Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

lundi 27 février 2006

n° 30 : SYRIANA

SYRIANA (N°13001)


Hier soir, dimanche 26 février 2006, je suis allé voir Syriana. J'ai trouvé ça NUL !


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Le scénario est incompréhensible... ou alors je suis vraiment débile. Au début, il y a un nombre impressionnant d'histoires parallèles, on finit par un peu comprendre mais cela reste quand même très confus.


2°) Les histoires parallèles sont inutiles du genre Matt Damon et ses relations familiales et de même pour Clooney.


3°) Le message n'est pas très clair. En gros, le gouvernement et les pétroliers américains sont des gros salopards... pourquoi pas ! Mais pourquoi du coup faut-il que ce soit un gentil américain (Matt Damon) qui ouvre les yeux au gentil prince héritier. Celui-ci a fait les meilleurs écoles occidentales, il n'a pas besoin de SOS amercan brain.


4°) La morale finale c'est que les Américains sont responsables des attentats kamikazes commis par les terroristes... RIEN pourtant ne devrait pouvoir justifier ce genre d'action.


5°) Pourquoi le titre Syriana ?? Y-a-t-il beaucoup de pétrole en Syrie ???


Ce que l'on peut apprécier quand même...


1°) Le film montre bien la situation déplorable des ouviers immigrés dans les monarchies pétrolières de la péninsule arabique.


2°) Il est rare de voir des images tournées à Téhéran... Je ne sais pas si elles ont vraiment été tournées là-bas.


3°) Gerge Clooney, je ne suis pas un fan, mais au moins dans ce film il ne joue pas tout sur son physique... Il a pris un risque en prenant 15Kg et il est barbu. Il ne joue pas trop mal comme ça, sans se regarder le nombril.


Un film à éviter donc... mais voici pour ceux qui veulent s'y intéresser la fiche du film.

dimanche 26 février 2006

n° 29 : Le gateau tout chocolat

Le gâteau tout chocolat (N°13000)


Comme j'aime bien cuisiner pour mes amis, j'ai créé aujourd'hui une nouvelle rubrique : les recettes. Aujourd'hui dimanche 26 février 2006 pour le dessert, j'ai fait un "gâteau tout chocolat" dont j'ai pris la recette dans une tablette de chocolat à dessert Nestlé.


Hpim5040Préparation : 10 mn


Cuisson : 25 mn


Recette pour 6 à 8 personnes.


Ingrédients : 200g de chocolat à dessert, 4 oeufs, 150g de sucre, 80g de farine, 200g de beurre.


Préparation :


1- Préchauffez le four thermostat 6 (200°C). / 2- Faites fondre le chocolat et le beurre [les deux coupés en petits morceaux] dans une casserole à feu très doux. Mélangez avec une spatule et attendre que cela devienne très liquide sans grumeaux. / 3- Dans un saladier, mélangez le sucre et les oeufs, puis la farine, versez le chocolat et le beurre fondus jusqu'à obtenir une pâte homogène. / 4- Versez dans un moule que vous avez bien sûr beurré et fariné pour éviter que cela attache. /5- Faites cuire environ 25 mn.


Un plus : moi j'ai acheté des noix de peccan que j'ai ajoutées dans préparation lors du mélange dans le saladier. De plus, jai prévu de la glace à la vanille et de la crème anglaise pour accompagner le gâteau). Avant de servir, on peut repasser le gâteau au micro-ondes une vingtaine de secondes pour lui rendre tout son moelleux.


Ce que j'aime :


1°) J'adore le chocolat et avec cette recette on est pas déçu puisque c'est l'ingrédient principal !


2°) La recette est super simple (pas besoin notamment de battre les oeufs en neige).


3°) Le gâteau est vraiment vite préparé.


4°) On est à peu près certain que le gâteau aura une bonne tête !

samedi 25 février 2006

n° 28 : L'homme sans dieux

L'Homme sans dieux de Paul DOHERTY (N°12999)

Dimanche dernier le 19 février 2006, en Normandie, j'ai fini la lecture du livre de Paul DOHERTY, L'Homme sans dieux, collectiohn 10/18 N°3739, paru en 2004, réédité en 2005, traduit de l'anglais par Bernard CUCCHI. La version anglaise est parue en 2002.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'aime beaucoup les romans policiers historiques de Paul Doherty dont j'ai presque lu presque tous les livres dont le héros est Hugh Corbett (Pendant le règne de Edouard Ier d'Angleterre au XIIIe-XIVe siècle).

2°) Dans ce roman-ci, il s'agit du 2e tome des aventures de Télamon, médecin d'Alexandre le Grand, donc dans la 2e moitié du IVe siècle avant J.-C..J'avais déjà lu le 1er tome de la série (La mort sans visage que j'avais moyennement apprécié). Je trouve vraiment que ce roman-ci est très réussi. L'action se passe dans Ephèse, ville prise par Alexandre le grand après la victoire du Granique (en Asie Mineure). Elle démarre avec la mort dans un temple pourtant protégé par l'armée d'Alexandre des principaux dirigeants d'une faction de la ville.

3°) Le roman rend hommage au génie d'Alexandre le Grand, notamment à la manière dont il réussit à s'emparer du port de Milet.

4°) L'assassin, le Centaure, est vraiment un personnage énigmatique...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'histoire du trésor retrouvé dans la maison de la Méduse a un peu un côté "Clud des 5"...

Un très bon roman historique, tant pour l'intrigue que pour le contexte historique, rien à voir avec les imbecillités de Dan BROWN.

vendredi 24 février 2006

n° 27 : Le Gujarat à Montreuil

Le Gujarat à Montreuil (Seine-Saint-Denis) (N°12998)


J'ai découvert un super bon restaurant indien à Montreuil : le Gujarat au 35, boulevard Paul-Vaillant Couturier, métro Mairie de Montreuil, le terminus de la ligne 9, téléphone : 01 48 58 77 16.


Ce que j'ai aimé :


1°) La cuisine est vraiment très rafinée et pas très chère. Je ne connaissais pas bien cette cuisine. J'ai adoré les préparations au Curry.


2°) C'est un restaurant ouvert depuis peu. La décoration est très sympa.


3°) Le personnel est vraiment très aimable.


4°) En apéro, si on demande un ricard, ils servent une méga-dose... ça rend plus gai dès le début du repas.


Rien à dire de négatif... mais si c'est possible !

jeudi 23 février 2006

n° 26 : Fauteuil d'orchestre

Fauteuil d'orchestre (N°12997)


Mardi 21 février à 18h, je suis allé voir le film Fauteuil d'orchestre.


J'ai beaucoup aimé :


1°) C'est un film qui donne la pêche grâce au rôle incarné par la pétillante Cécile de France.


2°) Je trouve Claude Brasseur formidable dans son rôle de vieux monsieur qui vend sa collection d'art.


3°) On retrouve avec plaisir des vues de nombreuses vues de Paris. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait penser aux films français des années 60. Il y a un aspect franchouillard sympa dans ce film.


4°) Le rôle de la concierge de la salle de spectacle fan de variétés françaises rend même agréable les chansons de Bécaud.


5°) Un des rôles est celui d'un grand pianiste. Cela permet d'entendre de splendides morceaux.


6°) La sublime italienne Laura Morante, déjà vue dans le film de Nanni Morante, a un petit rôle mais c'est toujours un plaisir de la voir jouer.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Pas grand chose à dire. C'est un film pour ne pas se prendre la tête qui n'aura pas la palme d'or à Cannes mais on passe un bon moment !


Donc un film que je recommande. Pour plus d'informations, voir la fiche.

mercredi 22 février 2006

n° 25 : Courbet à Orsay

Exposition "correspondances" au musée d'Orsay (N°12995bis)

Mardi 7 février, l'après-midi, je suis allé au musée d'Orsay pour voir la petite exposition appelée "Correspondances".

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Brice Martin a choisi la "Truite" de Gustave Courbet. Je ne suis pas un fan de ce dernier peintre mais j'ai eu encore plus de mal avec l'oeuvre de Brice Martin proposée avec.

2°) Cette expo est juste à côté d'un des tableaux les plus célèbres de Courbet : L'enterrement à Ornans... Un chef d'oeuvre du réalisme dont je ne suis pas un fan. Dans une salle juste à côté, on trouve son autre oeuvre très fameuse : L'origine du monde, d'un goût très particulier et qui bien sûr fit scandale.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cela nous a permis de refaire un tour dans ce magnifique musée de l'art du XIXe siècle.

2°) Contrairement au Louvre, le musée d'Orsay a maintenu la gratuité d'accès pour les enseignants.

Une exposition peu passionnante mais qui permet donc de repasser dans un très endroit. Voir le site du musée.

n° 24 : Le nouveau monde

Le nouveau monde (N°12996)


Dimanche soir, je suis allé voir le film Le nouveau monde. Je n'ai pas vraiment été emballé.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Je m'attendais à un film ciblé sur les problèmes politiques posés par l'arrivée des Anglais au début du XVIIe siècle (problèmes avec les Indiens et problèmes des colons entre eux). En fait, on tombe rapidement dans un film très sentimental.


2°) Je trouve que Colin Farrell joue comme une casserole. On est vraiment soulagé dans la 2e partie du film quand l'indienne se retrouve sans lui. Il joue le personnage avec le même style énigmatique que dans Alexandre le Grand. Et pourtant il a son site de fans.


3°) La scène à la cour de Jacques Ier en Angleterre est complètement ratée.


4°) Encore une fois, je me suis ennuyé...


Ce que j'ai apprécié :


1°) Il y a quelques scènes exploitables pour montrer l'esprit de la colonisation avec l'arrivée de ces Anglais dans des terres encore "sauvages".


2°) Le désespoir de l'indienne après le départ de John Smith est vraiment touchant.


Donc un film que moi je n'ai pas aimé mais il y a des avis différents puisque Gilles a aimé. Pour avoir un résumé de ce film voir la fiche.

dimanche 19 février 2006

n° 23 : Château de Boutemont

Jardins du château de Boutemont à Ouilly-le-Vicomte (Calvados) (N°12993)


Le 17 septembre 2005, à l'occasion des journées du patrimoine, nous sommes allés visiter les jardins du château de Boutemont situé tout près de la maison familiale. C'était une visite agréable.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le lieu sous le soleil était vraiment très agréable avec de très belles vues sur la manoir qui date du XVIe-XVIIe siècle.


Hpim5140 2°) Les propriétaires ont fait un vrai effort pour rénover les jardins et notamment le bassin qui permet d'avoir une splendide.


3°) La visite était faite soit par le jardinier lui-même, soit par les propriétaires dans une ambiance vraiment très agréable.


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4°) J'aime beaucoup la devise qui apparaît dans la cour intérieure au-dessus de la porte principale : "le silence ralentit le temps qui passe... Faire et se taire".

jeudi 16 février 2006

n° 22 : Le chien jaune de Mongolie

Le chien jaune de Mongole (N°12990)


Mardi 14 février au soir, je suis allé au cinéma avec Gilles pour voir le Chien jaune de Mongolie. Un film intéressant mais pas un chef d'oeuvre.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est TRES dépaysant. On se retrouve dans le milieu nomade des plaines de Mongolie dans un famille locale avec les parents, les deux fillettes, le bébé et le chien que veut adopter une des fillettes malgré le refus de son père.


2°) C'est un film qui parle de la mondialisation : malgré le mode de vie nomade traditionnel, le papa a une (vieille) moto et il fait des achats à la ville lointaine, même une louche en plastique d'un vert magnifique...


3°) Lorsque la famille déménage, le démontage de la maison familiale est vraiment impressionnant de technique et de savoir faire.


4°) J'ai beaucoup aimé la petite fille qui dit à son frère qui s'amuse avec une petite statue en porcelaine de Bouddha : "Non, on ne joue pas avec Dieu".


5°) Les paysages sont magnifiques.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a (là encore) des longueurs... les scènes avec les bambins qui jouent c'est parfois un peu barbant.


2°) Il ne faut pas y aller pour l'intrigue...


En tout cas, un film à voir pour se changer les idées... Pour avoir un aperçu, vous pouvez aller voir la fiche du film.

mercredi 15 février 2006

n° 21 : Charlotte Salomon

Exposition "Vie ? ou théâtre ? Charlotte Salomon" au Musée d'art et d'histoire du judaïsme (N°12989)

Lundi 6 février au matin, je suis allé voir l'exposition "Vie ? ou théâtre ? Charlotte Salomon" au musée d'art et d'histoire du judaïsme. J'ai fort peu apprécié malgré la gravité du sujet.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Il s'agit d'une série de dessins faits par une jeune femme juive  née en 1917 qui exprime ainsi les tourments qu'elle a vécus pendant la 2nde guerre mondiale pour finir assassiner dans un camp d'extermination en 1943 mais, malgré les traductions en français, il est très difficile de rentrer dans de nombreux dessins car on a aucun moyen d'en avoir la compréhension.

2°) Quand on vient de la partie musée, on commence par la fin et rien ne permet d'inviter le visiteur à commencer par le début où on peut trouver une présentation.

3°) Il s'agit d'une oeuvre en partie fictive mais dans le commentaire on ne sait pas bien ce qui relève du vécu de l'artiste et ce qui est imaginaire.

4°) Lors de l'entrée dans ce musée, le personnel chargé du nécessaire contrôle de sécurité est toujours aussi mal aimable.

Ce que j'ai tout de même apprécié :

1°) Les commentaires font bien comprendre ce sentiment de descente au fond de l'abîme ressenti par la communauté juive de l'époque. Il est à noté que la mère de Charlotte Salomon s'est suicidée quand les Allemands ont envahi la France où la famille s'était réfugiée. Ce suicide rappelle celui de Thomas Mann à la même époque.

2°) Visiter l'expo permet de mettre les pieds dans cette magnifique demeure du marais : l'Hôtel de Saint-Aignan bâti au XVIIe siècle.

Malgré tout cette exposition reste un moyen peu facile d'appréhender le problème de l'extermination des Juifs pendant la 2e guerre mondiale. Pour plus d'informations, voir le site du musée d'art et d'histoire du judaïsme.

lundi 13 février 2006

n° 20 : L'age d'or des sciences arabes

L'âge d'or des sciences arabes (N°12987)

Le 21 décembre 2005 au matin, je suis allé voir l'exposition L'age d'or des sciences arabes à l'Institut du Monde Arabe. C'est une très bonne exposition.

Ce que j'ai aimé :

1°) Les documents sont variés (objets, audios, vidéos,...). L'exposition est très belle.

2°) L'exposisition réussit à bien lier les aspects historiques et scientifiques.

3°) L'exposition couvre des domaines très variés : mathématique, astronomie, physique, médecine, musique,...

4°) Un réel effort a été fait pour que les explications soient claires.

5°) On voit bien les passerelles entre les sciences arabes et les sciences occidentales, notamment par les traductions avec le monde byzanton et les centres arabo-chrétiens que furent la Sicile et l'Espagne.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Pour ce genre de sujet, on a toujours tendance à confondre le monde arabe et le monde musulman puisque l'exposition parle notammant des apports scientifiques du monde Persan. Une telle confusion entre "arabe" (le peuple) et "musulman" est gênante.

2°) Une question que je me pose et qui reste sans réponse : comment expliquer un tel déclin des sciences arabes ? comment expliquer que l'Occident ait pris une telle avance par rapport au monde musuman à partir du XVe siècle ?

C'est en tout cas une très bonne exposition. A voir jusque mi-Mars. L'IMA a créé un site pour l'expo.

jeudi 9 février 2006

n° 19 : Lord of War

Lord of War (N°12983)


Mardi 7 février 2006 au matin, je suis allé au cinéma pour voir Lord of War. Un film intéressant.


Ce que j'ai aimé...


1°) Le film évoque un marché peu évoqué : celui des armes. On voit par ce film combien ce commerce est infiniment cynique puisque ce sont les populations des pays laissés à l'abandon de la communauté mondiale qui en sont les victimes. Rappelons nous que la France est un grand pays exportateur dans ce secteur, cela fait réfléchir...


2°) On voit par ce film combien la fin de la Guerre froide a marqué une rupture importante. Les stocks d'armes de l'ex URSS ont permis l'explosion du commerce parallèle d'armements.


3°) On se rend compte combien la population africaine est coupée de l'économie mondiale et vit dans la sphère de la pauvreté et du mal développement. Le dépeçage de l'avion cargo qui se pose sur une piste africaine est spectaculaire.


4°) Yuri le personnage principal est interprété par Nicolas Cage. Ce n'est pas mon acteur favori mais il joue vraiment bien dans ce film son rôle de monstre froid et cynique.


5°) On retrouve le Héphastïon d'Alexandre le grand, Jared Leto, dans le rôle du frère de Yuri. On comprend bien comment ce personnage sombre dans la drogue car lui, au contraire ne supporte pas l'horreur de ce marché des armes.


6°) On voit de superbes vues de New York, notamment de Central Park. J'aime !!!


7°) Tout à la fin, quand Yuri explique pourquoi il va être libéré on touche le point fort du film... On comprend le machiavélisme et le cynisme des Etats.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) La façon avec laquelle Yuri réussit a amadoué sa femme est un peu excessive. Les femmes ne sont pas si vénales que cela ! ... Elle met de plus beaucoup de temps à apprendre l'origine de la richesse de son mari. En général, les femmes sont plus curieuses que ça !!


2°) Il y a quelques incohérences dans le scénario. Il est vrai que certains dictateurs africains sont des barges finis mais pour le Libéria, pourquoi avoir inventé un personnage loufoque alors que le vrai dictateur, Charles Taylor, a été un monstre odieux ? De même à la fin du film, on comprend mal pourquoi, lors de la vente au Sierra Leone, les militaires attendent leurs armes à feu pour massacrer toute une population civile. Malheureusement, pour ce genre de population, les "armes blanches" sont la règle.


3°) Attention, il y a bien sûr dans ce film, des scènes violentes.


4°) Le personnage d'Ethan Hawke, qui joue le gentil policier est un peu agaçant par son angélisme et sa volonté de systématiquement respecter le droit. Cela finit par ne plus être crédible.


Un film à voir notamment pour illustrer la géopolitique de monde actuel. Pour plus d'information voir la fiche du film.

mercredi 8 février 2006

n° 18 : Collection Philips

La collection Philips au Luxembourg (N°12982)

Lundi 6 février 2006 à 15h30, je suis allé voir l'exposition Philips au Luxembourg. Pour cette expo, il vaut mieux prendre un ticket acheté à l'avance ce qui permet de rentrer immédiatement, sans faire la queue.

J'ai beaucoup aimé car :

1°) Il s'agit d'une partie de la collection d'un riche etgrand amateur d'art américain, Philips, qui a ouvert une collection d'art moderne à Washington. J'aime beaucoup ce genre de collection (du même style que le musée Jacquemart-Andrée à Paris, de la collection Frick à New York, du musée Poldi Pozzoli à Milan) : le regard d'un acheteur unique crée une unité dans une grande variété de tableaux.

2°) L'exposition n'est pas immense mais elle présente vraiment des peintres de très grande qualité du XIXe et du XXe siècle : Delacroix, Cézanne, Degas, Renoir, Sysley, Bonnart, Picasso, Kandinsky, Francis Bacon, Nicolas de Staël... une liste impressionnante !

3°) Le tableau phare de la collection, Le déjeuner des canotiers, de Pierre Renoir est une splendeur... de couleurs, de vie, d'expression.

4°) Je ne suis pas du tout un fan de Degas habituellement mais il y a une mélancolie de la fin des années 1860 que je trouve vraiment très belle.

5°) On peut aussi admirer 3 oeuvres de Van Gogh de l'extrême fin de la vie de l'artiste et qui sont aussi trois splendeurs.

6°) Pour l'histoire du XIXe siècle, à remarque une tableau de Daumier, L'Emeute, une très belle oeuvre pour illustrer ce siècle des révolutions.

7°) Pour la géographie, à noter aussi, le tableau de Hopper, A l'approche de la ville, une bonne piste pour initier avec les élèves une réflexion sur la géographie urbaine.

8°) La librairie permet d'acheter un exemplaire de presque toutes les oeuvres exposées. Le "guide officiel de l'expo" publié par Paris Match (5euros) est très bien fait.

Ce qu'on peut regreter :

1°) Pas grand chose à dire... Peut-être une remarque à propos de l'audio-guide à 4,5 euros. Il est dommage que tous les tableaux n'aient pas droit à une petite explication. (Par exemple ceux de Picasso).

Une expo donc à ne pas râter ! A voir avant le 26 mars 2006...

mardi 7 février 2006

n° 17 : The King

The King (N°12981)


Dimanche 5 février, à 11h, je suis allé voir le film The King. J'ai été très agréablement surpris. Le film ne parle pas d'Elvis Presley mais d'un jeune homme pommé prénommé Elvis, qui retrouve un père inconnu devenu pasteur évangéliste dans le Texas.


Ce que j'ai aimé :


1°) L'acteur qui joue Elvis, Gael Garcia Bernal, est vraiment un excellent acteur. Il interprète magnifiquement ce rôle qui devient de plus en plus inquiétant au fur et à mesure qu'on avance dans le film...


2°) On ne sait jamais ce qu'a vraiment dans la tête Elvis... Tout ce qu'il fait est-il prémédité ou bien agit-il par instinct ? Je n'en dis pas plus car autrement je dévoilerais trop le film pour ceux qui ne l'ont pas vu.On sent dans le personnage d'Elvis un énorme besoin de reconnaissance de la part de son père qui le conduit à faite les pires choses. A moins que ce ne soit un désir de froide vengeance calculée.


3°) Le rôle du pasteur n'est pas caricatural... Ce n'est pas simplement un sale type qui joue les évangélistes. On comprend qu'il est vraiment convaincu de la volonté divine. Ce film fait un peu penser à l'histoire de Job... On peut en effet l'interpréter par une façon pour Dieu de tester vraiment sa foi... La question est de savoir si, après la dernière scène, il va encore accepter ce qui arrive.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a quelques longueurs. Notamment dans les amours entre Elvis et la fille du pasteur.


Vraiment un très bon film dans lequel on se demande ce qu'Elvis a dans la tête. Pour plus d'informations voir la fiche de ce film.

lundi 6 février 2006

n° 16 : Torah, Bible, Coran

Exposition Torah, Bible, Coran à la B.N.F. (N°12980)

Hier après midi, dimanche 5 février 2006, je suis allé à la Bibliothèque François Mitterrand pour voir l'exposition "Torah, Bible, Coran" à propos des textes sacrés du judaïsme, du christianisme et de l'Islam. Une exposition intéressante...

Ce que j'ai aimé :

1°) La richesse des documents exposés... Dans une salle assez vaste, un nombre impressionnant de vitrines rangées en fonction des trois religions (judaïsme, christianime, Islam) présentent des manuscrits et des imprimés très rares qui permettent de se rendre compte de l'immensité des fonds de la BNF. Par exemple, un exemplaire de la Bible imprimée par Gutenberg en 1455 est exposé.

2°) Chaque document est complété par des explications vraiment complètes.

3°) L'exposition montre bien les similitudes entre les trois religions : un texte central (Bible ou Coran) puis un complément ajouté (Talmud, exégèse, Sunna) pour répondre à des questions plus terre-à-terre.

4°) On voit bien, derrière l'aspect très intellectuel du rôle de l'écrit dans ces trois religions, la permanence de formes de pratiques religieuses très proches de la supersititoion (caractére magique des textes, amulettes avec des morceaux du texte...).

5°) Certains manuscrits sont vraiment magnifiques grâce à la calligraphie (notamment pour le judaïsme et l'Islam) et aux enluminures et miniatures (pour la religion chrétienne).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les explications sont parfois un peu obscures (exemple au lieu de dire qu'un document est encadré au mur, il est écrit à côté du titre explication "cimaise" ....)

2°) Les documents et les explications sont vraiment souvent mélangés... Cela rend encore plus dfficile la compréhension.

3°) Il y a vraiment énormément d'explications à lire... C'est une exposition qui demande beaucoup de concentration.

4°) Il y a au début de l'exposition une frise chronologique indigeste, peu lisible... dans laquelle on se mélange entre les trois religions, les faits historiques, les faits religieux (faut-il affirmer que le XIIIe siècle avant J.-C. est celui pendant lequel a vécu Moïse ou bien est-ce un croyance ?). De plus, on y trouve deux errreurs graves pour une frise : l'absence d'une flèche pour indiquer le sens du temps et surtout, on y voit apparaître un an 0 ce qui bien sur est une énorme erreur...

Une collection à voir pour la rareté des collections exposées. Pour plus d'informations, voir le site de la B.N.F.

samedi 4 février 2006

n° 15 : Salines royales (Doubs)

Les salines royales d'Arc-et-Senans (Doubs) (N°12978)


A l'automne 2005, j'ai passé le week end du 11 novembre en Franche-Comté. Le samedi 13 novembre, je suis allé visiter les salines royales d'Arc-et-Senans dans le Doub à 35 Km entre Dôle et Besançon. J'ai beaucoup aimé cette visite.


J'ai aimé car :


Hpim5404 1°) Le site est vraiment très beau. Une belle architecture classique et géométrique autour d'une belle cour en demi-lune.


2°) C'est un des rares exemples du patrimoine "proto-industriel" de la France : au XVIIIe siècle, il s'agissait de produire du sel à partir d'es saumures (eau légèrement salée) en les faisant chauffer grâce à des feux entretenus grâce au bois présent autour d'Arc-et-Senans.


3°) Un des bâtiments présente de magnifiques maquettes des constructions de l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. Celui-ci, concepteur des Sâlines royales d'Arc-et-Senans (sous l'autorité de Louis XV en personne), a aussi été l'architecte par exemple des bâtiments d'octroi parisiens construits juste Hpim5413avant la Révolution.


4°) Le décor (les bas-reliefs en forme de ... gemmes de sel et les colonnes avec alternance de cercles et de carrés sur le bâtiment principal) est vraiment original.


5 °) La visite guidée était passionnante. La guide a vraiment bien insisté sur l'aspect humaniste de cette architecture des Lumières dont l'un des objectifs était le bien être de la population.


Ce que j'ai moins aimé...


1°) Pas grand chose à dire... Peut-être que le groupe de visite était un peu trop nombreux et inattentif à mon goût.


2°) Le seul bar situé en face de la saline royale fait un peu "troquet" de la France des années 50.


Bref, vraiment, un très bel endroit... à découvrir plutôt en été car la Franche-Comté en hiver il n'y fait pas chaud ! Pour plus d'informations, allez sur le site des Salines d'Arc-et-Senans.

vendredi 3 février 2006

n° 14 : Les dames de Cornouailles

Les dames de Cornouailles (N°12977)


En ce moment, je vois pas mal de film... Ce matin au cinéa UGC des Halles j'ai vu Les Dames de Cornouailles. J'ai bien apprécié.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le tendre sentiment de la mamie jouée par Judy Dench à l'égard du jeune rescapé est magnifique. Cette vieille dame qui tombe amoureuse comme une petite fille c'est vraiment touchant.


2°) La relation de respect, de complicité entre les deux mamies (Judy Dench et Maggie Smith qui elle aussi joue très bien) est aussi très belle.


3°) On voit les magnifiques paysages des Cornouailles, la pointe ouest de l'Angleterre qui est un peu l'équivalent de notre Bretagne.


4°) D'un point de vue historique, on est replongé dans l'Angleterre rurale de 1939.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le jeune homme est polonais. On comprend qu'une des scènes du film se passe au moment du déclenchement de la guerre de 1939... On a pas l'impression qu'il se sente concerné par le sort de la pauvre Pologne... C'est très étrange  !


2°) Il y a quelques longueurs dans ce film... Bien évidemment ce n'est pas un film d'action !


3°) La mamie qui tombe amoureuse du jeune homme c'est bien. Par contre, le médecin qui tombe amoureux de la jeune et belle voisine, ça finit par ne plus faire crédible.


4°) Daniel Brühl fait des grimaces immondes quand il joue du violon... cela était-il vraiment utile ?


Un bon film anglais tout de même... Pour plus d'information, voir cette fiche de présentation.

jeudi 2 février 2006

n° 13 : La trahison

La trahison (N°12976)


Ce soir au MK2 Beaubourg je suis allé voir la Trahison. Un film à voir, surtout pour ceux qui s'intéressent à l'Histoire...


Ce que j'ai aimé...


1°) Le film rend bien l'atmosphère de la guerre d'Algérie. Une guerre civile larvée dans laquelle toute tentative de s'en prendre aux rebelles ne faisaient que les rendre plus populaires dans la population civile. Une guerre avec de la peur aux ventres pour tous (population civile, soldats français, fellaghas..), de la suspicion permanente, de la torture...


2°) Le film montre bien qu'en fait à l'époque, mis à part le lieutenant, très peu de Français était prêt à jouer la carte de l'égalité totale avec les Algériens.


3°) Le scénario du film est bien fait... on met longtemps à se faire un avis tranché sur la loyauté ou pas des conscrits algériens vis-à-vis de l'armée française.


4°) Il y a des plans en intérieur ou de nuit en contre-jour qui sont assez réussis.


5°) Le film n'est pas manichéen. Il n'y a pas soit les méchants Français, soit les méchants Algériens. On comprend que dans une trahison, il y a une part d'"humain" avec les doutes terribles que cela implique.


6°) Le film franco-belge est tourné en Algérie ce qui est un beau symbole de la réconciliation entre la France et l'Algérie qui peuvent donc par ce film tisser une "mémoire" commune concernant ce conflit.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film est très "froid". On est dans une ambiance militaire et même si c'est la guerre, ils passent tous leur temps à tirer la gueule !


2°) Il y a des longueurs. Certains plans sont un peu longs alors que les images même si elles sont faites sur place ne sont pas particulièrement beaux.


3°) Le film n'évoque pas du tout ce que le F.L.N. faisait subir aux Algériens qui étaient coincés sous l'uniforme français. Ils avaient droit aux pires sévices et cela joue un rôle important dans la psychoogie des "malgré nous" de l'armée française.


Quoi qu'il en soit un film à voir pour comprendre que dans cette guerre rien n'a été simple. Pour plus d'information sur le film, vous pouvez aller sur ce site.

mercredi 1 février 2006

n° 12 : Le capitalisme total

Le capitalisme  total de Jean PEYRELEVADE (N°12975)


Le 1er novembre 2005, j'ai fini de lire le livre de Jean PEYRELEVADE, Le capitalisme total, Paris, Seuil, octobre 2005. Ce livre écrit par l'ancien patron du Crédit Lyonnais mais aussi direteur-adjoint du cabinet de Pierre MAUROY de 1981 à 1983, est fort intéressant pour comprendre le monde actuel.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le livre montre  que le capitalisme a changé de règle de fonctionnement. Désormais, ce ne sont plus les mangers de l'entreprise qui ont le pouvoir mais le personnage qui dans le conseil d'administration est chargé de le surveiller en représentant les intérêt des seuls actionnaires et non plus ceux de l'entreprise elle-même.



2°) Le livre montre bien la mise en place d'un capitalisme anonyme dominé par les fonds de pension américain (en l'absence de leur équivalent en France). Cela conduit à sans cesse privilégier le court terme et hypothèque l'avenir.


3°) Le livre montre bien l'extraordinaire accroissement des inégalités... En 1965, aux Etats Unis le salaire des PDG des entreprises étaient 44 fois celui des ouvriers, en 1998, le rapport était de plus de 500 fois.


4°) Le livre n'est pas caricatural... Il ne prêche pas pour autant pour un repli gauchiste et rappelle l'échec des solutions marxistes.


5°) Le livre soulève la menace du capitalisme chinois, dominé par des groupes ne respectant aucune règle concurrentielle sur un marché de 1,3 milliard d'habitants et qui s'appuyant sur ce marché peuvent facilement dominer le reste de l'espace capitaliste.


Ce que j'ai moins aimé...


1°) On ne voit pas trop comment s'en sortir. Quelles sont les solutions ?? Il faut certes ouvrir les yeux des dirigeants mais que faire après puisque les réponses nationales sont inefficaces.


2°) Peyrelevade ne propose pas de solutions et du coup il s'en prend un peu facilement à Viviane Forrester ou les alter-mondialistes.


Cela reste un ouvrage à lire pour comprendre l'évolution du capitalisme au début du XXIe siècle. On comprend aussi que ce ne sont donc pas les petites "luttes" rétrograges, genre les grèves ponctuelles qui vont changer grand chose...