Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 30 juin 2006

n° 100 : Avril

Avril +++ (N°13124)


Hier, jeudi 29 juin au soir, je suis allé voir le film Avril .


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film "frais" : il y a a vraiment une atmosphère très belle qui se noue entre Avril, son frère Pierre, le copain de celui-ci et Pierre, le soupirant d'Avril qui est une montagne de patience ! Les deux jeunes acteurs, déjà assez expérimentés, Clément Sibony et Nicolas Duchauvelle sont vraiment très bien... tout en délicatesse.


2°) La soeur, Avril, elle aussi montre un bon beau parcours... loin des caricatures. L'idée n'est pas qu'il faut condamner ou se moquer de la religion mais qu'une interprétation stricte et "ordonnée" incarnée par la mère supérieure n'est certainement pas la voie qui ouvre le chemin de la vraie humanité ouverte sur Dieu.


3°) Miou-Miou, une soeur qui joue un rôle important dans cette histoire, interprète dans ce film son rôle magistralement.


4°) Le film donne envie d'aller faire un petit tout en Camargue...


5°) Le film montre l'homosexualité du frère d'Avril sans pour autant livrer des images aguicheuses... pour cette relation le film est tout en retenue et en justesse.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a des plans qui parfois ridiculisent un peu trop les "bonnes soeurs"... peut-être cela est-il un peu inutile.


2°) L'idée de la composition picturale des 4 jeunes à poil dans la chapelle est un peu inutile et ridicule.


3°) La fin un peu dramatique avec le geste de la mère supérieure m'a un peu laissé sur ma fin.


Un film à voir autant par ceux qui sont indifférents envers la religion que par ceux qui en sont des adeptes.

mercredi 28 juin 2006

n° 99 : Piscine des Halles

Piscine des Halles (Paris Ier) +++ (N°13122)


Assez régulièrement, et encore mercredi dernier, le 21 juin 2006, je suis allé à la piscine des Halles qui est réouverte depuis début avril 2006 après six mois de travaux.


Ce que j'aime :


1°) C'est une piscine de 50m. Cela me change de ma piscine habituelle (Saint-Merry).


2°) Les horaires en période scolaire font de cette piscine un des rares bassins ouverts en en milieu d'après-midi en semaine (ouverture à partir de 11h30, 10h le mercredi). Cela permet d'aller nager tranquillement vers 15h quand il n'y a pas trop de monde.


3°) Il y a des couloirs en fonction de la vitesse de nage. Cela permet d'éviter de devoir doubler ou de ses faire doubler.


4°) C'est la piscine où je suis allé régulièrement depuis mon arrivée à Paris, cela fait donc une dizaine d'années. Cela fait que je connais de vue le personnel et certains nageurs. La "chef", une femme de caractère, est vraiment un personnage !


5°) Depuis la réouverture, l'ancien système de consigne a été supprimé. Il y a désormais des casiers ce qui évite de faire la queue et de subir la mauvaise humeur, jusque-là mémorable du personnel.


6°) Pour ceux qui ont la carte, il y a un système coupe-fil en cas d'affluence à la caisse pour éviter la queue.


7°) La piscine est bien placée. Dans le forum des Halles, sous le cinéma UGC ciné cité les Halles. J'aime mon parcours à pied pour aller jusque-là bas. De plus, cela permet de se faire mon 1000m en crawl puis d'enchaîner avec un film.


Ce que j'aime moins :


1°) La carte d'abonnement aux piscine de la ville de Paris (32,5 euros par trimestre) ne donne pas l'accès à cette piscine. Il faut donc soit payer les entrées à l'unité (3,8 euros), soit prendre une carte (35 euros) mais comme j'ai perdu celle que m'avait cédé Marc en novembre, je préfère payer à l'unité.


2°) Il y a parfois une foule impressionnante. Dans ce cas-là c'est l'horreur et le public n'est pas toujours très sympathique.


3°) Il y a certains garçons qui confondent piscine et lieux de drague et qui passent beaucoup plus de temps sous les douches qu'à faire de la natation. C'est parfois pénible.


Une piscine à connaître donc pour ceux qui viennent à Paris.

mardi 27 juin 2006

n° 98 : Les docks Paris 19e

Restaurant les Docks Paris 19e +++ I (N°13121)


Ce midi du 27 janvier 2006, nous avons trouvé un resto sympa à la porte de la villette : les Docks, 21 AVENUE CORENTIN CARIOU, 75019 PARIS, 01 40 38 44 04.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il y a un choix sympa, salades, pizzas, cuisine américaine, brochette, pièces de viandes. Les pris sont corrects.


2°) Il y a une grande terrasse avec de nombreuses tables car le trottoir est très large.


3°) Le personnel est vraiment très sympa... une qualité rare dans les cafés-restaurants parisiens.


4°) Le pain et le café sont bons.


5°) Il y a un choix assez variés de vin en pichet.


6°) En dessert, la mousse au chocolat n'était pas mal du tout.


Ce que j'aime moins :


1°) Ben c'est un peu excentré... mais c'est une bonne adresse après un tour à la cité des sciences et de l'industrie.


Une adresse sympa donc aux portes de Paris.

lundi 26 juin 2006

n° 97 : Notation

Nouveau système de notation (N°13120bis)


Depuis quelques jours, j'ai d'énormes problèmes pour changer la couleur des titres. Je reviens donc à un système de notation que j'avais mis en place en 1987 pour noter les livres que je lisais , puis à partir de de 1989 les films que je voyais. Cela me rapproche aussi un peu du système de notation de mon ami Marc.


++++ : parfait (anciennement bleu)


+++ I : Très bien (anciennement vert)


+++ : Bien (anciennement vert)


++ I : Assez bien (anciennement vert)


++ : Bof (anciennement jaune)


+ I : vraiment insuffisant (anciennement jaune)


+ : vraiment pas bien (anciennement orange)


I : nul (anciennement rouge)


- : à éviter à tout prix (anciennement rouge)

n° 96 : Expo La cour de Chine

Les très riches heures de la Cour de Chine -Musée Guimet +++ (N°13120)

Ce lundi 26 juin 2006, dans l'après-midi, je suis allé voir l'exposition Les Très riches heures de la Cour de Chine au musée Guimet.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne connaissais pas -honte à moi- ce musée. Cette exposition m'a vraiment envie d'y retourner pour voir les collections permanentes, c'est un musée situé entre le Trocadéro, la Seine et les Champs Elysées.

2°) Cette exposition permet de mieux connaître la Chine de la dynastie Mandchoue, notamment les trois grands empereurs des XVIIe et XVIIIe siècles : Kangxi (1662-1722), Yongzheng (1722-1735) et Quianlong (1736-1795) : les contemporains de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.

3°) L'exposition permet principalement de découvrir de magnifiques peintures sur d'immenses rouleaux qui racontent des scènes de la vie impériale : des déplacements de l'empereur, des scènes de chasse, des rites de fertilité agricole. Ce sont vraiment des oeuvres splendides.

4°) On apprend le rôle joué par le peintre italien Giuseppe Castiglione (1688-1766) qui au service de la cour de Chine a appris les techniques de la peinture locale.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Tous les rouleaux sont présentés à plat. Le but est de les faire voir à plat et de pouvoir les admirer en allant de droite vers la gauche, le sens de lecture. Ils sont admirables lorqu'on peut avancer assez rapidement pour avoir l'impression de scènes animées. Le problème est qu'encore une fois dans cette exposition, il y a notamment dans les premières salles, un public surtout de vieillards qui passent leur temps agglutinés sur les vitrines ce qui empêche d'avancer et de jouir du spectacle véritable que ces oeuvres peuvent procurer. Et je passe sur la débilité des commentaires de ce genre de public que j'adore.

2°) L'idée d'appeler cette expo "Les très riches heures..." fait allusion aux miniatures des très riches heures du Duc de Berry... du début du XVe siècle. Je trouve que c'est vraiment une manière simpliste de projeter l'art occidental antérieur de plus de 200 ans sur celui de l'empire du Milieu. Ce nombrilisme occidental est surprenant aujourd'hui.

Une exposition qui présente en tout cas de très belles oeuvres qui, certes pour la plupart appartiennent au musée Guimet, mais qui par leur dimension ne peuvent être présentées que de manière exceptionnelle.

dimanche 25 juin 2006

n° 95 : L'embouchure du Mississipy

L'embouchure du Mississipy de Jean-Christophe DUCHON-DORIS +++ I  (N°13119)

Cet après-midi du dimanche 25 juin 2006, dans le train du retour de Normandie, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, L'embouchure du Mississipy, collection 10/18 N°3777, 2003, réédition 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 2e tome des aventures de Guillaume de Lautaret, procureur du roi. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages des Nuits blanches du chat botté (voir N°13094), notamment sa promise Delphine d'Orbelet.

2°) Ce roman par son époque : 1701-1702, c'est-à-dire le règne du roi Soleil, est situé dans une époque qui ne me déplaît pas. En plus, il y a la narration d'une partie fine au château de Versailles, ce n'est pas mal fait.

3°) Le récit conduit Guillaume et Delphine en Louisiane sur les traces de Cavelier de la Salle. La Louisiane ne m'est pas indifférente car mon père a une vraie passion pour l'histoire de cette ancienne province française. Il y a un an en avril, mes parents sont partis là-bas avec l'association France-Louisiane. L'évocation de la fondation de Mobile, les jeux d'alliance avec les Amérindiens, la concurrence avec les Anglais... ce roman n'est pas mal fait.

4°) L'intrigue implique la rivalité entre les Jésuites, les Missions catholiques, les Huguenots en exil... ce n'est pas mal non plus.

5°) On est touché par la fougue avec laquelle Delphine espère retrouver son père dans les

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La fin du roman arrive un peu vite. On reste un peu sur sa fin après avoir vécu tant de périples dans les marécages du Mississippi.

2°) Il y a, à nouveau dans ce roman, quelques dérives sexuelles inutiles notamment avec la prostituée de Paris aperçue sous un pont et sur laquelle Guillaume continue de fantasmer en Louisiane.

Un livre que l'on peut lire sans avoir lu le 1er tome.

jeudi 22 juin 2006

n° 94 : Pizza Enio

Pizzeria Enio (Paris Ier) ++ I (N°13116)


Jeudi 23 juin au soir, pour fêter la fin des cours et pour nous réconcilier avec les pizzerias, nous sommes allés à la pizzeria Enio, 43 rue Saint-Denis, Paris I, sur la place des Innocents.


Ce que j'aime bien :


1°) C'est une pizzeria bien placée. Nous étions en terrasse, côté fumeur, avec donc vue vers la fontaine des Innodents et il y avait un très beau rayon de soleil.


2°) Je vais de temps en temps dans ce restaurant car j'adore les pizzas aux merguez et ce resturant ser une pizza chef qui correspond vraiment à ce vice.


3°) Pour le vin en pichet, le restaurant fait un effort pour proposer autre chose qu'un pichet classique : il y a un lambrusco, un petit vin italien pétillant qui n'est pas mauvais.


4°) Le café est très à la hauteur.


Ce que j'aime moins :


1°) Le personnel n'est pas particulièrement aimable. Il est vrai qu'il y a quelques années, il y a eu dans ce resto un conflit social lourd et que depuis rien n'a changé sauf le nom... il semble que tous les meneurs aient été remerciés... ça met une certaine ambiance.


2°) Les verres n'étaient pas vraiment propres...


Un restaurant qui bien qu'il ait un côté un peu "usine" n'est pas si mal que ça.

mercredi 21 juin 2006

n° 93 : Les guerriers fauves

Les guerriers fauves de Viviane MOORE + (N°13115)


Hier soir, mardi 20 juin 2006, j'ai fini de lire le livre de Viviane MOORE, Les guerriers fauves, collection 10/18 N°3891, 2006.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Historiquement c'est n'importe quoi. Quand je pense que cette femme a installé son récit dans ma période favorite et que sur le site de 10/18 on la présente comme la "grande spécialiste des romans policiers du XIIe siècle", on est effaré :


- à Barfleur, elle parle à plusieurs reprises du couvent des sachets (pages 58,49, 35) ... un ordre franciscain qui donc n'a pas pu apparaître avant le XIIIe siècle.


- le récit se passe dans une navigation entre Barfleur et Gibraltar avec en vue la Sicile... Désolé mais jusqu'au XIIIe siècle, ce genre de voyage se fait par voie terrestre en traversant la France pour s'embarquer en Méditerranée.


- l'auteur continue à parler de bateaux avec des noms vikings... alors que cela n'a aucun sens à cette époque. On assiste à une crémation de guerriers (page 177), une ineptie dans le monde chrétien du XIIe siècle (même les royaumes nordiques sont à cette époque christianisés depuis plusieurs générations).


- un des principaux personnages du roman est un lombard, installé à Syracuse, depuis 200 ans. En plein donc dans l'époque où la Sicile est dominée par les Arabo-musulmans et vraiment pour cette ville, cela n'a aussi aucun sens à cette époque. Etant moi-même un peu un spécialiste des Lombards, l'auteur s'emberlificote dans dans des explications sans aucun sens à la page 42.


- on parle du "sire de Marsico" comme un des proches de Guillaume Ier, le roi de Sicile en 1156 (page 129)  Etant un bon connaisseur du Liber de regno Sicilie un ouvrage qui couvre la période 1154-1167, on est en plein dans la période où le roi de Sicile est passé sous la coupe de son premier ministre Maion de Bari et donc où il se brouille avec sa noblesse...


2°) Il y a de nombreuses fautes de frappe... je n'en ai jamais autant vu dans un roman imprimé chez 10/18 : page 117 "navigation de concerve" au lieu de "concert", page 200 "on est pays peut-être"... il manque "du même", page 187 "une peu de bave", ...


3°) L'histoire des "guerriers fauves" pour désigner les soldats musulmans de Roger II est désolante. Elle reprend tous les clichés anti-arabes : certes ces troupes étaient totalement dévouées à leur roi mais elle n'avait rien de plus sauvage que n'importe quelle autre armée (description de la prise de Vénosa page 85).


Ce que j'aime :


1°) On retrouve Hugues de Tarse et Tancrède, les deux personnages d'origine "orientale" qui se balladent dans le XIIe siècle (J'avais lu il y a peu de temps, le premier tome de cette saga, le peuple du vent (voir N°13051)).


2°) J'ai compris que Tancrède le personnage principal était le fils bâtard de Roger de Sicile, lui-même fils de Roger II. On a donc affaire à un personnage qui va jouer un rôle très important après la mort sans héritier de Guillaume II à la fin du XIIe siècle et qui réussira à s'imposer comme roi... un personnage vraiment intéressant, mais je crainds le pire en raison des "à-peu-près" historique de l'auteur.


3°) L'histoire des meurtres mystérieux de jeunes garçons est intéressante, mais elle pourrait tout aussi bien se passer pendant l'Antiquité, la Renaissance,... voire dans un roman de science fiction puisqu'ici on a de l'histoire purement fictionnelle...


Viviane MOORE devrait donc se payer un bon comité de relecture pour relever les fautes de frappe et surtout les inepties historiques.

mardi 20 juin 2006

n° 92 : Pizzeria Oskian

Pizzeria Oskian (Paris Ier) - (N°13114)


Vendredi 16 juin au soir, je suis allé à la pizzeria Oskian, 139, rue Saint Honoré, Paris Ier, téléphone : 01.47 03.42.82.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Ben il y a un couple de noirs qui est entré dans le restaurant et les garçons du restaurant ont tout fait pour leur faire comprendre qu'il n'y avait plus de places. Peu après, il y a vraiment eu moins de réticence quand un jeune couple anglo-saxon est rentré. Je ne veux pas faire de diffamation mais cela nous a vraiment mis mal à l'aise...

lundi 19 juin 2006

n° 91 : The Island

The Island +++ I (N°13113)


Pendant mon séjour en Alsace, le samedi 3 juin au soir, nous avons regardé  en home cinéma le film The Island qui vient de sortir en DVD. Un film que j'avais beaucoup aimé quand je l'avais vu au cinéma en août 2005.


Ce que j'aime :


1°) Voilà un film qui fait réfléchir sur de nombreuses dérives de la société actuelle : le culte du corps, la volonté de remettre le plus tard possible le vieillissement et la mort, la puissance de l'argent, les dérives de la sciences, les liens entre entreprise et santé.


2°) Le scénario est crédible de bout en bout. On comprends vraiment quelle logique a conduit à aboutir à la volonté de créer des clones complètement sous contrôle.


3°) Le rythme du film est haletant. On a vraiment pas le temps de s'ennuyer dans le rythme est soutenu.


4°) Les acteurs, les paysages sont vraiment esthétiques. Il y a une vraie qualité de l'image.


Ce que j'aime moins :


1°) Il y a parfois dans les scènes d'action des passages qui ne sont vraiment pas crédibles tant tout est vraiment à la seconde et au millimètre près.


2°) L'histoire du mercenaire engagé, ancien de la DGSE française et qui se remémore les massacres dans son pays ce qui le conduit à jouer les gentils est un peu ridicule.


En tout cas, un bon film pour réfléchir à la société vers laquelle on veut aller... ou plutôt celle que l'on devrait chercher à éviter.

dimanche 18 juin 2006

n° 90 : Suzette et Sarazin

Crêperie Suzette et Sarazin (Saint-Maur-des-Fossés - Val-de-Marne) ++ I (N°13112)

Assez régulièrement avec mes collègues ami(e)s, je vais à la crêperie qui a ouvert en septembre 2005 pas loin du collège. 19 r Pont de Créteil 94100 Saint Maur des Fossés. téléphone : 01 42 83 01 10.

Ce que j'aime :

1°) C'est un très bel endroit. En hiver, une vaste salle intérieur avec un mobilier très chaleureux avec de grandes tables dépareillées, des chaises de même. Chaque table a sa propre ambiance. Quand il fait beau, on peut manger au soleil dans la cour d'entrée, c'est très agréable.

2°) Les crépes sont très bonnes et plutôt originales. Par exemple, la provençale qui même des aubergines et des produits du sud. Les prix sont corrects.On s'en sort environ pour 10 euros (avec le cidre et sans dessert).

3°) Le personnel est sympa.

4°) Le cidre est très bon.

Ce que j'aime moins :

1°) Le service est un peu long.

2°) Il n'y a pas de crêpes oignons, lardons, crème fraiche... celles que j'adore.

3°) Le café servi avec un spéculos, je n'aime pas trop. Je préfèrerais un petit peu de chocolat.

samedi 17 juin 2006

n° 89 : Poseidon

Poséidon +++ (N°13111)


Jeudi 15 juin 2006 au soir, je suis allé voir le film Poséidon.


Ce que j'ai aimé :


1°) Voilà un film pendant lequel on ne voit pas le temps passer : pas le temps de s'ennoyer.


2°) Les images du naufrage du paquebot sont impressionnantes : on est scotché quand la vague arrive et retrourne le gigantesque navire.


3°) Dans le groupe de rescapé, le mec le plus con et débile meurt très rapidement. On est soulagé de ne pas le supporter trop longtemps.


4°) Le scénario ne ménage pas les personnages : ce n'est pas "tout est bien qui finit bien".


5°) Le personnage joué par Josh Lucas est intéressant. Voilà quelqu'un qui découvre qu'il existe autre chose que son nombril.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a des personnages dont on a du mal à comprendre en quoi leur histoire perso peut être intéressante dans cette catastrophe : celui qui s'est fait largué et surtout celui qui a été maire de New York... en ce qui le concerne les allusions ne sont vraiment pas claires.


2°) Il y a des fois où vraiment le film en fait un peu trop. Ils sont toujours sur le fil du rasoir. Genre à la fin quand le bateau coule... De même, il est génial qu'un petit radeau de sauvetage soit opportunément resté juste à côté du bateau.


Un film à voir pour être scotché à son siège.

vendredi 16 juin 2006

n° 88 : La disparue du Père-Lachaise

La disparue du Père-Lachaise ++++ (N°13110)

Mercredi 15 juin, j'ai fini de lire un roman policier historique que j'ai adoré : Claude IZNER, La disparue du Père-Lachaise, collection 10/18 N°3506, 2003, réédition 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je trouve que l'ambiance Paris 1890 est vraiment magnifiquement rendue. Je trouve vraiment l'auteur époustouflant dans sa capacité à rendre compte de l'ambiance de cette époque.

2°) On retrouve avec plaisir Victor Legris, le libraire de la rue des Saints-Pères. Le 1er tôme de la collection que j'avais lu précédemment s'appelle Le mystère de la rue des Saints-Pères.

3°) Dès le début du roman, Odette de Valois, l'ancienne maîtresse hystérique de Victor est éliminée et je n'ai pas regretté ce personnage. Au contraire, on retrouve avec plaisir sa nouvelle maîtresse très indépendante, Tasha.

4°) L'assistant de la librairie, Joseph, prend de l'étoffe dans ce roman. Il prend sa part à la découverte de la vérité.

5°) L'intrigue est vraiment très bien conduite. On ne lâche pas le livre tant les rebondissements sont bien faits.

6°) Les pérégrinations du "Père Moscou", nostalgique de la Grande Armée, dans le Paris de la combine et de la survie sont intéressantes à suivre.

7°) Certains lieux de Paris sont très bien décrits : le cimetière du Père-Lachaise au début du récit, les ruines magnifiques du Palais du conseil d'Etat brûlé en 1871 par les Communards et remplacé quelques années après ce récit par la gare d'Orsay.

8°) Tasha et Kenji Mori, le père-ami de Victor, réussissent enfin à s'entendre. Kenji se décoince enfin un peu et devient humain.

9°) L'assassin (mais je n'en raconte pas trop) est vraiment un personnage fascinant... On se demande pendant très longtemps s'il n'y a pas un fantôme dans cette histoire.

RIEN à redire contre ce livre !

jeudi 15 juin 2006

n° 87 : Volver

Volver +++ (N°13109)

Mercredi 14 juin, je suis allé à la séance de 17h pour voir le film Volver de Pedro Almodòvar.

Ce que j'ai aimé :

1°) Penelope Cruz est MAGNIFIQUE !

2°) L'ensemble formé par les actrices est vraiment très réussi, elles méritent vraiment leur récompense collective à Cannes.

3°) J'ai bien aimé l'ambiance traditionnelle du village dont sont originaires la tante Paula et sa soeur.

4°) J'ai adoré le moment où Penelope Cruz se met à chanter.

5°) C'est beau cette idée que l'on peut retrouver sa mère, après qu'elle soit morte. Surtout que le film ne tombe pas dans un scénario ésotérique à la mords-moi-le-noeud ce que je craignais un peu.

6°) J'ai beaucoup aimé le personnage de "Sole" (Soledad)... elle n'est pas belle mais elle dégage une tendresse et une bienveillance qui sont très belles.

7°) Un film où Almodovar a réussi à ne pas plonger dans le glauque extrême ou le trash mais qui réussit à bien affleurer la profondeur des sentiments.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Comme encore et toujours chez Almodovar, les hommes sont des salauds. Pas un pour rattraper l'autre... là il y va hyper fort. Y en a marre à la fin ! On va créer la Ligue pour la défense des Mâles !

2°) Le coup du cadavre dont il faut se débarasser, j'ai trouvé ça un peu lourd.

3°) Je n'ai pas complètement accroché au personnage de Carmen Maura (je sens que tout le monde ne vas pas être d'accord avec moi...) mais j'ai eu du mal à suivre son rôle de mère protectrice et qui cherche à retrouver l'amour de sa fille.

4°) Augustina est déprimante... c'est fait exprès mais c'est un peu trop bien réussi à mon goût.

5°) Il n'y a que les Espagnols pour appeler une jeune fille "soledad"... "solitude", y a de quoi se mettre une balle dans la tête dès la naissance. Ils en ont d'autre comme ça du genre "Pilar" pour une fille... ça veut dire "pilier" !

Un film qu'il faut voir en tout cas !

mercredi 14 juin 2006

n° 86 : Le livre du magicien

Le livre du magicien de Paul C. DOHERTY +++ I (N°13108)

Je suis enfin venu à bout de la série des enquêtes policières de Hugh Corbett avec le livre Paul C. DOHERTY, Le livre du magicien, collection 10/18 N°3879, traduit de l'anglais par Christiane POUSSIER et Nelly MARKOVIC, 2006, édition originale en anglais, The Magician's Death, 2004.C'est un des meilleurs de la série.

Ce que j'ai aimé :

1°) Hugh Corbett, conseiller du roi d'Angleterre Edouard Ier se retrouve directement confronté à son alter égo : Amaury de Craon, conseiller du roi de France Philippe IV le bel.

2°) Il y a une série de rebondissements qui font que certains meurtres ne sont pas liés les uns avec les autres. On est d'abord surpris de comprendre à qui sont dûs les meurtres mystérieux de nombreuses jeunes filles. On découvre à la fin la solution des crimes commis contre les envoyés de la Sorbonne... surprise assurée.

3°) Le livre permet de mettre en valeur la pensée de Roger BACON, un grand penseur anglais du XIIIe siècle.

4°) Encore une fois avec DOHERTY, un roman historique qui ne fait pas dans les anachronismes ni dans les grosses bourdes historiques. On imagine pas une adaptation avec du Rock'n Roll comme dans le Marie-Antoinette de Sofia COPPOLA...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On reste quand même un peu sur notre fin concernant Roger BACON... on ne sait pas trop ce qu'il a réussit à décrouvrir et en quoi c'est un génie.

En tout cas un très bon policier historique.

mardi 13 juin 2006

n° 85 : La musardière

Restaurant La Musardière (Dieppe-Seine Maritime)++ I (N°13107)


Vendredi 9 juin 2006, en arrivant à Dieppe, nous sommes allés  dans un restaurant que Marc avait réservé : La Musardière, 61 quai Henri IV, 76200 Dieppe. 02 35 82 94 14.


Ce que jai aimé :


1°) Le restaurant est situé sur le quai Henri IV. Le long du port. C'est un très bel endroit avec de très belles façades qui datent de l'époque où ce port possédait de riches armateurs. Il est vrai que sur ce quai on trouve de très nombreux restaurants.


2°) C'est un restaurant plutôt consacré à la dégustation des produits de la mer. Je ne suis pas un adepte mais ceux qui l'étaient à table ce sont semble-t-il régalé.


3°) Dans le 1er menu à 15,50, il y a quand même des plats sans poiscaille... Une petite salade au chèvre et un steak au poivre très réussi.


4°) Je me suis laissé aller à prendre en dessert les profiteroles... Un régale.


5°) En apéro, certains ont pris la piña colada. Elle est bonne et assez corsée !


6°) La patronne est très sympa. A la fin, elle a eu des mots gentils car nous sautions en parachute le lendemain.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le service est un peu long. A deux reprises, j'ai été oublié (pour l'apéro et pour la viande).


2°) Le pain n'est vraiment pas bon.


Une adresse donc très convenable à Dieppe.

lundi 12 juin 2006

n° 84 : Plaisirs et châtiments

Plaisirs et châtiments de Jimmy SABATER ++ I (N°13006)


Pendant mon week end à Saverne, j'ai lu le livre de Jimmy SABATER, Plaisirs et châtiments, Editions Baleine - Le seuil, 2001.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un livre qui a été écrit et m'a été offert par un ami. C'est génial de lire un livre édité écrit par quelqu'un que l'on connaît. Bon en même temps, c'est un peu délicat de donner mon avis, mais j'ai essayé d'être honnête.


2°) Le livre est fait sous la forme d'un journal intime d'une femme névrosée, alcoolique, nymphomane de la Jet Set. Il y a beaucoup de suicides, cela peut sembler caricatural et répétitif... mais à la fin on découvre la logique de cette histoire et c'est très surprenant.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'ouvrage est un peu répétitif. On a parfois envie de donner des tartes à l'héroïne tant elle se laisse aller et tant elle objetise les autres.


2°) Son milieu est vraiment un milieu que je n'aime pas... il est vrai que ce livre et le personnage principal ne font rien pour nous le faire aimer.


En tout cas un livre que je recommande car Jimmy le mérite.

dimanche 11 juin 2006

n° 83 : Saut en parachute

Saut en parachute à Dieppe ++++ (N°13105)

Samedi 10 juin, j'ai fait un saut en parachute en tandem au centre de parachutisme de Dieppe. Ce fut un grand moment :

Ce que j'ai aimé :

1°) Le paysage pendant la montée à 3500m depuis un petit avion. C'est absolument magnifique. En plus il faisait un temps magnifique. La vue sur la mer et sur la campagne était splendide.

2°) La sensation pendant la saut en chute libre qui dure une cinquante de mètres est fascinante. On a vraiment l'impression d'être dans un élément semblable à l'eau. Je n'ai pas eu de poussée d'adrénalyne car je me sentais vraiment en confiance.

3°) Lors de la descente en parachute qui dure 2 à 3 minutes, on peut encore mieux voir le paysage.

4°) Mon partenaire de tandem m'a passé les rênes du parachute. Cela m'a permis de me rendre compte comment en manipulant à droite ou à gauche, on peut déplacer le parachute.

5°) La chute s'est vraiment faite très en douceur.

6°) J'étais super content d'avoir sauté avec Marc puisque cela fait plus de 10 ans que nous avions dit que nous ferions un tel saut.

7°) Merci à Didier qui a pris de magnifiques photos pendant la préparation et pendant le saut.

8°) Pendant la préparation, les consignes sont claires. L'instructeur insiste très scrupuleusement sur les consignes de sécurité.

9°) Nous avons eu la chance de passer dans le 1er et le 2 avion. Donc nous avions fini à 11h30. Tant mieux, car autrement on peut attendre un passage très longtemps. Merci à Bruno qui est arrivé à 8h30 ce qui nous a permis de passer les premiers.

10°) C'était super sympa de faire la route jusque Dieppe avec Arnaud, Céline, Marc et Didier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'avais un peu de mal à me concentrer sur les consignes de sécurité au début car je me suis rendu compte qu'il ne fallait vraiment pas faire n'importe quoi. Pour ne pas partir en vrille pendant le saut en chute libre, il faut vraiment respecter une position très précise.

2°) J'ai sauté avec Serge. Un mec sympa qui est le responsable du centre. Mais du coup, j'ai eu l'impression d'être un peu négligé pendant la phase de mise de la tenue et des harnais. J'ai attendu le dernier moment pour pouvoir rejoindre mes compagnons de saut.

3°) Dans l'avion, j'étais placé pour sauter en 1er. J'étais juste à côté de la porte qui est juste une bâche plastique. Tant que je n'ai pas été attaché par un harnais à Serge, je me disais de temps en temps que si je glissais, il n'y avait rien pour me retenir...

4°) Pendant la descente en parachute, on se retrouve parfois à monter brutalement, à passer à droite, à gauche, ... l'estomac est un peu mis à mal.

En tout, j'ai vraiment adoré ce vol. Un moment inoubliable.

vendredi 9 juin 2006

n° 82 : Bénabar

Bénabar +++ I (N°13103)


Hier,jeudi 8 juin  je suis allé voir Bénabar au Zénith. C'était le cadeau de Noël 2005.


Ce que j'ai aimé :


1°) Bénabar n'arrête pas de bouger, bouger, bouger. Il se donne à fond. Impressionnante performance de scène.


2°) Il est accompagné par de très nombreux musiciens. C'est vraiment un bel orchestre.


3°) L'ambiance sur scène est sympa. Bénabar réussit à créer une sacrée complicité avec le public.


4°) Il a chanté ma chanson préférée, celle de l'agent immobilier.


5°) Le chanteur en 1ère partie était vraiment très bien aussi.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Parfois les jeux avec le public sont un peu longuet. Ca peut devenir lourd quand il en fait trop.


2°) Le nombre de rappel est impressionnant. Pour un spectacle commençant avec la 1ère partie à 19h30, cela a fini à 23h30... 4 heures debout dans la fosse devant la scène c'est un peu long !


3°) A la fin du spectable, à la station RATP porte de Pantin ligne 5 c'était l'horreur. Il y avait un tel engorgement qu'il a fallu attendre que plusieurs métros passent. Pourtant il n'y avait pas de grève sur cette ligne.


Un excellent spectable. Merci Marc !

mercredi 7 juin 2006

n° 81 : Restaurant La Marne

Restaurant La Marne (Saverne - Bas Rhin) ++ I  (N°13101)


Samedi midi, nous sommes allés au restaurant à Saverne. C'est une adresse sympa : Restaurant La Marne, 5 rue griffon, 67700 Saverne - 03 88 91 19 18.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) C'est un endroit sympa, en plein centre ville avec une terrasse sur les bords de la Marne. Cela permet de profiter du soleil (qui a un peu brillé samedi midi).


2°) Les plats sont très corrects, nous avons essayé pizza, une tarte gratinée, une salade et une escalope milanaise. C'était plutôt bon dans l'ensemble. La salade était très copieuse.


3°) Les prix sont raisonnables, surtout par rapport à ce qui se pratique à Paris.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le service met du temps à apporter le pain et surtout la carafe d'eau...


En tout cas une adresse sympa à Saverne quand ... il fait beau.

mardi 6 juin 2006

n° 80 : Jean le bon

Jean le bon de Jean Daviosse + I  (N°13100)


Le 3 juin 2006, à Saverne, j'ai fini de lire le livre de Jean DAVIOSSE, Jean le bon, Fayard, 1985, réédition 2002. J'ai moyennement apprécié.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) C'est une biographie du milieu des années 80... à l'époque où ce genre était un peu honteux. Du coup c'est juste un ouvrage qui raconte les événements des années 1315 jusqu'à 1364.


2°) Il n'y a aucune introspection concernant le personnage de Jean II. On comprend mal certains de ses choix. Par exemple, ses coups de colère suivi d'une surprenante capacité à pardonner ou bien son "amitié particulière" avec son connétable La Cerda ou bien sa surprenante décision de retourner à Londres à la fin de sa vie.


3°) Le livre est bien sévère à l'égard du fils de Jean II : le dauphin Charles, futur Charles V. Il est vite dit que c'est un couard influençable.


4°) Les effets de la peste de 1348 sont à peine évoqués.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) Cela m'a permis de retrouver des personnages des rois maudits, notamment l'odieux Robert d'Artois dont la vie dépasse la fiction. C'est vraiment lui qui a voulu la guerre de 100 ans déclenchée en 1337 quand il a voulu dénoncer la couardise du roi d'Angleterre.


2°) On apprend les surprenantes conditions de détention de Jean II pendant sa détention dans les mais anglaises entrre 1356 et 1360.


3°) On se rend compte de l'incroyable popularité de Jean II, considéré comme un roi chevalier dans un monde où la lâcheté des nobles semble dominer.


Un roi qui mériterait donc certainement une meilleure BIOgraphie.