N° 13 651)


Le 7 décembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Stephen HOWE, Empire, A very Short Introduction, Oxford University Press, 2002.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il se trouve que voilà un livre que j'ai acheté à Londres le 1er décembre dernier alors même que j'avais depuis quelques semaines eu l'idée de faire une petite étude sur ce sujet : une approche transversale de l'histoire du monde à partir de l'idée d'"Empire".


2°) C'est un livre intéressant car la notion d'Empire est comprise au sens large. Il s'agit des empires, mais aussi de l'impérialisme, de l'idée de puissance impériale...


3°) L'auteur propose une définition très intéressante du mot "Empire" : " a large, composite, multi-ethnique or multunational political unit, usually created by conquest, and divided between a dominant centre and subordinate, sometimes far distant, peripheries".


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le livre est un peu léger concernant l'approche chronologique. Cela manque un peu de repères dans le temps.


2°) Le livre est parfois un peu léger en ce qui concerne la définition des concepts. L'auteur consacre énormément de temps aux empires coloniaux.


3°) Je ne suis pas convaincu par l'importance accordée par l'auteur à la distinction entre les empires terrestres et les empires maritimes.


Empire: A Very Short Introduction

samedi 8 décembre 2007

n° 419 : Dans la vallée d'Elah

Dans la vallée d'Elah +I (N°13 650)


Vendredi 7 décembre 2007, je suis allé voir le film Dans la Vallée d'Elah.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) C'est un film qui évoque la guerre en Irak mais par le petit bout de la lorgnette.


2°) Le film traîne un peu en longueur. Il y a des scènes d'arrivée de voiture, de coucher, de lever, ... qui sont un pesantes.


3°) Le dénouement final est un peu consternant...


4°) La référence biblique à David, au combat contre Goliath, et à la vallée d'Elah est lourdingue et on ne comprend pas trop le message par rapport au reste du film. Peut-être s'agit-il de critiquer une éducation un peu trop "virile" basée sur le refus de montrer sa peur.


5°) Susan Sarandon a un tout petit rôle, c'est dommage.


Ce que j'ai aimé malgré tout :


1°) Ce film montre combien la guerre en Irak mine de l'intérieur la société américaine.


2°) L'acteur Tommy Lee Jones a une certaine gueule...


3°) Le film montre les désastres que peuvent subir les civils en Irak.


vendredi 7 décembre 2007

n° 418 : Salon de thé Pain d'épice

Salon de thé "Pain d'épice" ++++ (N°13 649)

Samedi 24 novembre 2007, je suis allé prendre un chocolot au salon de thé, Pain d'épice, 12 rue Du Bellay, Paris 4e.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) C'est un salon de thé tranquille bien qu'il soit très central puisqu'il est situé puisqu'il se trouve sur l'île Saint-Louis, rue Du Bellay : la rue située entre le Pont Louis-Philippe et le pont qui relie l'île de la Cité et l'Île Saint-Louis. C'était un samedi vers 18h. Alors que les cafés et salons de thé étaient bondés, ce salon de thé est un vrai hâvre de paix.

2°) Le chocolat chaud est divin : vraiment crémeux et avec un goût de chocolat. C'est malheureusement si rare à Paris. On dirait presque un chocolat chaud comme ceux que l'on fait à Madrid.

3°) L'accueil est sympathique.

4°) Les prix sont à un niveau raisonnable pour la quartier et la qualité du chocolat servi.

jeudi 6 décembre 2007

n° 417 : Victoria and Albert Museum

Victoria and Albert Museum +++ (N°13 648)


Samedi 1er décembre, à Londres, je suis allé visiter le Victoria and Albert Museum


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un musée gigantesque et gratuit comme beaucoup de musées à Londres. Une très bonne chose.


2°) Les collections sont splendides : c'est un musée consacré à l'histoire de la décoration, de l'art et de l'architecture.


3°) Les salles consacrées à la Chine et au Japon sont splendides. Une magnifique collection de porcelaines notamment. Je suis moins amateur de l'Inde mais les collections ne sont pas mal non plus.


4°) Il y a une splendides salles avec des copies d'architecture antique et médiévale, un peu dans l'esprit de notre nouveau musée du Patrimoine.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le musée est un peu vieillot.


2°) Les collections chinoises sont classées bizarrement. Une présentation plus chronologique serait bien mieux.


lundi 3 décembre 2007

n° 416 : Occupe-toi d'Amélie

Occupe-toi d'Amélie - (N°13 345)


Samedi 1er décembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Georges FEYDEAU, Occupe-toi d'Amélie, pièce écrite en 1907, Livre de poche N°13 723, 2003.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) A la lecture, cette pièce du théâtre de boulevard est un peu lourdingue et l'intrigue vole un peu au ras des pâquerettes.


Ce qu'on peut aimer malgré tout :


1°) C'est une charge féroce contre la bourgeoisie de la "Belle époque" et sa fausse morale.


vendredi 30 novembre 2007

n° 415 : Lions et agneaux

Lions et agneaux (Lions for Lambs) + (N°13 642)


Ce matin, vendredi 30 novembre 2007, je suis allé voir le film Lions et agneaux.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) C'est un film très verbeux. Enormément de parlotte sans que parfois on sache où on veut en venir. Trois "huis clos" alternent : deux marines bloqués sur une montagne en Afghanistan, une journaliste (Meryl Streep) interviewant un jeune sénateur républicain aux dents longues (Tom Cruise) et un prof (Robert Redford) avec un de ses élèves un peu contestaires.


2°) Je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que cherche le prof de fac interprété par Robert Redford. Je ne suis pas sûr que l'objectif du prof soit d'envoyer un de ses élèves "bobo" en Afghanistan pour compenser le départ de deux de ces élèves issus des quartiers chauds.


3°) Je ne suis pas sûr de la performance d'acteur de Tom Cruise en sénateur américain. Je ne le trouve pas crédible.


4°) Le scénario n'est pas crédible : que le sénateur soit informé en temps réel de la situation difficule de deux soldtats sur le terrain on y croit peu.


5°) En français le titre est un peu neu-neu.


Ce que j'ai aimé malgré tout :


1°) Meryl Streep fait à nouveau une grande performance. Elle est parfaite dans son rôle de journaliste qui se pose des problèmes d'éthique.


2°) Les quelques vues de Washington D.C. donnent envie d'aller faire un tour dans la capitale des Etats Unis.


3°) On comprend plus ou moins que l'argument du film est de dénoncer les "agneaux" c'est-à-dire les dirigeants faibles et lâches qui envoient des "Lions" au combat. (Apparamment, une référence à un propos de l'armée allemande concernant l'armée britannique pendant la 1ère guerre mondiale : Lions for Lambs : Des Lions pour des agneaux).


jeudi 29 novembre 2007

n° 414 : L'affaire Louis XVI

L'affaire Louis XVI +I (N°13 641)


Mercredi 28 novembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Pierre-Alexandre BOURSON, Grand procès L'affaire Louis XVI, De Vecchi, 2000, réédition 2006.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Sous un titre aguicheur -qui laisse entendre que l'on va avoir un compte rendu minitueux du procès de Louis XVI-, on trouve en fait un livre qui se perd dans des détails parfois sans intérêt concernant Louis XVI et ses proches, mais par contre les pages concernant le procès sont vraiment bâclées.


2°) Le livre est en fait un réquisitoire à charge contre la Révolution et les révolutionnaires. Je ne suis pas particulièrement hostile à Louis XVI mais certains pages sont touchantes de naïveté tant elle montre de la dévotion pour le roi martyr.


3°) Le texte est très souvent interrompu par des encarts plus ou moins longs qui ne sont pas tous en rapport direct avec le sujet en question ou qui en tout cas s'intercalent en plein dans un raisonnement.


Ce que j'ai aimé magré tout :


1°) Cela permet de faire une petite révision concernant les grands événements du règne de Louis XVI.


2°) J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de certains événements : les émeutes très meurtrières d'avril 1789, la tentative de fuite à Saint-Cloud en avril 1791.


3°) L'ouvrage permet de bien revoir comment une minortié à la Convention, les Montagnards, impose peu à peu sa tyrannie à la majorité (les Girondins).


4°) Cette phrase de l'introduction (page 14) : "En France, pour passer à la postérité, il faut avoir tué et construit, comme l'avait compris Napoléon, qui a laissé un style !" (Même si la fin de cette phrase est un peu nunuche.


L'Affaire Louis XVI

mercredi 28 novembre 2007

n° 413 : La légende de Beowulf

La légende de Beowulf +I (N° 13 640)


Cet après-midi, mercredi 28 novembre 2007, je suis allé voir le film "La légende de Beowulf".


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) C'est un film dans lequel les images ont un aspect de jeu vidéo. Dur, d'apprécier les performances d'acteurs... Ce n'est pas encore complètement au point. Beaucoup d'images n'ont pas l'air naturelles.


2°) L'histoire est un peu bê-bête.


3°) Même pas un bon film pour les enfants car c'est violent.


4°) Le monstre "grendel" qui joue un rôle important est limite ridicule.


5°) Il est dommage que l'on ne dise nulle part (par exemple dans le générique) qu'il s'agisse d'une oeuvre clé de la littérare anglo-saxonne (avec une première mise par écrit au XIe siècle).


Ce que l'on peut apprécier malgré tout :


1°) Cela permet de découvrir la mythologie germanico-scandinave : il est intéressant qu'on y retrouve les mêmes principes que dans d'autres mythologies : le rôle des héros "surhommes", les monstres produits par les bas instincts des hommes, la femme tentatrice et corruptrice.


2°) On retrouve avec plaisir les visages d'acteurs de très grande qualité : Anthony Hopkins, John Malkovitch.


3°) Je ne connaissais pas Raywinstone mais il doit avoir un sacré gabarit s'il ressemble vraiment à l'avatar auquel correspond son personnage : Beowulf.


lundi 26 novembre 2007

n° 412 : Le feu de Satan

Le feu de Satan +++ (N°13 638)

Ce 26 novembre 2007, je viens de finir de lire le livre de Paul C. DOHERTY, Le feu de Satan, collection 10/18 N°3290, 2001, édition en anglais Satan's fire, 1995, traduction de l'anglais d'Anne BRUNEAU et Christiane POUSSIER.

Ce que j'ai aimé :

1°) Voilà un des livres des aventures de Hugh Corbett que j'avais oublié de lire alors que je pensais avoir lu tous ceux traduits en français. C'est le 9e de la série. On apprend à la fin de cet ouvrage que Corbett donne sa démission de la chancellerie royale d'Edouard Ier.

2°) Voilà un tome qui concerne l'histoire des Templiers (avec la volonté affichée par Philippe le Bel en France de supprimer cet ordre de moines-chavaliers). Le film évoque aussi la secte des Assassins qui a sévi en Orient.

3°) Encore un ouvrage de DOHERTY qui fait allusion aux recherches de Roger Bacon sur la poudre.

Ce que j'aime moins :

1°) On fait dans ce tome de Jacques de Molay, le grand maître des Templiers, un personnage somme toute assez banal. On l'imagine mal se balladant ainsi en Angleterre.

2°) Doherty me déçoit par ses approximations historiques. A la fin de l'ouvrage, dans la notice historique finale, il annonce que Louis XVI est la "13e génération" après Philippe le Bel, mourut guillotiné. C'est oublié que Louis XVI ne descend pas de Philippe le bel !

3°) Je suis allé à York en 2002. Je n'ai aucun souvenir des lieux mentionnés dans ce volume alors que je me rappelle de nombreux vestiges qui datent d'avant le XIVe siècle : le château Normand et surtout la magnifique cathédrale gothique.

Le feu de Satan

jeudi 22 novembre 2007

n° 411 : Photographies dans les rues du 4e

Photographies géantes dans les rues du 4e arrondissement ++ (N°13 634)


Img_8020 Cette semaine dans les rues du 4e arrondissement, on peut observer sur les façades de certains bâtiments des photographies géantes avec de personnages grimaçants.


J'ai écrit un article sur la question sur le site le "4e que j'aime"


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Cela manque d'explication. Ces photographies ont commencé à être posées sans qu'on sache trop de quoi il s'agissait. La première pose que j'ai pu observer rue Saint-Merri sur un mur de l'école du même nom m'a au départ plutôt révulsé.


2°) Par la suite, j'ai continué à me poser des questions quand j'ai vu que d'autres faces grimaçantes étaient posées sur la caserne située entre la mairie du 4e et l'Hôtel de ville. Ces yeux exorbités et ces dents apparantes ça n'avait rien pour me plaire.


3°) En regardant d'encore plus près, sur l'école Saint-Merri, les barbelés, le mur de séparation posé par Israël et des messages très violents du genre "posez la bombe à cet endroit" ça n'avait rien pour me plaire.


Ce que j'ai aimé malgré tout :


1°) Une fois que l'on comprend (grâce notamment qui a été consacré à la question par le blog "Vivre le Marais") qu'il s'agit de visages de journalistes israëliens et Palestiniens qui la dérision veulent évoquer la violence du conflit au Proche Orient, cette exposition dans les rues devient intéressante.


2°) Il y a vraiment de vraies réussites dans ces décors avec des photos : par exemple les grands murs impersonnels dans la partie Ouest de la place Nikki de Saint-Phalle. De même sur la caserne dont je parlais précédemment, certains détails sont très réussis, notamment deux immenses yeux dont le motif apparaît sur les contours de porte mais aussi sur la porte elle-même.


Pour tous ceux qui auraient voulu trouver des informations sur le site de la mairie du 4e, je vous rassure, il n'y a rien. On peut trouver en ce mois de novembre 2007, le programme des expositions pour l'année 2006-2007 ! Ceci dit on y annonce des illuminations sur la mairie à partir du 1er décembre 2007. A voir !

vendredi 16 novembre 2007

n° 410 : Pizzeria Momo

Pizzeria Momo +++ (N°13 628)


Hier soir, je suis allé à la pizzeria Momo, 105 rue Saint-Antoine, Paris 4e, 01.42.72.36.35.


Ce que j'ai aimé :


1°) Les pizzas sont bonnes ! Ce qui est bien sûr le 1er critère pour une pizzeria. En plus, il ya des pizzas paysannes et j'aime ces pizzas-là.


2°) La pizzeria est grande : on peut y trouver de la place. Nous sommes arrivés à 22h50 et nous avons pu quand même manger.


3°) Le patron est vraiment sympa.


4°) Le lieu est central : sur l'esplanade Saint-Paul : le coeur du 4e arrondissement.


Ce qu'on peut reprocher :


1°) Pour les "bobos" à la recherche de pizzas un peu recherchés ou amateurs de lieux branchouilles, ce n'est pas le bon endroit !

jeudi 15 novembre 2007

n° 409 : Massoud l'Afghan

Massoud, l'Afghan ++++ (N°13 627)

Hier, mercredi 14 novembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Christophe De PONFILLY, Massoud, l'Afghan, Folio N°3733, 2007, 1ère édition, 2002, Editions originales, Félin et Arte Editions, 1988 et 2001.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre passionnant pour connaître la situation sur le terrain de l'Afghanistan dans les années 80 et 90.

2°) Ce livre pose vraiment de bonnes questions concernant le journalisme et la façon dont sont montées les reportages une fois les vidéos arrivés en Europe.

3°) Ce livre est un hymne à l'Afghanistant et aux Afghans. Certains d'entre eux sont des modèles d'humanisme (pas tous bien sûr).

4°) Ce livre dénonce le rôle joué par les services secrets pakistanais, l'ISI, dans la guerre civile qui a suivi l'évacuation des soviétiques en 1989.

5°) Ce livre dénonce la connerie de certains intellectuels de gauche qui ont vite tendance à prendre position : par exemple, ceux qui étiquetaient comme "anti-communistes" toute personne qui s'intéressait au sort des Afghans pendant l'occupation soviétique (1979-1989).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On peut -peut-être- reproché à Christophe de PONFILLY d'être trop systématiquement en faveur de Massoud. Les hommes providentiels ont tous une part d'ombre et on a du mal à voir celle de Massoud dans ce livre.

Massoud l'afghan

vendredi 9 novembre 2007

n° 408 : Palais de Tokyo

Le palais de Tokyo +++ (N°13 621)


Vendredi 2 novembre 2007, je suis allé au Palais de Tokyo : le musée d'art moderne de la ville de Paris. Je n'avais pas visité les collections permanentes depuis que ce palais a rouvert.


Ce que j'ai aimé :


1°) Comme tous les musées de la ville de Paris : les collections permanentes sont gratuites. Il est vraiment agréable d'avoir des musées accessibles à volonté.


2°) Les collections permanentes présentes des oeuvres de peintre du XXe siècle que j'apprécie particulièrement (et je suis un peu difficile) : Pierre Bonnard, Edouard Vuillard et surtout Robert Delaunay.


3°) Les salles sont très lumineuses. C'est un endroit vraiment agréable à visiter.


4°) J'ai apprécié la salle en sous-sol où on trouve tous les annuaires de tous les pays du monde. Un bon moyen de recenser plusieurs centaines de millions de personnes.


5°) Je suis toujours étonné par l'archicture très fasciste de ce palais des années 30.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Je trouve que l'accès est mal indiqué.


2°) Il est dommage par contre que les expositions soient à un prix très élevé.


3°) Je trouve que les salles du sous-sol plongées dans le noir sont presque angoissantes.


lundi 5 novembre 2007

n° 407 : The Kingdom

The Kingdom +++ (N°13 617)


Vendredi 2 novembre, je suis allé voir le film "The Kingdom".


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film qui commence par un bon rappel historique sur l'évolution de l'Arabie Saoudite depuis la prise de pouvoir de la famille Ibn Seoud.


2°) Le film montre bien les logiques d'affrontement à mort entre les Islamistes et les Occidentaux. La fin du film fait peur puisque dans chacun des deux camps on veut tuer tout le monde.


3°) Le film montre que tous les Musulmans ne sont pas des extrémistes. Le film montre des Arabes très pratiquants mais pourtant qui sont des personnes responsables : par exemple le colonel Al Ghazi.


4°) Le film montre les palais immenses construits par les princes de la famille régnante et le mépris avec lequel il traite le reste de la population.


5°) J'aime bien l'idée du personnage qui dirige le FBI et qui raconte qu'au Viet Nam on l'avait obligé à écrire sa notice nécrologique pour lui faire comprendre que de toute façon on doit tous mourir et que donc il ne sert à rien de vouloir rester à tout prix accrocher à un poste : tous à vos plumes !


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film tourne un peu parfois dans un scénario à la Rambo : la descente dans les quartiers islamiques donne lieu à un déferlement de violences.


dimanche 4 novembre 2007

n° 406 : La galerie du rossignol

La galerie du rossignol +++ (N°13 615)

Le 2 novembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Paul HARDING, La galerie du rossignol, Collection 10/18 N°3167, 2000, édition en anglais, 1991.

Ce que j'ai aimé :

1°) Paul Harding est un pseudonyme de Paul Doherty, auteur dont je connais très bien le héros de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle : Hugh Corbett. Il s'agit ici du 1er tome des aventures du dominicain frère Athelstan et du coroner, John Cranston. Nous sommes en 1377, juste après la mort d'Edouard III. Richard II est trop jeune pour régner et c'est son oncle qui exerce la régence.

2°) L'affaire nous conduit dans une intrigue dans laquelle la première victime est un riche marchand qui, bien que marié, aime bien les jeunes hommes...

3°) La fin du roman montre comment la raison d'Etat conduit la vérité à ne pas trop être mise au grand jour.

4°) J'aime bien la complicité qui se développe entre Athelstan et Cranston.

Ce que j'aime moins :

1°) L'auteur se complaît à décrire les bas-fonds de Londres, la saleté, les odeurs pestilentielles, les cadavres en décomposition,... On retrouve un Moyen Âge caricatural.

samedi 3 novembre 2007

n° 405 : Café Louis Philippe (Paris 4e)

Café Louis-Philippe (Paris IVe) +++ (N°13 615)


Samedi 27 octobre 2007, je suis allé manger au café Louis-Philippe, 66 quai de l'Hôtel de ville, Paris 4e.


Ce que j'ai aimé :


1°) A l'étage, on a vraiment une superbe vue vers l'Île Saint-Louis et la pointe Est de lÎle de la Cité.


2°) L'accueil est sympathique.


3°) C'est un café-brasserie traditionnel. La nourriture est bonne et copieuse.


Ce qu'on peut regretter :


1°) Ce n'est pas donné : compter environ 30 euros par personne. Il faut y aller pour se faire plaisir.


2°) La salle de l'étage est rapidement pleine.


Restaurant Café Louis Philippe

vendredi 2 novembre 2007

n° 404 : Le dernier voyage du juge Feng

Le dernier voyage du juge Feng +++ (N°13614)

Le 1er novembre 2007, je suis allé voir le film "Le dernier voyage du juge Feng".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film très intéressant pour connaître la Chine profonde et rurale du Yunnan. Une région du Sud-Ouest de la Chine où vivent des minorités.

2°) On peut admirer de spendides vues de cette région très montagneuse.

3°) Le film pose le problème de la présence d'un Etat moderne dans des sociétés encore très traditionnelles : malgré les volontés du Parti Communiste Chinois, les superstitions sont encore très présentes. Les tensions entre le juge Feng et le jeune stagiaire illustre ce contencieux.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques longueurs...

jeudi 1 novembre 2007

n° 403 : Piscine de Lisieux

Piscine de Lisieux (14) : le Nautile ++I (N°13613)


Mardi 30 octobre 2007, je suis à nouveau aller nager à la piscine de Lisieux : le Nautile (Calvados).


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est une très belle piscine , dans le genre de celle de Saverne : un bassin pour nager et un espace ludique pour les familles.


2°) Il n'y a jamais trop de monde dans cette piscine. C'est une piscine vraiment tranquille.


3°) C'est la seule piscine qui existe dans le coin. Autrement, il faut aller à Trouville-Deauville ou à Caen je suppose.


Ce que j'aime moins :


1°) C'est une piscine qui est chère : 4,30 euros. Cela s'explique par la partie espace ludique. Quand fera-t-on un tarif uniquement pour nager dans ce genre de piscines.


2°) Je n'ai jamais rien compris aux horaires de cette piscine. Il était par exemple annoncé qu'en période de vacances scolaires elle était ouverte le mercredi matin, or en fait, à cet horaire, elle est réservée à l'aquagym des personnes âgées.


3°) Je n'aime pas les piscines qui ont encore des systèmes de bracelets pour déposer les vêtements.


4°) L'accueil était tenu mardi par une personne super lente. Dix minutes pour faire passer les deux personnes devant moi.


mercredi 31 octobre 2007

n° 402 : Le Saint Empire romain germanique

Le Saint Empire romain germanique +++I    (N°13 612)

Hier, mardi 30 octobre 2007, j'ai fini de lire le livre de Francis RAPP, Le Saint Empire romain germanique. D'Otton le Grand à Charles Quint, Tallandier 2000, réédition, Point Seuil H328, 2003.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre très bien écrit dans une très belle langue. Ce n'est pas le cas de nombreux livres d'histoire. Celui-là, on prend beaucoup de plaisir à le lire.

2°) Le sujet exposé n'est pas forcément des plus connus : l'Allemagne du IXe au début du XVIe siècle.

3°) On découvre, ou redécouvre, des personnages formidables. Par exemple, l'empereur Otton III qui a régné autour de l'an 1000. Ce dernier voulait remettre en place un empire avec un empereur gouvernant depuis Rome. Autre personnage mal connu : Charles IV. Celui-ci n'est connu (un peu) que grâce aux travaux entrepris à Prague (capitale du Royaume de Bohème). Or, ce personnage a été un empereur important au XIVe siècle.

4°) Pour ceux qui ne les connaissent pas, le livre fait un point très clair sur deux empereurs à connaître à tout prix : Frédéric Ier barberousse et Frédéric II , "Stupor Mundi".

5°) Je ne savais pas que "Habsbourg" correspondait au nom d'une forteresse située en Suisse (page 229).

6°)  Je ne savais pas non plus que la Bulle d'or, le texte qui organise au XIVe siècle le mode d'élection de l'empereur, avait été promulgué à Metz.

7°) La bilbiographie de la fin du livre est très bien faite. (Tout comme on s'y attendait pour un ouvrage de cette qualité).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il faut attendre la page 299 pour que l'auteur pose la question de l'expression "Saint Empire romain germanique". En effet, ce n'est qu'en 1486 qu'apparaît pour la 1ère fois l'expression complète "Heiliges Römisches Reich deutscher Nation". Il faudrait donc trouver un titre qui corresponde à la période évoquée...

2°) Le titre laisse penser que le livre commence au Xe siècle avec Otton le grand. Or, il commence bien sûr avec Charlemagne et les difficultés connues rapidement par l'empire carolingien au IXe siècle.

3°) Quel dommage que ce livre passionnant s'ârrête au tout début du règne de Charles Quint. Il serait bien de faire une suite qui couvre les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le Saint Empire romain germanique ne meurt qu'en 1806.

4°) L'ouvrage ne comporte que 3 cartes. Elles sont très bien faites mais on a du mal à les retrouver (pages 42,152 et 246).

mardi 30 octobre 2007

n° 401 : Tour Jean Sans Peur

La Tour Jean Sans Peur (Paris IIe) +++I (N°13611)


Dimanche 28 octobre 2007, je suis allé visité pour la 1ère fois la Tour Jean Sans Peur, rue Etienne Marcel, dans le 2 arrondissement.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un unique témoignage unique du Paris du Moyen Âge : une tour fortifiée encore complète. Elle servait à protéger l'Hôtel des ducs de Bourgogne. Elle était adossée à la forteresse de Philippe Auguste construite au XIIe sècle et juste à côté d'une tour de cette enceinte.


2°) L'escalier intérieur est splendide et il se finit par un plafond superbe en feuilles de chênes.


3°) Dans les salles des étages supérieurs, une série de panneaux explique très clairement, les tensions entre les grandes familles de France au début du XVe siècle, pendant le règne de Charles V.


4°) Une exposition en sous-sol consacrée à l'école et aux études au Moyen Âge est très pédagogique. Une visite idéale pour des enfants (de plus de 10 ans).


Ce que je regrette :


1°) C'est peu de choses mais l'état de propreté des vitres est déplorable. C'est dommage car cela rendrait la visite encore plus belle.


2°) Depuis le dernier étage, il y a juste une lucarne. C'est dommage car depuis ce lieu, on peut vraiment admirer les toits de Paris.


3°) De n'avoir pas découvert ce lieu plus tôt alors que j'habite tout près depuis plus de 10 ans.


lundi 29 octobre 2007

n° 400 : Les Safavides

Les Safavides, le chant du monde ++I (N°13 610)

Vendredi 26 octobre 2007, je suis allé voir l'exposition sur les Safavides au Louvre.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Soit je suis niais et totalement inculte, soit l'exposition est mal faite, mais je suis ressorti de cette exposition sans vraiment avoir compris ce qu'était les Safavides. Une dynastie de l'Empire perse de 1501 à 1736, certes mais qui est-elle, qu'a-t-elle de particulier, comment finit-elle ?

2°) Je n'ai pas compris le classement de l'expositon. Par exemple, on trouve la même céramique dans deux versions différentes mais elles sont situées dans des vitrines très éloignées et la 1ère que l'on voit est plus récente que la deuxième.

3°) Les reconstitutions dans des mares d'eau de deux vues de constructions Saphavides n'apportent rien.

4°) Pour cette exposition, on ne peut même pas trouver un "petit journal des expositions" pour ceux qui voudraient en savoir plus sans avoir à payer un guide à 8€.

5°) je n'ai pas compris le sous-titre "le chant du monde"... l'exposition n'insiste ni sur la musique, ni sur les relations avec le reste du monde !!!

Ce qui est malgré tout intéressant :

1°) On peut admirer quelques très beaux objets, notamment des céramiques à fond blanc.

2°) On peut observer des miniatures très belles extraites de manuscrits perses de l'époque.

Le Chant du monde

dimanche 28 octobre 2007

n° 399 : Photos des musées de Berlin

Je continue à publier des photos de Berlin. J'ai créé une page d'accueil pour les différents musées présentés.

n° 398 : Rogerio Reis : Micro-ondes

Rogério Reis : Micro-Ondes ++ (N°13 609)


Samedi 13 octobre 2007, à la Maison Européenne de la Photographie, j'ai aussi vu l'exposition Rogério Reis : "Micro-ondes".


Ce qui est intéressant :


1°) L'exposition dénonce les violences commises dans les Favelas brésiliennes : de jeunes trafiquants de drogues torturent et finissent par brûler les ennemis dans des pneus.


2°) L'exposition présente donc les photographies dans des pneus.


Ce qui est décevant :


1°) Les photographies en elles-mêmes, en tout cas, celles qui sont présentées ne sont pas très informatives. On ne se rend pas bien compte de ce qu'elles représentent.


samedi 27 octobre 2007

n° 397 : Un secret

Un secret ++I (N°13 608)


Hier, vendredi 26 octobre 2007, je suis allé voir le film "Un secret".


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film intéressant concernant l'attitude des Juifs pendant l'Occupation. Il pose la question de savoir si religieusement, il était acceptable de cacher sa religion.


2°) Cécile de France est magnifique dans ce film... comme toujours d'ailleurs. On prend des cours de natation en la voyant nager dans ce film.


3°) Le film montre que les histoires familiales ne sont pas toujours aussi simples qu'il y paraît... certes ce n'est pas un thème très novateur.


4°) Julie Depardieu est très bien dans son rôle d'amis de la famille. Son homosexualité est évoquée de manière très atténuée.


5°) Le petit garçon chétif et malingre, intello mais pas sportif, est très attachant.


6°) La projection en classe du film "Nuit et brouillard" permet de mettre les "pieds dans le plat" et de clairement évoquer la Shoah.


7°) Le film est inspiré d'un roman autobiographique de Claude Grimbert.


8°) La scène finale qui évoque le cimetière pour chiens de la fille de Pierre LAVAL montre bien le paradoxe des responsables de la déportation des Juifs : ils ont montré plus de compassion pour des animaux que pour des êtres humains.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Patrick Bruel joue encore les bellâtres avec deux jolies jeunes femmes : Ludivine Sagnier et Cécile de France. Il a vraiment passé l'âge. Il finit par faire vieux beau. Je trouve son jeu d'acteur avec ses regards soutenus d'une lourdeur affligeante.


2°) Ludivine Sagnier paraît d'autant trop jeune pour être une mère de famille. Elle fait vraiment trop jeunette.


3°) Le film utilise des images d'archives. Il est dommage qu'il nous montre un extrait d'un discours d'Hitler prononcé en 1933 en nous le faisant passer pour un discours prononcé à la fin des années 30. Cela n'est pas très sérieux historiquement.


4°) Je ne suis pas fan des films qui font des flash-backs sur de nombreuses époques : on passe alternativement des années 50, aux années 60, avec des incursions en noir et blanc dans les années 80 (un parti pris étrange), puis des retours arrières sur les années 30 et 40. On arrive à suivre mais vraiment ce n'est pas très linéaire.


5°) La classe de lycéens de banlieues, des adolescents nazes qui étaient dans les deux rangs devant moi, et qui en étaient encore à faire des commentaires débiles sur les scènes un peu chaudes. Les professeurs qui les accompagnaient ont rouspété, mais il aurait fallu qu'ils serrent davantage les boulons s'ils prennent le "risque" de sortir leurs élèves.


vendredi 26 octobre 2007

n° 396 : Neuf Brisach

Neuf Brisach (68) ++I (N°13 607)

Dimanche 21 octobre, j'ai visité Neuf-Brisach dans le Haut-Rhin.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une place forte construite par Vauban. Le dispositif défensif est encore intact. On peut faire le tour à pied de l'ensemble. C'est magnifique !

2°) Pour ceux qui désespèrent de trouver un commerçant ouvert le dimanche après-midi, il y a une boulangerie qui fait salon de thé sur la place principale. Cela permet de se réchauffer.

3°) Il faut soutenir la candidature du classement des oeuvres de Vauban au patrimoine mondial.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La ville a l'intérieur des fortifications n'a aucun cachet. C'est même un peu lugubre, surtout un dimanche après-midi. La place d'armes au centre de la ville n'est pas du tout chaleureuse.

jeudi 25 octobre 2007

n° 395 : Meurtre à Canton

Meurtre à Canton +++ (N°13 606)

Hier, mercredi 24 octobre 2007, j'ai fini de lire le livre de Robert VAN GULIK, Meurtre à Canton, collection 10/18 N°1558, 2005, 1ère édition, 1983, traduit de l'anglais par Robert GUERBET, 1ère édition en français, 1968.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un exemplaire très réussi de la saga des enquêtes du Juge Ti, personnage chinois de la fin du VIIe siècle rendu célèbre par Robert VAN GULIK. C'est le dernier, puisqu'à la fin de l'ouvrage, on apprend que le juge Ti a décidé de ne plus se consacrer qu'à sa carrière administrative.

2°) L'ouvrage est intéressant car il permet de prendre conscience de la présence de marchands arabes et musulmans à Canton dès la fin du VIIe siècle, soit une cinquantaine d'années après la disparition de Mahomet.

3°) L'arrière-fond politique de cette aventure est dû aux intrigues de l'impératrice Wou qui tenta de s'accapare le pouvoir.

4°) Le stratagème utilisé par le juge Ti pour retrouver les meurtiers du censeur est très réussi : il consiste à faire croire que les assassins ont tué un ennemi de l'Etat et que donc ils seront récompensés.

5°) La parti d'échec avec Liang (chapitre XXII) est une pure merveille.

6°) La notice rédigée par Van Gulik en fin de livre est très intéressante. Elle permet de comprendre qu'il s'est inspiré d'un personnage machiavien du IVe siècle avant J.-C. : Sou Tsin.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il est dommage que le tome N°1558 de la collection 10/18 soit celui qui concerne la fin aventures du juge Ti alors que les aventures antérieures sont dans des numéros plus tardifs de la collection. Il serait bon qu'en début d'ouvrage, on mette la liste des volumes dans l'ordre chronologique des aventures du juge Ti.

2°) VAN GULIK aime parfois un peu trop faire dans le salasse. Les dessins qu'il a lui-même faits pour illustrer son livre montre son attrait pour les nymphettes...

mercredi 24 octobre 2007

n° 394 : Altes museum

je viens de créer une page relative au "Altes Museum" de Berlin sur mon site de photo.

n° 393 : Cité du train à Mulhouse

Cité du train (Mulhouse) +++I (N°13 605)


Samedi 21 octobre, j'ai visité la "Cité du train" à Mulhouse (68)


Ce que j'ai adoré :


1°) C'est un lieu magnifique avec un nombre IMPRESSIONNANT de locomotives à vapeur. Elles sont vraiment belles et impressionnantes et les collections remontent à la 1ère moitié du XIXe siècle.


2°) On peut aussi apercevoir l'intérieur des wagons de trains de différentes époques.


3°) On y trouve des trains célèbres, comme celui qui, jusqu'à la présidence du général de Gaulle, était réservé au chef de l'Etat.


4°) La première partie (qui a été construite le plus récemment) est vraiment très belle. On se croirait dans un décor de cinéma.


5°) Le site Internet du musée est très bien fait.


Ce que j'ai regretté néanmoins :


1°) Je ne suis pas convaincu par le classement des différentes locomotives. Un ordre chronologique serait beaucoup plus pertinent.


2°) Il est dommage que l'on ne puisse voir aucune locomotive en activité. Je garde un très bon souvenir de ce que j'avais vu en ce domaine dans un musée de York au Nord de l'Angleterre.




mardi 23 octobre 2007

n° 392 : Piscine de Saverne

PISCINE DE SAVERNE : L OCEANIDE +++ (N°13 604)


Samedi 20 octobre 2007, je suis allé nager à la piscine de Saverne : L'océanide.


Ce que j'ai apprécié :


1°) C'est une très belle piscine. Le bassin donne sur une grande baie vitrine très lumineuse. La piscine est toute neuve. Elle a ouvert il y a environ 2 ans.


2°) Comme il existe un vaste espace consacré aux jeux, le bassin de nage est vraiment tranquille et on peut vraiment bien nager. Même à l'heure de l'aquagym, les lignes de nage sont tranquilles.


3°) Pour ceux qui aiment, l'espace relaxation se poursuit à l'extérieur. C'est très agréable ... en été.


Ce que j'aime moins :


1°) Le système très compliqué pour les casiers. Il faut introduire une carte (à ne pas oublier en sortant) et ce sont tous des casiers à bracelet... ce n'est pas très moderne.


2°) Le tarif d'entrée est loin d'être donné (5€). Comme souvent dans ce genre de piscines, il faudrait un tarif pour les personnes qui viennent pour nager (et non pas pour la partie ludique).


3°) Pas très écologique comme piscine puisqu'une grande partie de la chaleur part à l'extérieur.

lundi 22 octobre 2007

n° 391 : Musée historique de Strasbourg

MUSEE HISTORIQUE DE STRASBOURG +++ (N°13603)


Vendredi 19 octobre 2007, je suis allé visité le musée historique de Strasbourg.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un musée tout neuf. Il a réouvert, après de longs travaux, au début de l'été 2007. De ce fait, la muséographie est moderne avec notamment un système d'audio-guides très bien fait. Les salles sont belles à voir. Le musée est installé dans les vieilles boucheries construites au XVIe siècle dans la vieille ville.


2°) Le musée permet de découvrir le plan relief de Strasbourg fait pour le roi Louis XV en 1727. C'est une oeuvre magnifique, qui après avoir été pris à Paris par les Prussiens en 1816, a été offerte en 1904 par l'empereur Guillaume II à la ville de Strasbourg à l'époque où elle était devenue allemande. Cela permet de prendre conscience de l'important sytème de fortifications mis en place par Vauban.


3°) Le musée montre bien le gouvernement républicain qui caractérisait Strasbourg à la fin du Moyen Age et au XVIe siècle. Un paradis selon Erasme.


4°) Le musée explique aussi comment l'annexion de Strasbourg par Louis XIV en 1681 a conduit à une francisation progressive de la ville, en commençant par les élites.


5°) J'ai appris grâce à ce musée qui était Kléber. Un général strasbourgeois, un peu oublié depuis.


Ce que j'ai moins apprécié :


1°) J'aurais aimé davatange de plans pour montrer l'expansion progressive de Strasbourg.


2°) Le musée est très décevant en ce qui concerne l'Antiquité : on a l'impression que l'histoire de Strasbourg commence avec la fin du Moyen Age.


3°) La vitrine qui présente La Marseillaise et Rouget de Lisle est un peu trop allusive.


4°) Il est dommage que le musée s'arrête provisoirement à la période napoléonienne. On attend avec impatiente l'ouverture des salles consacrées au XIXe et au XXe siècle.


vendredi 19 octobre 2007

n° 390 : Livres de nus, une anthologie

Livres de nus, une anthologie ++ (N°13 600)


Toujours à la Maison Européenne de la Photographie, le samedi 13 octobre 2007, je suis allé voir l'exposition "Livres de nus, une anthologie. La collection d'Alessandro BERTOLOTTI".


Ce que j'ai aimé :


1°) Je ne suis pas un spécialiste et grâce à cette exposition j'ai appris énormément de choses sur l'histoire du naturisme dans la 1ère partie du XXe siècle : notamment en Allemagne le mouvement Wandervogel (oiseaux migrateurs) qui prônait le naturisme.


2°) On apprend aussi que le régime nazi a entretenu des relations très évolutives avec le mouvement naturiste : après des liens initiaux assez forts, le parti nazi au pouvoir a interdit les associations naturistes en 1934, après le virage à droite marqué par la nuit des Longs couteaux. Cependant, après les J.O. de 1936, le pouvoir nazi a autorisé la création du Bund für Leibeszucht (Association pour l'éducation du corps) qui soutenait les bienfaits d'un naturisme athlétique.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) A partir de 1950, on tombe dans une exposition qui vire dans le pornographique avec les Play Bous des années 50 (mais là rien de trop suggestif dans ce qui est montré).


2°) Les années 60 et 70 montrent par contre de manière beaucoup plus directe la vague de libération sexuelle puis la culture iconographique homosexuelle. Ca n'apporte pas grand chose.

jeudi 18 octobre 2007

n° 389 : Photos de Berlin

Je viens de créer des pages consacrées à Berlin.

n° 388 : Homère

HOMERE +++ (N°13 599)


Aujourd'hui, j'ai fini de lire le livre de Jacqueline de Romilly, Homère, Que Sais-je ? N°2218, Presses Universitaires de France, 1985, réédition, 2005.


Ce que j'ai aimé :


1°) Comme toujours avec Jacqueline de Romilly, c'est un livre écrit dans une très belle langue.


2°) Ce livre fait un point très précis sur les controverses concernant la personnalité très incertaine de Homère.


3°) Ce livre permet aussi de faire un rapide survol du contenu de l'Iliade et l'Odyssée. Cela permet de se remettre en tête notamment les grandes étapes de ce premier ouvrage.


4°) Mme de Romilly fait des analyses très intéressantes concernant les rapports des hommes aux dieux, l'amour de la vie et le sens de la mort, ...


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Certains passages sont très techniques sur la langue homérique, donc concernant le grec ancien, sont un peu obscurs (pages 23 et 24).


2°) On reste un peu sur sa faim concernant la société décrite dans les ouvrages de l'Iliade et de l'Odyssée : Mme de Romilly reste très vague en ce qui concerne une localisation dans le temps entre le XIIe siècle avant J.-C. et le VIIIe siècle. Les controverses sur cette question sont pourtant importantes.


mercredi 17 octobre 2007

n° 387 : L'ennemi intime

L'ennemi intime +++I (N°13 598)


Cet après-midi du mercredi 17 octobre 2007, je suis allé voir le film "L'ennemi intime".


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film qui montre la barbarie de la guerre. Comment les massacres engendrent les massacres et que le cycle infernal de la violence est pire que tout.


2°) Ce film réussit à ne pas prendre partie, en tout cas, ne montre pas un camp de salauds et un camp de gentils : les tortures et les massacres de l'armée française répondent aux horreurs commises par le FLN.


3°) On se rend compte comment une minorité peut en semant la terreur destabiliser un adversaire et l'obliger à lui aussi tomber dans la violence.


4°) Ce film montre bien les incertitudes de nombreux Algériens qui ont plusieurs fois "trahis" leur camp. Aucune solution n'était simple.


4°) Le fiilm montre combien l'expérience de la 2e guerre mondiale et l'engagement des soldats du Maghreb dans les combats contre l'Allemagne, notamment en Italie en 1944, ont été un précédent qui a été important pour le réveil des consciences algériennes.


5°) Les acteurs principaux, Benoit Magimel et surtout Albert Dupontel, sont de grande qualité.


6°) De nombreuses prises de vue, notamment dans les montagnes de Kabylie, sont vraiment SPENDIDES.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film a la fin parle de 27 000 soldats français morts au combat et de 300 000 à 600 000 Algériens. Cela ne doit pas faire oublier que la "guerre d'Algérie" est aussi une guerre civile entre Algériens (ce que masque la comparaison par nationalité) et elle oublie les autres victimes de cette guerre : les Pieds noirs qui ont été tués ou rapatriés alors qu'ils étaient sur le sol Algérien depuis plusieurs générations.


2°) Le film peut être interprété comme une justification de la torture par l'armée française. Cette lecture un peu "primaire" peut s'avérer très dangereuse.


3°) C'est un film violent, certains passages sont insoutenables, et donc il n'est pas du tout adapté à un public jeune.


mardi 16 octobre 2007

n° 386 : Tulsa, 1963-1971

Tulsa 1963-1971 + (N°13 594)


Samedi 20 octobre, à la Maison Européenne de la Photographie (Paris IVe), je suis aussi allé voir l'exposition du photographe Larry CLARKE,"Tulsa 1963-1971".


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Je n'aime pas l'ambiance que cette exposition nous rappelle : le monde de la drogue et de la déricve de la jeunesse américaine des années 60. Je n'ai aucune complaisance pour des photographies qui présentes des jeunes gens avec une seringue dans le bras.


2°) L'ambiance de connivence sexuelle n'a non plus rien d'enthousiasmante. Larry Clarke qui fait du naturisme avec de jeunes garçons ado, je ne trouve pas que ce soit un modèle.


3°) Les photographies de femmes parturientes cela n'a non plus rien d'enthousiasmant.


4°) Je reste aussi très peu fan des photographies qui montrent des personnages pointant une arme. Ce genre d'images qui prônent la violence. Je trouve cela très complaisant. On voit même une photo avec un jeune homme qui s'est pris par accident une balle dans la cuisse.


5°) On peut quand même espérer que la ville de Tulsa dans l'Oklahoma ne se réduit pas à ce qu'en montre les photographies de Larry CLARKE.


Ce qu'on peut apprécier :


1°) L'oeuvre de Larry CLARKE," Tulsa" publié en 1971 a fait scandale (à juste titre). Cela permet donc de découvrir combien cette période était permissive -trop-. Ce qui a conduit aux dérives post soixante-huitardes.Cette exposition permet donc de comprendre une époque.


lundi 15 octobre 2007

n° 385 : Frère cadfael fait pénitence

Frère Cadfael fait pénitence ++++ (N°13596)

AUjourd'hui,je viens de finir le livre de Ellis PETERS, Frère Cadfael fait pénitence, collection 10/18 N°2619, 1995, traduction de Claude BONNAFONT, édition en anglais, Brother's Cadfael Penance, 1994.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est à mes yeux le meilleur ouvrage de la série des Cadfael. C'est d'ailleurs le dernier de cette saga écrite par Ellis Peters, Edith Pargeter de son vrai nom : elle est décédée en 1995. L'ouvrage insiste vraiment bien sur le contexte historique : c'est toujours la lutte à mort entre l'impératrice Mathilde et Etienne à la fin de la 1ère moitié du XIIe siècle pour le trône d'Angleterre.

2°) Un très bon ouvrage sur les tensions et les liens de la relation père-fils : Cadfael et son fils Olivier ; Philippe de Fitzgilbert et son père Robert, comte de Gloucester.

3°) La prise de la forteresse de "La Musarderie" est une version très détaillée de ce que pouvait être la prise d'un château-fort du XIIe siècle.

4°) Pour une fois, il ne s'agit pas d'un roman avec accumulation de crimes. Il y a en fait en tout et pour tout un crime et c'est un salopard qui est tué.

5°) L'ouvrage commence par des pages très émouvantes à propos de Cadfael qui considère sa vieillesse avec une grande poésie.

Bref, un de mes romans policiers historiques préférés parmi tous ceux que j'ai lu jusqu'ici !

dimanche 14 octobre 2007

n° 384 : Martine Barrat

Martine Barrat "Harlem in my heart" +++I (N°13 595)


Hier, samedi 13 ocotbre 2007, je suis allé voir l'exposition  de photographies de Martine BARRAT, "Harlem in my Heart", à la Maison Européenne de la Photographie (Paris 4e).


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est la 1ère fois que je découvrais ce lieu qui pourtant est à quelques centaines de mètres de chez moi. La Maison Européenne de la Photographie (MEP) est installé dans l'Hôtel Hénault de Cantobre qui date du début du XVIIIe siècle, un très bel endroit, notamment l'escalier et les sous-sols.


2°) L'exposition de photographies de Martine BARRAT consacré à Harlem montre vraiment une spendide collection de clichés en noir et blanc. J'ai particulièrement aimé "dignity (1991)" et "Clara's hands (1992)".


3°) Dans la partie à droite de l'escalier, il y a deux salles magnifiques : un consacrée aux photo prises dans un club qui réunit des habitués souvent âgé et une autre à propos de clubs de boxe. Les photographies des jeunes boxeurs sont vraiment impressionnantes. Son oeuvre rappelle les films de Scorcese qui justement est un admirateur du travail de Martine BARRAT.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Certaines photos sont un peu académiques. Le genre noir de Harlem endimanché.


2°) Je suis surpris par le manque d'ouverture de la MEP sur l'arrondissement. Cela fait un peu camp retranché.


3°) Le prix d'entrée est dissuasif pour des personnes qui voudraient y revenir régulièrement : 6€ par personne. Il est vrai que l'on peut admirer d'autres photographes dont je parlerai dans d'autres articles.


samedi 13 octobre 2007

n° 383 : This is England

This is England +++ (N°13594)


Cet fin d'après-midi, ce samedi 13 octobre, un peu comme un clin d'oeil au match de rugby France/Angleterre de ce soir, je suis allé voir le film : This is England.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film à la Ken Loach. On y retrouve toute la misère économique et humaine de l'Angleterre après la crise industrielle tragique des années 80. Ce sont des jeunes gens pommés qui jouent les premiers rôles.


2°) Le film joue sur la nostalgie des années 80. Je sais que c'est rare en France et que ce n'est pas le but de ce film, mais des images rappellent l'époque où Margaret Thatcher était au pouvoir. Le film est très critique à l'égard de l'engagement militaire aux Malouines, mais pour ma part, un peu malgré moi, je garde une grande affection pour la Dame de fer qui avait un charisme immense. Le film montre a plusieurs reprises un tag "Thatcher is a twat [une tâche]"


3°) Le film permet de comprendre les glissements progressifs à partir d'un besoin de solidarité incarnée par les groupes de Skin Heads jusqu'à un racisme et un nationalisme complètement primitif et incontrôlé.


4°) Le garçon de 12 ans qui est le protagoniste est très attachant avec son côté un peu empoté. La fin du film et le dialogue avec sa maman montre que ce n'est encore qu'un enfant.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) De nombreux passages peuvent être vus au 1er degré et donc conforter une certaine xénophobie, notamment contre les Pakistanais.


2°) L'amour entre "Smell" une jeune fille et Shaun, qui n'est âgé que de 12 ans est plus que mal sain.


3°) Les images d'agression raciste sont d'une violence insoutenable.


mardi 9 octobre 2007

n° 382 : Histoire de la Suisse

Histoire de la Suisse +++ (N°13 590)


Aujourd'hui, mardi 9 octobre 2007, je viens de finir le livre de Jean-Jacques BOUQUET, Histoire de la Suisse, Que sais-je ? N°140, Presses Universitaires de France, 1995, 6e édition, 2007.


Ce que j'ai aimé :


1°) Après une série malheureuse de lecture de plusieurs Que Sais-je ? contenant des connaissances périmées (exemple L'Hindouisme), voici un ouvrage qui permet vraiment d'avoir un point de vue complet sur un sujet qui m'intéresse depuis mon 1er voyage en Suisse en mai dernier.


2°) L'ouvrage présente de manière plus académique et plus ordonnée l'histoire de la Suisse que celui de Joëlle KUNTZ sur lequel j'ai déjà rédigé un article. C'est un vrai livre d'historien.


3°) L'ouvrage est beaucoup plus complet sur certaines questions : la période révolutionnaire et napoléonienne, la guerre civile de 1847, l'attitude de la Suisse pendant les 2 guerres mondiales.


4°) Chose assez rare dans les Que Sais-Je ? l'ouvrage inclut de nombreuses cartes très utiles car la géographie de la Suisse n'est pas des mieux connues.


5°) Parmi, les faits que je ne connaissais pas, la dernière exécution d'une sorcière en Europe eu lieu en Suisse à Glaris en 1782 (page 56), Chateaubriand avant de rompre avec l'Ogre avait été nommé ministre plénipotentiaire du Valais (page 62), le risque d'une guerre avec la Prusse en 1856 en raison du statut de Neufchâtel qui appartenait à la maison de Hohenzollern.


6°) L'ouvrage fait un point très complet sur le problème de l'attitude de la Suisse à l'égard du IIIe Reich.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'ouvrage présente la Suisse comme un "objet historique" intemporel. Pour les périodes les plus reculées, on en oublie que les dynamiques locales qui ne s'inscrivaient pas encore dans une logique helvétique. L'ouvrage de Joëlle Kuntz est plus intéressant dans cette perspective.


mercredi 3 octobre 2007

n° 379 : La place royale

La Place Royale ++I (N°13584)


Aujourd'hui, mercredi 3 octobre 2007, je viens de finir de lire la pièce de Pierre CORNEILLE, La place royale, création 1633-1634, 1ère édition, 1637, édition Folio Théâtre N°101, 2006.


Ce que j'ai aimé :


1°) Trois ans avant la création du CId, on découvre ici une comédie avec la langue sublime et limpide de Corneille. Certaines tirades annoncent déjà le CId.


2°) Il s'agit d'une comédie et Corneille est capable de dire des idées très crues dans une très belle langue : par exemple "Les restes d'un rival eussent fait mon servage / Elle eût perdu mon coeur avec son pucelage" (Acte III, scène IV, vers 720-721).


3°) C'est un marivaudage avant l'heure.


4°) L'histoire est sensée se passer dans mon arrondissement : le 4e... puisque la Place royale est l'ancien nom de la place des Vosges. C'était déjà le quartier huppé au XVIIe siècle.


Ce que j'ai un peu moins aimé :


1°) L'histoire est un peu alambiquée : le héros Alidor aime trop Angélique et donc pour ne pas souffrir de trop l'aimer, il veut la repasser à un autre alors qu'elle n'aime que lui. Cela est résumé par une tirade du personnage Cléandre : "Vit-on jamais Amant de la sorte enflammé; / Qui se tint malheureux pour être trop aimé" (Acte I, scène IV, vers 206-207).


mardi 2 octobre 2007

n° 378 : Mont Valérien

MONT-VALERIEN (Suresnes) ++I (N°13583)


Le 26 juillet 2007, j'ai découvert le Mont-Valérien situé à Suresnes.


Ce que j'ai aimé :


1°) On peut avoir une très belle vue sur Paris depuis les terrasses qui précèdent le mont-Valérien en venant du centre ville de Suresnes.


2°) Le cimetière américain situé sur le flanc de la colline est impressionnant de sobriété. Ce genre de lieu est unique en région parisienne.


3°) Dans la promenade, qui permet faitle tour du mont, permet de découvrir le monument consacré à la Résistance qui est très impressionnant.


Ce que j'ai moins apprécié :


1°) Le mont fait le tour du fort mais celui-ci n'est pas visible puisqu'il est encore occupé par l'armée. Pourtant ce fort a vraiment l'air vétuste.


2°) Dans la promenade autour du mont, des arbres empêchent de profiter de la perspective en direction de l'Ouest, notamment vers la terrasse de Saint-Germain-en-Laye.


lundi 1 octobre 2007

n° 377 : Sous le masque de Rê

Sous le masque de Rê ++ (N°13 582)


Hier, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, Sous le masque de Rê, 1998, traduction de Régina LANGER, L'archipel, 2004, collection 10/18 N°3894, 2006.


Ce que j'ai aimé :


1°) L'action se passe dans l'Egypte du XVe siècle après J.-C., au moment de la prise de pouvoir par pa "pharaone" Hatchepsout. Ce livre a donc illustré une émission que j'ai vue très récemment sur Arte à propos de cette femme hors du commun.


2°) Comme toujours DOHERTY montre une assez bonne connaissance de l'époque qu'il décrit, mais avec quand même une ENORME erreur concenrnat les pyramides.


3°) Le dénouement est assez réussi : on est assez surpris par le nom du coupable.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) DOHERTY en fait trop. Par exemple, alors que la relation entre Hathepsout et Senenmout est encore aujourd'hui l'objet d'un vaste débat, l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère en en faisant une relation quasi-officlelle dès le début du règne.


2°) L'histoire de la croyance cachée en des dieux d'origine extra-terrestre - le tout mâtiné d'une prétendue révélation monothéiste dont Touthmôsis II aurait eu la révélation dans les fins fonds d'une pyramide juste avant sa mort - est à dormir debout.


3°) L'auteur confond la pyramide de Sakkara et celles de Gizeh... il évoque le pharaon Chéops comme l'auteur de la pyramide de Sakkara alors qu'elle a été construite pour Djéser !!!!!!!


dimanche 30 septembre 2007

n° 376 : La tartine

La tartine +++I (N°13581)


Voilà une bonne adresse où je me rends de temps en temps pour manger, pour boire un verre ou un café : La tartine, 24, rue de Rivoli, Paris IVe, 01.42.72.76.85.


Ce que j'aime :


1°) La cuisine est bonne et variée. Je conseille particulièrement les desserts.


2°) La déco est sympa : c'est celle d'un café parisien avec une entrée côté rue de Rivoli et une autre sur la rue du roi de Sicile.


3°) La clientèle est assez variée.


4°) En général, les vins sont de très bonne qualité.


Ce que l'on peut regretter :


1°) Les prix ne sont pas donnés. Par exemple, le café en salle est à 2,50 euros (1,10€ au comptoir).


Bar La Tartine

samedi 29 septembre 2007

n° 375 : la Pizzeria Soprano

Pizzeria Soprano +++ (N°13580)


Hier, pour fêter le 13579e jour, je suis allé à la pizzeria Soprano, 5, rue Caron, 75004 Paris, 01.42.72.37.21.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est une très belle adresse, à un angle de la place du marché Sainte-Catherine, dans une petite salle avec des pierres apparentes.


2°) Les pizzas sont de très bonne qualité avec quelques recettes imaginatives.


3°) Le service est agréable, même si se faire appeler "maestro" par le cameriere est un peu ridicule.


4°) Cela fait du bien de changer un peu de mes pizzerias habituelles.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Les deux desserts que nous avons essayés (Tiramisu et la Tarte au chocolat) n'ont rien eu d'enthousiasmant.


2°) Il y a peu d'espace et donc il faut éviter d'y aller quand c'est bondé.

mercredi 26 septembre 2007

n° 374 : L'impasse

L'impasse ++ (N°13 577)


Lundi 26 septembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Lionel JOSPIN, L'impasse, Café Voltaire, Flammarion, 2007.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le livre permet de faire un bon rappel sur la catastrophique campagne de Ségolène Royal. Et ce n'est pas de la misogynie !


2°) Lionel Jospin ne fait pas qu'un réquisitoire. Il propose des perspectives notamment pour que le PS réussisse à devenir un grand parti de gauche. Pour le discréditer, le journal Libération de la semaine dernière n'a fait que publier les pages hostiles à Ségolènr Royal.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) On a l'impression que l'histoire de l'humanité a connu le nirvana suprême pendant le gouvernement Jospin de 1997 à 2002. On oublie l'état dans lequel était la France en 2002. Monsieur Jospin met sa défaite sur le compte de la désunion de la Gauche purielle, mais il n'y a pas une ligne pour expliquer les 18% de Français qui ont voté Lepen après les 5 ans de son gouvernement.


2°) Jospin, malgré son retrait de la vie politique, fait preuve encore d'un incroyable sectarisme. A droite, personne ne trouve grâce à ses yeux.


3°) Toute la première moitié de l'ouvrage est un peu confuse et semble écrite au fil de la plume.


lundi 24 septembre 2007

n° 373 : Piscine Armand Massard

Piscine Armand Massard +++ (N°13575)


Le 9 septembre 2007, pour la 1ère fois depuis plus d'un an, je suis retourné à la piscine Armand Massard qui avait été fermé pendant de très nombreux mois en 2006-2007.


Ce que j'ai aimé :


1°) Les vestiaires ont été refaits. Cela permet de retrouver des casiers avec des bracelets entiers et de nouveaux casiers à code.


2°) C'est avec plaisir que l'on retrouve cette piscine avec deux bassins : un de 25m et un de 33m. Cela permet d'avoir de la place pour nager. Ce dimanche matin, à 8h, l'ambiance était vraiment calme.


3°) La piscine est située tout près de la station Montparnasse sur la ligne 4 et donc très facile d'accès depuis le centre de Paris.


4°) La piscine est dédié à un fleuretiste un peu oublié mort en 1971. Je n'ai presque rien trouvé sur lui sauf un article concernant les J.O. de 1936.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le personnel de la piscine est toujours aussi nonchalant. Une personne a mis un temps incroyable à souscrire son abonnement ce qui fait que tout le monde a attendu un temps incroyablement long.


2°) Les vestiaires ont une organisation qui reste un peu confuse puisqu'ils sont mixtes mais que les cabines ne sont pas juste à côté.


Piscine Armand Massard (15ème)

dimanche 23 septembre 2007

n° 372 : Le conseiller d'Etat

Le conseiller d'Etat +++I (N°13574)

Hier, le 22 septembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Boris AKOUNINE, Le conseiller d'Etat, 1ère édition en russe, 1999, traduction de Paul LEQUESNE, éditions de la Cité, 2003, éditions 10/18 N°3749, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est la 6e fois que je retrouve les aventures d'Eraste Pétrovitch Fandorine. Le conseiller spécial de la police de Moscou est impliquée dans une enquête concernant de dangereux terroristes. Par rapport à d'autres romans de la série, AKOUNINE écrit un roman moins déroutant avec une trame beaucoup plus linéaire dans laquelle le personnage auquel on est le plus attaché, Fandorine, occupe bien les premiers rôles.

2°) C'est un roman génial pour montrer l'imbroglio entre les polices et les relations occultes entre les services spéciaux et les réseaux terroristes.

3°) Encore une fois, avec le personnage de Grine, AKOUNINE invente un ennemi public N°1 hors du commun.

4°) J'aime bien l'idée du personnage Grine qui exprime par une couleur ce qu'il ressent des personnages qu'il rencontre.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) AKOUNINE a toujours tendance à décrire des personnages qui se sont forgés dès l'adolescence un mental d'acier (voir les articles N°13 368 et 13083 dans la rubrique "livres").

vendredi 21 septembre 2007

n° 371 : Pizzeria Caffé Vito

Pizzeria Caffé Vito +++I (N°13 572)


Depuis cet été, je me suis rendu à plusieurs reprises dans une pizzeria située tout près de chez moi et qui a rouverte depuis peu : La pizzeria Caffé Vito, 12, rue des archives, 75 004 Paris, 01 42 74 08 84.


Ce que j'apprécie :


1°) Le restaurant a été complètement refait. Alors qu'avant on s'y sentait étouffé, désormais on respire, la salle est largement ouverte vers la rue. Je conseille le 1er étage où on peut manger tranquillement.


2°) Le service est vraiment très bien. Les garçons ne sont pas des bêcheurs comme dans certains bars ou restaurants du quartier.


3°) Les pizzas sont vraiment très bonnes et il y a des choix originaux.


4°) A la carte, on peut trouver en pichet plusieurs vins rouges et ce ne sont pas des piquettes.


5°) Le patron qui a racheté est un homme jeune qui montre un réel souci de bien faire.


Ce que j'aime moins :


1°) J'apprécie peu les types qui s'exposent en terrasse puisque c'est désormais possible aussi dans ce lieu. On y trouve des imbéciles de 1ère catégorie qui se croient supérieurs aux autres parce qu'ils paradent sur un bout de trottoir du marais.


2°) Parfois le serice est un peu dépassé par l'affluence et le temps d'attente est un peu long.


lundi 17 septembre 2007

n° 370 : La vérité... ou presque

La vérité ou presque +++ (N°13 568)


Hier, dimanche 16 septembre 2007, je suis allé voir le film La Vérité ou presque.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le film est servi par des acteurs de très grandes qualités, notamment André Dussolier et surtout Karin Viard.


2°) Ce film fait comprendre que dans les couples, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire... Certes, ce n'est pas une idée très innovante.


3°) J'ai aimé la comparaison entre les relations dans le couple et les cycles de machine : lavage, essorage, etc...


4°) Dans un article récent consacré à la Fille coupée en deux, je regrettais que la ville de Lyon pù se déroule le film n'était pas mise en valeur. Avec La vérité... ou presque, on en a pour son argent avec notamment de très belles vues des traboules.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le personnage joué par François Cluzet tourne un peu au n'importe quoi. Sa brutale et tardive bisexualité n'est pas vraiment crédible.