Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mercredi 13 décembre 2006

n° 140 : Généalogie des rois de France

Généalogie des rois de France ++++ (((N°13290)

Une adresse géniale sur Internet pour se ballader dans la généalogie et les ancêtres des rois de France.

Ce que j'adore :

1°) C'est un travail de fou : il y a tout... on peut remonter dans les ancêtres des rois de France par toutes les branches possibles.

Ce que j'aime moins :

1°) Je n'ai pas trouvé la page d'accueil du site. Cela manque vraiment quand on veut démarrer une recherche.

lundi 11 décembre 2006

n° 139 : Nageur.com

Nageur.com ++++ (N°13288)

En cherchant des informations sur les piscines de Paris, je suis tombé sur un site très bien fait pour ceux qui s'intéressent à ma rublique "piscine" : nageur.com

Ce que j'aime :

1°) Le site donne des informations complètes sur les piscines de Paris, notamment sur les horaires.

2°) Le site permet de s'informer sur les fermetures actuelles ou futures des piscines de Paris.

3°) Il y a une carte très bien faite des piscines de Paris.

jeudi 7 décembre 2006

n° 138 : L'or des Thraces

L'or des Thraces ++ (N°13284)

Vendredi 1er décembre 2006, je suis allé voir l'exposition "L'or des Thraces" au musée Jacquemart André.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette exposition permet de découvrir une civilisation très mal connue : celle des Thraces qui a eu son heure de gloire au Ier millénaire avant J.-C. (pour finir par une conquête romaine au Ier siècle après J.-C.).

2°) Cette exposition nous montre l'influence décisive de la Grèce sur cette civilisation.

3°) Les collections présentées, presque toutes venues de Bulgarie, montrent de très beaux objets notamment en or.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) L'exposition n'explique pas assez le contexte historique et culturel des objets présentés. C'est vraiment dommage.

2°) Comme pour l'exposition sur l'empire Sassanide (au musée Cernuchi, voir la note N°13247), l'exposition ne nous apprend rien sur l'écriture utilisée par les Thraces... Sur certains objets on reconnaît pourtant des caractères grecs.

vendredi 1 décembre 2006

n° 137 : Spy in Chancery

Spy in Chancery de Paul DOHERTY +++  (N°13278)

Hier, jeudi 30 novembre, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, Spy in Chancery, Headline, 1988.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je continue à relire en version originale les aventures de Hugh Corbet que j'ai déjà lues en traduction française dans la collection 10/18.

2°) J'avais acheté ce tome en anglais car j'avais un très bon souvenir de la version française (Un espion à la chancellerie, collection 10/18 N°2820, 1997). Ce qui est bien c'est que comme je l'avais lu il y a assez longtemps, j'avais complètement oublié qui était le traître et donc j'ai redécouvert l'intrigue en relisant le livre.

3°) C'est un très bon tome de la série Hugh Corbet car c'est un de ceux dans lesquels il est directement confronté à son rival français : Amaury de Craon. On retombe dans le jeu diplomatique complexe qui oppose Edouard Ier d'Angleterre au roi de France Philippe IV le bel à la fin du XIIIe siècle.

4°) Paul Doherty étant professeur à Cambridge, il montre encore une fois dans ce tome une bonne connaissance de l'Angleterre de cette époque.

5°) C'est le livre dans lequel Hugh rencontre et tombe amoureux de Maeve, qui va devenir sa femme et joué un rôle dans les tomes suivants. Celui-ci est le 3e tome et le dernier tome paru en français en 2006 est le 14e tome : voir la note 13108)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une énorme bourde page 37 : l'auteur parle de Paris qui s'étend des "Grands boulevards" sur la rive droite au "Luxembourg" sur la rive gauche... deux termes que l'on ne peut utiliser qu'à partir du XVIIe siècle, donc 300 ans plus tard ! Rappelons par exemple que les Grands boulevards sont faits sur décision Louis XIV sur l'emplacement de l'enceinte de Charles V qui elle-même date de la 2e moitié du XIVe siècle.

jeudi 30 novembre 2006

n° 136 : Messe du couronnement

Messe du couronnement à Saint-Eustache + (n°13277)


Vendredi 17 novembre 2006, nous sommes allés à un concert de l'église Saint-Eustache avec au programme la messe du couronnement de Mozart.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) En fait, je pense que ce genre de concerts annoncés par affiches collées dans les rues et organisés dans une église ne sont souvent pas de très grande qualité. Le programme de ce concert était vraiment très léger.


2°) Le prix pour un concert de ce genre est vraiment excessif : comme je l'avais acheté à l'avance, 27 euros la place cela fait vraiment trop cher.


3°) L'éclairage était catastrophique : le concert a lieu dans le bout de la nef de l'église et il est beaucoup trop intense ce qui ne met pas en valeur les interprètes.


4°) Etant donné que le concert se déroulait à Saint-Eustache, j'espérais qu'il y aurait une partie de cette messe à l'orgue et ce n'était pas le cas.


Ce que j'ai apprécié :


1°) La Messe du couronnement de Mozart est vraiment très belle, notamment le Kyrie grâce à l'interprétation de la soprano et aux choeurs de l'Île-de-France.

lundi 27 novembre 2006

n° 135 : 1661

1661 de Yves Jégo et Denis Lépée +  (N°13274)

Le 2 octobre 2006, j'ai fini de lire le livre de Yves Jégo (député UMP...) et Denis Lepée, 1661, collection Pocket N°12 944, 2006, éditio princeps Timée Editions, 2005,Avec un titre comme celui-là, ceux qui me connaissent auraient pu s'attendent à ce que j'adore ce livre. Je suis cependant très déçu :

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) C'est un roman qui reprend la thématique du Da Vinci Code avec les mêmes approximations, voire les mêmes incohérences historiques... Par exemple, les Evangiles auraient été modifiés par Saint Pierre... c'est oublié que ceux-ci ont été écrits plusieurs dizaines d'années après la mort supposée de Saint-Pierre.

2°) On a l'impression que les auteurs se sont faits des fiches sur tous les personnages (notamment les écrivains) de l'époque et qu'ils ont cherché à les mettre par un moyen ou par un autre dans leur récit.

3°) Fouquet en grand penseur d'une République libre, c'est proche de la niaiserie.

4°) L'histoire de l'encre qui ne se lit qu'à un certain moment de la journée et à une certaine date de l'année est aussi à dormir debout.

5°) Encore une histoire autour de la paternité cachée de Louis XIV... cette fois-ci c'est Mazarin qui s'y colle !

6°) Page 454, le personnage réussit à faire Paris-Rome en 6 jours ! C'est proche du record. Il fallait encore 4 jours en 1815 pour faire Paris-Marseille...
7°) Il y en a assez de faire passer Colbert pour un méchant affreux. Avec la verve de Dumas (voir le Marquis de Vagelonne) ça passe mais dans 1661 les auteurs exagèrent vraiment. Colbert est un des plus grand ministre que la France a eu.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est comme le Da Vinci Code : quand on prend le livre en main, c'est nul mais on arrive pas à le lâcher car on est saisi par l'intrigue.

samedi 18 novembre 2006

n° 134 : Portraits publics, portraits privés

Portraits publics, portraits privés ++++  (N°13265)

Le 3 novembre 2006, je suis allé voir l'exposition "Portraits publics, portraits privés" au Grand Palais.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition permet de retrouver les oeuvres de nombreux artistes de la période 1750-1850 : Vigée-Lebrun, David, Goya, Ingres.

2°) On retrouve aussi de nombreux personnages historiques de cette époque : Napoléon Ier, Louis XVI, Voltaire, Washington, ... Une vraie lecon d'histoire.

3°) L'exposition est bien faite : on peut facilement circuler et les cartels sont très lisibles.

4°) Il y a un surprenant buste de Washington à la façon de Jules César.

5°) On retrouve avec plaisir de nombreuses oeuvres présentées dans la récente exposition Ingres.

6°) J'ai beaucoup aimé un portrait de Calonne par Vigée-Lebrun

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'aurais préféré un classement plus chronologique des oeuvres car je ne suis pas certain que le classement thématique soit toujours très satisfaisant pour cette exposition. La chronologie aurait peut-être mieux fait apparaître l'éventuelle passage à des portraits officiels à des portraits plus intimistes.

vendredi 17 novembre 2006

n° 133 : Les galères de l'orfèvre

Les galères de l'Orfèvre +++ (N°13264)

En octobre 2006, j'ai lu le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, Les galères de l'Orfèvre, collection 10/18 N°3875, 2004.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre nous plonge dans l'univers des galériens de Marseille en 1702. Cela ne donne vraiment pas envie d'y être envoyé.

2°) Le livre montre aussi l'importance du marché du sel sous l'Ancien régime avec les différents régimes de gabelle.

3°) On retrouve avec plaisir l'énergique Guillaume de Lautaret puisqu'il s'agit ici du 3e tome des aventures de ce petit procureur de la fin du règne de Louis XIV.

4°) Le roman laisse suggérer combien le protestantisme a gardé, malgré la Révocation de l'Edit de Nantes, un réseau puissant parmi les protestants, dont il est vrai certains furent envoyer aux galères.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On comprend mal la légèreté de Delphine qui se laisse emporter dans une incartade par rapport à l'engagement de fidélité dans le mariage. On comprend mal comment elle en arrive là... peut-être juste pour mettre un peu de pages émoustillantes qui semblent faire nécessité dans ce genre de littérature. Peut-être était-ci ici un peu dommage.

2°) De même on aurait pu éviter le passage par les bordels de Marseille.

jeudi 16 novembre 2006

n° 132 : Les feux du matin

Les feux du matin de Henri Troyat ++ (N°13263)


Le 20 septembre 2006, j'ai fini de lire le livre Henri TROYAT, Les feux du matin, tome 3 de la trilogie Le moscovite, J'ai lu 764, 2000, Fayard, 1975.


Ce que j'ai aimé :


1°) On retrouve Armand de Croué dans le Paris de la Restauration et pendant les 100 jours en 1814-1815. Une période intéressante par les rebondissements politiques incessants.


2°) On se rend compte avec certains personnages (Gaston Bersillac) combien les vocations politiques pour un camp ou un autre sont à géométrie variable.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Henri Troyat prend un malin plaisir à tout détruire dans cette trilogie : la mort insupportablement longue de Catherine, la haine vouée par Nathalie Ivanovna envers Armand et pour finir l'épilogue concernant celui-ci qui laisse vraiment un sale sentiment une fois que l'on finit le livre.

mercredi 15 novembre 2006

n° 131 : Mémoires de nos pères

Mémoires de nos pères ++ I   (N°13262)


Mardi 31 octobre 2006, je suis allé voir Mémoires de nos pères, le film de Clint Eastwood.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film qui permet de mieux connaître la terrible bataille d'Iwo Jiwa, lors de laquelle au début de l'année 1945, les Américains ont repris avec la plus grande peine un ilôt stratégique décisif pour le contrôle de l'espace aérien japonais.


2°) Le message du film est intéressant : dans l'histoire, les vrais héros ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Les vrais héros sont oubliés.


3°) Ce film permet vraiment de se rendre compte combien la situation financière des Etats Unis était difficile aux début de l'année 1945 et donc combien il fallait remobiliser l'opinion pour obtenir davantage de souscriptions des emprunts de guerre.


4°) Le film montre à grand moyen l'organisation du débarquement avec des images impressionnantes de déploiement de la flotte de guerre américaine.


5°) Le film montre assez cruellement le racisme dont était victime les Amérindiens même quand ils étaient officiellement des héros.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film n'arrête pas de faire des flash backs entre 1945 pendant la bataille, 1945 au moment où les pseudo-héros parcourent les Etats Unis et aujourd'hui. Je n'ai vraiment pas trouvé cela simple à suivre car par moment on ne sait plus du tout ou on en est. J'ai vraiment trouvé cela très désagrable.


2°) La déchéance du soldat indien n'apporte pas grand chose au film.

lundi 13 novembre 2006

n° 130 : Indigènes

Indigènes +++ (N°13260)


Lundi 30 octobre 2006, je suis allé voir le film Indigènes.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est bien sûr un film intéressant pour comprendre la part prise par les soldats originaires des colonies dans les combats contre l'Allemagne nazie en 1943-1945.


2°) On se rend compte à quel point, la campagne de France en 1944 et au début de l'année 1945 n'a pas été qu'une partie de plaisir.


3°) On voit bien les différents tempéraments des soldats originaires du Maghreb, notamment ceux qui croyaient en la France comme la patrie des droits de l'Homme et plus simplement comme "leur" patrie.


4°) On comprend la difficulté ressentie par les cadres européens de cette armée de Maghrébins : à la fois proche de leurs hommes et victimes des préjugés discriminatoires à l'égard des Musulmans.


5°) Le site officiel du film est bien fait.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film se résume à son seul thème. Pour le reste, c'est vraiment très monotone...


2°) On a l'impression par ce film que les soldats musulmans sont dans une bulle. On voit très peu de contact avec les autres armées, notamment les Américains.

dimanche 12 novembre 2006

n° 129 : Les proies de l'officier

Les proies de l'officier de Armand CABASSON +++  (N°13259)

Le 9 août 2006, j'ai fini de lire le livre d'Armand CABASSON, les proies de l'officier, collection 10/18 N°3754, 2002.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'action se déroule pendant la campagne de Russie de 1812. L'auteur sait formidablement bien rendre l'atmosphère de la Grande Armée en route pour Moscou... puis en déroute.

2°) Le roman policier rend compte des rapports de pouvoir entre les différents officiers de l'empire.

3°) On se rend bien compte combien la Grande Armée était cosmopolite avec des régiments italiens, allemands...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'intrigue policière est, je trouve un peu dure à suivre... On s'y perd entre les différents colonels.

vendredi 10 novembre 2006

n° 128 : Holbein

Exposition Holbein in England à la Tate +++ (N°13257)

Mercredi 1er novembre 2006, nous sommes allés voir l'exposition Holbein in England à la Tate de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une très bonne idée de consacrer une exposition aux portraits faits par ce peintre de la Renaissance allemande lors de ses longs séjours en Angleterre. C'est vraiment un des artistes majeurs pour cette grande période de l'art.

2°) L'exposition permet à la fois de se replonger dans l'ambiance humaniste de la 1ère moitié du XVIe siècle (avec Erasme et Thomas More) mais aussi dans celle mégalomaniaque du roi Henri VIII Tudor avec sa pause ridicule (jambes cambrées et écartées en biais) et son énorme cache sexe pour mettre en valeur ses attributs virils.

3°) L'exposition montre l'importance qu'avait encore la Ligue Hanséatique pour le commerce dans le Nord de l'Europe avec une des très forte communauté à Londres.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On peut regretter que trop peu des chefs d'oeuvre d'Holbein ait fait le voyage jusqu'à la tate : le magnifique tableau Les ambassadeurs (qui n'est pas très loin puisqu'il est à la National Gallery) et surtout le portrait de Thomas More qui est à la Frick Collection de New York.

jeudi 9 novembre 2006

n° 127 : The Queen

The Queen +++ I (N°13256)

Ce matin, vendredi 9 novembre 2006, je suis allé voir The Queen.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'actrice qui joue la reine est très crédible. Vraiment impressionnante.

2°) On comprend combien l'institution monarchique est partie prenante de l'identité britannique même pour un premier ministre travailliste comme Blair.

3°) On voit combien en 1997 la mort de Lady Di a provoqué un ébranlement de cette institution.

4°) On se rend compte de la complexité des rapports entre la reine et le 1er ministre.

5°) Les décors sont splendides : on se croirait vraiment à Buckingham et à Balmoral.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Certains acteurs pour le rôle de certains personnages de la famille royale sont peu crédibles : par exemple la Queen mother.

2°) Certaines péripéties n'apportent pas grand chose : la reine et le cerf par exemple.

Un film à voir pour tous les amoureux de la Grande-Bretagne !

mardi 31 octobre 2006

n° 126 : Les Sassanides

Exposition Les Sassanides +++ I (N°13247)

Vendredi 19 octobre 2006, nous sommes allés voir l'exposition "Les perses Sassanides", fastes d'un empire oublié" qui se tient au musée Cernuschi jusque fin décembre 2006. J'ai vraiment beaucoup apprécié. En effet, l'exposition permet de découvrir un empire centré sur l'Iran actuelle entre le III et le VIIe siècle après J.-C. J'ai vraiment beaucoup aimé les reproductions des bas-reliefs taillés dans des grottes et qui représentent les chasses des empereurs Sassanides. On peut aussi y voir de magnifiques objets d'orfèvrerie. L'exposition montre de plus les échanges culturels avec l'Etat rival des Sassanides : l'empire Romain.

Cette exposition est l'occasion de découvrir un musée mal connu : le musée Cernuschi dont les magnifiques collections sont consacrées à la Chine d'avant le Xe siècle après J.-C. (donc jusqu'à la Chine des Tang). Comme c'est un musée de la ville de Paris, c'est gratuit et fermé le lundi.

Un mauvais point cependant : une visite hebdomadaire des collections du musée est annoncée pour le vendredi à 14h. Cependant, Antoine a été victime d'une conférencière inconséquente : elle a oublié de venir !

jeudi 19 octobre 2006

n° 125 : Hogarth

Hogarth (Exposition au Louvre) (n°13235)

    Hier, mercredi 18 octobre, je suis allé assisté au vernissage de l'exposition Hogarth au Louvre. William Hogarth (1697-1764) est un peintre dont la série de tableaux de la National Gallery de Londres Le mariage-à-la-mode m'avait beaucoup amusé. Cependant pour cette exposition au Louvre, j'ai été déçu. En effet, on en arrive à montrer ici, plusieurs séries de tableau sur des thèmes très décalés : la vie d'une pute, d'un sale type... A la fin, cela devient un peu trop répétitif. Cependant, le plus grave ne tient pas aux tableaux eux-mêmes mais à leur présentation. Les cartels sont souvent illisibles (avec un contraste trop faible entre le texte et le fond) et surtout, ils sont plaqués sur les murs à un niveau beaucoup trop bas et en caractères beaucoup trop petits pour être lisibles.

   Il n'en reste pas moins que ce peintre anglais, présenté comme le "1er grand peintre" de cette nationalité est intéressante car Hogarth s'attache dans de nombreuses scènes à décrire la vie quotidienne. Une série de gravures consacrées aux élections au XVIIIe siècle est vraiment fort éclairante concernant les us et coutumes électorales en Angleterre dès cette époque.

   Une exposition que l'on peut donc aller voir, mais sans s'attendre à des merveilles du 20 octobre 2006 au 8 janvier 2007.

mercredi 27 septembre 2006

n° 124 : Le vent se lève

Le vent se lève +++ I (N°13214)


Hier, mardi 26 septembre2006, je suis allé voir Le vent se lève de Ken Loach.


Ce que j'ai aimé :


1°) Un énorme effort pour remettre dans l'ambiance de l'Irlande de 1920-1922.


2°) On comprend vraiment bien , trop peut-être, combien une guerre civile est une situation horrible tant quand il s'agit d'une guerilla que lorsque c'et un guerre interne.


Ce que j'a moins aimé :


1°) Le passage de la situation de résistance à l'occupant britannique à la situation de guerre civile n'est pas très bien expliqué.


2°) La barbarie des scènes de torture est un peu inutile.

samedi 12 août 2006

n° 123 : Exposition France-Bavière

Exposition France-bavière ++ I (N°13167)

Lundi 7 août 2006, je suis allé voir l'exposition France-Bavière qui finissait ce jour-là aux Archives nationales.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette exposition nous rappelle que jusqu'au XIXe siècle, la Bavière a été une région traditionnellement alliée à la France (notamment à l'époque de Louis XIV et de Napoléon Ier).

2°) Cette exposition montre combien Versailles et Louis XIV ont pu être des modèles pour les souverains bavarois.

3°) C'était une exposition avec vraiment très peu de visiteurs... Quel plaisir de pouvoir déambuler librement entre les vitrines !

4°) Le personnel des Archives nationales est vraiment sympathique et dévoué. On nous a même donné le droit de revenir gratuitement après la pause repas.

5°) Cette exposition nous rappelle que la correspondance diplomatique se faisait en français encore au XIXe siècle : par exemple, le traité par lequel la Bavière s'allie avec la Prusse en 1813, en donnant ainsi un coup de poignard dans le dos de la France.

6°) L'exposition montre bien l'impact de la Révolution française et de l'Empire sur l'Allemagne et en particulier la Bavière (le prince Eugène de Beauharnais, beau-fils de l'empereur a épousé une princesse bavaroise).

7°) Pour finir, je trouve intéressant ce changement de perspective : le lien entre une région allemande et la France. Cela nous rappelle que l'Allemagne est un Etat neuf. Il y a eu un ambassadeur de France installé à Munich jusqu'en 1933.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je ne parle pas et je ne lis pas l'allemand mais je trouve étrange de ne pas avoir vu d'explications dans cette langue.

2°) C'était une exposition un peu austère... beaucoup de textes à lire !

3°) Cette exposition masque une réalité : malgré l'amitié franco-allemande, le français recule en Allemagne et l'allemand en France... Il faudrait vraiment faire un effort dans ce sens et cette exposition par son aspect un peu élitiste n'est pas le bon outil.

Une exposition pas inintéressante mais qui de toute façon est désormais finie !

jeudi 10 août 2006

n° 122 : Shakti

Shakti +++ (N°13165)


Samedi 29 juillet, je suis allé voir le film indien Shakti.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film de Bhollywood et il se trouve que j'aime beaucoup. J'aime vraiment beaucoup les scènes dansées et chantées qui parsèment ce genre de film que certains pourraient trouver trop long (près de 3 heures).


2°) C'est un film sur la mondialisation : le décalage entre le mode de vie en Occident (au Canada) et celui l'Inde tribale.


3°) Je suis allé voir ce film avec Marc qui partait la semaine suivante pour l'Inde. Il y est d'ailleurs parti depuis... Le film nous dépeint une Inde pourtant effrayante dans laquelle la vendetta entre les clans traditionnnels est la règle.


4°) Ce film nous montre que dans les zones rurales, l'Etat joue un rôle marginal. La police et les hommes politiques sont des marionettes par rapport aux pouvoirs locaux.


5°) Le film raconte une très belle histoire d'amour à l'eau de rose. Cela peut paraître mièvre, ridicule... mais cela donne finalement envie.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Nous sommes allés voir ce film un samedi soir et aux Halles : nous sommes tombés sur un public d'imbéciles qui rigolaient pendant les scènes de danse et les scènes tragiques (il est vrai que dans le cinéma indien, on hésite pas à en faire beaucoup).


Donc un beau film indien avec une très belle histoire. Je profite de ce billet quotidien pour dire que j'ai davantage l'espoir de croire à ce genre d'histoire depuis le 6 août 2006... Aller savoir pourquoi et comprendre qui pourra !!!

mardi 8 août 2006

n° 121 : Le trésor du monde (Joyaux Moghols)

Exposition "le trésor du monde" (Joyaux indiens au temps des Moghols) +++  (N°13163)

Vendredi 28 juillet 2006, nous avons fini l'après-midi au Louvre ce qui nous a permis de visiter l'exposition : "le trésor du monde" (Joyaux indiens du temps des Moghols) [Hall Napoléon du 6 juillet au 4 septembre 2006]).

Ce que j'ai bien aimé :

1°) Cette exposition nous permet d'en savoir un peu plus sur l'Inde de la période Moghol (milieu du XVIe au milieu du XIXe siècle) avec notamment une bonne présentation des principaux dirigeants de cet empire en introduction.

2°) Il y a de magnifiques objets en or, en diamants,...

3°) Cette exposition nous permet de comprendre l'immense richesse de cet empire à l'époque où peu à peu il est passé sous le joug des Occidentaux, notamment des anglais.

4°) C'est une exposition à dimension humaine : le nombre d'objets exposés est raisonnable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les objets sont classés en fonction de leur matière principale... J'aurais préféré un classement plus chronologique ou plus thématique : religieux, politique, décoratif... On a du mal à situer ces objets les uns par rapport aux autres.

2°) Certains objets sont vraiment trop richement décorés. Cela donne un réel sentiment d'excès.

3°) Tous ces objets appartiennent à la famille al-Sabah... la famille régnante du Koweit. On se dit qu'on a vraiment bien fait de se battre en 1990-1991 pour rétablir cette pauvre famille sur le trône de ce petit pays.

Une exposition à voir pour mieux connaître l'Inde. Intéressant aussi pour les amateurs de beaux bijoux.

dimanche 6 août 2006

n° 120 : Musée de la Marine (Paris)

Musée de la Marine +++ I (N°13161)


Vendredi 28 juillet, nous sommes allés le matin au musée de la Marine situé au Trocadéro.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) Cela faisait longtemps que je n'avais pas visité ce musée. La décoration a été refaite. Il est beaucoup plus lumineux et les explications sont vraiment claires (avec une traduction systématique en anglais !). La nouvelle présentation met vraiment bien les nombreuses maquettes et figures de proue et de poupe en valeur.


2°) C'est une musée tranquille avec très peu de monde. Quel bonheur !


3°) Il y avait des expositions dont deux à noter : une consacrée à Henry de Monfreid, un aventurier photographe et écrivain qui a joué les contrebandiers en Mer Rouge au XXe siècle. Un personnage passionnant dont Xavier a lu certains livres qui racontent ses aventures. Il y avait aussi une exposition consacrée à Charcot. Nous y sommes passés rapidement mais j'avoue que j'y ai appris que les aventures du Pourquoi pas ? c'était fort mal finie dans les années 1930.


4°) Il y a une magnifique collections de peintures représentant les ports français au XVIIIe siècle.


5°) Le musée rappelle bien que la Marine de guerre française, la Royale, a connu son apogée à l'époque du règne de Louis XVI : elle a réussi à mettre la pâtée aux Anglais pendant la guerre de 100 ans. La Révolution et l'Empire ont profité de cet effort mais ne l'ont pas continué avec assez d'énergie.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Je trouve que le musée devrait s'appeler avant tout le musée de la marine de guerre. Sauf pour le XXe siècle, il y a très peu de bateau de commerce ou de transport.


2°) Pour les instruments de mesure et de repérage, un petit effort d'explication serait bien venu.


3°) Notre musée de la Marine est quand même beaucoup moins riche que ceux que j'ai vus à Amsterdam et à Greenwich (Est de Londres).


4°) J'adore les tableaux qui représentent les scènes de bataille navale et le musée n'en est pas très riche.


En tout cas un beau musée à voir... pour ceux qui aime les vieux gréments.

vendredi 4 août 2006

n° 119 : Cyrano !

CYRANO ! (Théâtre de la Gaîté-Montparnasse)++++ (N°13159)

Jeudi 27 juillet 2006, nous sommes allés au "kiosk" place de la Madeleine pour acheter un peu sans trop savoir quoi à l'avance deux places de théâtre. Nous avons fait un très bon choix avec le Cyrano ! de la Gaîté-Montparnasse avec Jacques Weber.

Ce que j'ai aimé :

1°) Jacques Weber est EPOUSTOUFLANT ! Il interprète magistralement Cyrano mais aussi dans une scène que j'adore le duc de Guiche (Acte V scène 2)

2°) Les acteurs qui accompagnent Weber sont aussi très bien dans leur capacité à interpréter plusieurs personnages sans que cela soit confus.

3°) L'idée de faire une pièce plus courte (1h30 au lieu de 3h dans la version longue) pouvait paraître dangereuse mais c'est vraiment réussi.

4°) On peut déplorer l'absence de décors et de costumes XVIIe siècles, cependant avec peu de choses, des tables, des chaises, un piano, un écran de cinéma qui passe un film muet de Cyrano on rentre facilement dans la pièce (contrairement à ce qui est écrit dans une critique du journal Le Parisien).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Jacques Weber fait peut-etre de la pub pour Danacol contre le cholestérole... ben il peut en prendre... il est devenu vraiment très gros. Dans les scènes du début dans lesquels Cyrano remue beaucoup, Jacques Weber était un peu essouffler en fin de tirade. Jacques fait un régime !!

En tout cas, si vous êtes à Paris, précipitez-vous pour voir cette pièce.

jeudi 3 août 2006

n° 118 : Pizzeria de l'Opéra (Toulouse)

Pizzeria de l'Opéra (Toulouse)+++ I (N°13158)


A Toulouse, j'ai retrouvé une pizzeria à laquelle j'étais déjà aller : la pizzeria de l'Opéra, place Saint-Georges.


Ce que j'aime bien :


1°) Les pizzas sont bonnes ! J'ai pris une orientale avec des merguez c'était hyper bon.


2°) Le vin est pas mal non plus avec un bémol... voir plus bas.


3°) Le lieu est sympa : la place Saint-Georges, tranquille, piétonne, ensoleillée et sous les parasols.


4°) Le personnel est efficace et aimable.


5°) Le restaurant est bien placé dans Toulouse : entre les Augustins et la place Wilson.


6°) Le café est très bon.


Ce que j'aime moins :


1°) Il n'y a pas de vin vendu en carafe. J'ai donc dû acheter une 1/2 bouteille de rouge, mais il était excellent.


Une adresse dont j'ai parlé à  Philippe, un des amis avec qui je suis parti à Madrid et qui a vécu longtemps à Touloise. Lui aussi trouvait cette pizzeria excellente.

mercredi 2 août 2006

n° 117 : Ils

Ils +  (n°13157)


Pour finir ma cure de cinéma à Toulouse, je suis allé voir le jeudi 20 juillet le film Ils... pour essayer un film qui fait peur. Ben ce n'est vraiment pas mon truc.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Dès le début, il arrive une petite aventure à deux personnes qui nous fait tout de suite comprendre que ça va être flippant... j'aurais préféré que le film démarre directement avec l'histoire principale et que peu à peu on s'enfonce dans un truc qui donne la pétoche.


2°) Dans l'histoire principale, il y a par moment uniquement des bruits, des choses étranges mais c'est un peu lourdingue à force.


3°) De nombreuses scènes font vraiment croire à un truc paranormal alors du coup la fin -que je ne raconte pas- est ridicule.


4°) C'est vraiment un film à petit budget... une maison et deux acteurs....


Ce que j'ai plus aimé :


1°) Une scène du début du film nous montre les grandeurs et les misères d'un prof de lettre expatrié à l'étranger.


2°) Toujours au début du film, on a une vue impressionnante de Bucarest, ses grandes avenues et son immense palais Ceaucescu.


Un film que je n'ai donc pas aimé mais il est vrai que je n'aime pas ce genre de film !

mardi 1 août 2006

n° 116 : Musée Saint-Raymond (Toulouse)

Musée Saint-Raymond de Toulouse ++ I (N°13156)


Lors de mon séjour à Toulouse, le 1er jour, le 18 juillet, l'après-midi je suis allé revoir le musée Saint-Raymond de Toulouse à côté de Saint-Sernin.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'et un musée consacré à l'époque gallo-romaine et j'aime beaucoup les vestiges de cette époque.


2°) J'aime beaucoup le 1er étage consacré au site de Chiragan : de magnifiques bas-reliefs relatant les travaux d'Hercule et une belle série de bustes d'empereurs.


3°) Le musée est récent et visuellement assez beau.


4°) Au 2e étage, il y a une maquette qui montre bien la ville de Toulouse à l'époque gallo-romaine.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Les collections de la Toulouse gallo-romaine (2e étage) ne sont pas géniales... ce sont à chaque fois des morceaux.


2°) Je n'ai pas trop compris le sous-sol... les bassins anciens...les vestiges de la nécropole paléo-chétienne...


Un musée donc pas essentiel mais intéressant !

lundi 31 juillet 2006

n° 115 : Piscine d'été de Toulouse

Piscine d'été de Toulouse +++ I (N°13155)


A Toulouse, j'ai trouvé une piscine très bien où je suis allé les 19 et 20 juillet 2006 : la piscine d'été située sur une île à coté du palais des congrès.


Ce que j'ai aimé :


1°) La piscine est GEANTE ! Rien à voir avec la nouvelle pataugeoire de 25m que vient d'inaugurer sur la SEINE le maire de Paris. Il y a 3 bassins. Le plus grand fait 150m de long sur 50m de large. Le bassin pour les petits est un demi-cercle de 50m de rayon et le bassin sportif fait 50m de long. C'est tellement grand que quand j'ai commencé à faire mes longueurs ce dernier bassin, qui plus petit par rapport aux autres, m'avait paru être un bassin de 25m, mais à force de nager, je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.


2°) C'est un bel endroit, dans le bassin de 150m, il y a une immense fontaine qui fait un peu comme un geyser.


3°) La piscine n'est pas très chère : 2,45 euros c'est raisonnable.


4°) La piscine n'est pas loin du centre : à un quart de la place de l'Esquirole en passant par les ponts.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) C'est une piscine complètement découverte. A côté, il y a une piscine fermée mais qui ne fonctionne pas en été. J'en conclus que s'il se met à pleuvoir ce n'est pas top...


2°) Entre le vestiaire et les bassins, il y a des pédiluves mais par contre pas beaucoup de douches et rien ne signale qu'elles sont obligatoires... Un peu gênant pour la propreté !


3°) Le matin la piscine n'ouvre qu'à 10h. C'est un peu tard car du coup ça bouffe une grande partie de la matinée.


4°) A l'office de tourisme quand je suis allé me renseigner (au beffroi situé derrière le Capitole), la personne a semblé tomber des nues quand j'ai demandé où je pouvais trouver une piscine  ! En insistant, elle m'a dit qu'il y avait quelque chose qui ressemblait à ça sur le plan...


En tout cas une belle piscine. A quand la même chose dans la capitale ?

dimanche 30 juillet 2006

n° 114 : Nos jours heureux

Nos jours heureux +++ (N°13154)

Lors de mon séjour à Toulouse, je suis allé voir Nos jours heureux le mercredi soir du 19 juillet.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne suis jamais parti en "colonie de vacances" mais vraiment ce film est frais et donne une image tout en nuance à la fois, tendre et drôle sur les liens entre les enfants entre eux, les monos entre eux, les monos et les enfants.

2°) Ce n'est pas un film ambitieux mais avec ce genre de thème on peut connaître le pire... genre "Camping à la ferme" un film que j'avais vu chez Nicolas et Séverine début juin.

3°) Jean Benguigui est génial en cuistaud de la colonie.

4°) Le jeune élève belge et sûr de lui est génialement insupportable.

5°) Il y a deux acteurs avec un vrai "charisme" physique : Julie Fournier (Lisa) et Lannick Gautry (Daniel).

6°) Joséphine De Meaux (alias Caroline) est génial dans le rôle de la mono coincée qui d'un seul coup se libère...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le gamin qui veut s'en aller c'est un peu lourd à la fin.

2°) Le mono canadien est vraiment "épais" : un peu chiant à la fin.

Le site officiel du film est pas mal fait, notamment la photo du trombinoscope.

samedi 29 juillet 2006

n° 113 : Le carrefour des écrasés

Le carrefour des écrasés de Claude IZNER +++ (N°13153)


A Coquainvilliers, le 25 juillet 2006, j'ai fini de lire le livre de Claude IZNER, Le carrefour des écrasés, collection 10/18 N°3580, 2003.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) On apprend dans l'introduction qui est "Claude IZNER" : ce sont en fait deux soeurs qui travaillent ensemble pour écrire les aventures de Victoir LEGRIS. Je trouve ça sympa l'idée de deux soeurs qui inventent des histoires à deux.


2°) On en apprend aussi beaucoup dans le 3e tome des aventures de Victor Legris sur le passé de son associé à la librairie : le japonais Kenji.


3°) L'histoire nous permet de découvrir un quartier de Paris très en vogue à la fin du XIXe siècle : Montmartre (avec notamment Toulouse-Lautrec qui fait un passage). On découvre aussi le quartier -à l'époque- plus populaire du 5e arrondissement... avec une activité que je ne connaissais pas : gardien de chèvres en appartement !!


4°) On apprend aussi qu'il y a eu des catastrophes ferriviaires, notamment à Saint-Mandé sur la ligne vers Saint-Maur-des-Fossés à la fin du XIXe siècle.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) J'ai un peu moins accroché à l'intrigue policière... L'histoire de la vengeance que l'on pressent assez rapidement est certes rendue un peu plus compliquée par un rebondissement final mais l'histoire reste quand même très linéaire.


2°) Je trouve que le commis de la librairie, Jojo, joue un rôle de plus en plus important : que fais Victor Legris ?


3°) Tasha ne joue presque plus aucun rôle dans ce roman et cela se limite aux jalousies de Victor... un peu décevant.


4°) Découvrir Montmartre c'est bien, mais au fond je n'aime pas trop ce quartier de Paris, ni l'ambiance Moulin Rouge...


Donc un Victor Legris qui n'est pas mon préféré... J'ai moins que le précédent tome de la série que j'avais adoré et que j'avais lu le mois dernier (voir N°13110)

vendredi 28 juillet 2006

n° 112 : Abbaye de Fontfroide

Abbaye de Fontfroide (Aude) ++++ (N°13152)

Nous avons visité le dimanche 15 juillet 2006 (avec leur bébé Line qui a été très sage) l'abbaye cistercienne de Fontfroide.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cela a complété la visite de l'abbaye du Thoronet que j'avais effectué la semaine précédente (voir N°13141). On y retrouve la même simplicité et la même harmonie des formes avec un cloître gothique car remanié au XIIIe siècle à l'époque où les cisterciens avaient un peu oublié l'exigence de grande rigueur.

2°) La visite guidée était faite par un jeune homme qui était clair, pertinent et très pédagogue. Il a bien expliqué en quoi les cisterciens avaient voulu au XIIe siècle prendre le contre-pied des Bénédictins... en appliquant à la lettre la règle de ... Saint-Benoit.

3°) Les bâtiments permettent de voir l'espace occupé par les frères convers (ce qui n'était pas le cas au Thoronet) avec notamment la visite de leur dortoir.

4°) L'ensemble du personnel est vraiment très accueillant. La librairie est vraiment très fournie. Il y a même un espace restauration qui avait l'air fort appétissant.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Depuis la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, le monastère a perdu ses derniers moines et il a été racheté par une famille. La sécularisation de ce lieu si chargé de sacralité m'a vraiment gêné.

Un monastère cistercien magnifique à ne pas râter pour ceux qui passent dans la région de Narbonne.

jeudi 27 juillet 2006

n° 111 : Les désordres secrets de Henri Troyat

Les désordres secrets de Henry Troyat +++ (N°13151)


A Toulouse, le 20 juillet 2006, j'ai fini de lire le livre de Henry Troyat, Les désordres secrets, Flammarion, 1974, J'ai lu Roman N°763, 2000. C'est le 2e roman de la trilogie du Moscovite dont j'avais fini de lire le 1er tome en avril (voir N°13043).


Ce que j'aime :


1°) On retrouve avec plaisir Armand, ce jeune noble français exilé à Moscou jusqu'en 1812 et qui était reparti avec la Grande Armée après son passage à Moscou dans le 1er tome.


2°) C'est un livre génial pour décrire les horreurs vécues par la Grande Armée pendant la "retraite de Russie" avec un magnifique passage de la Bérézina.


3°) Le livre décrit très bien le nationalisme russe et la haine envers les Français suite à cette campagne de 1812... Armand en vient à se considérer comme Français car il est rejeté par les Russes. Pas facile d'être un immigré.


4°) C'est bien sûr écrit de manière splendide comme toujours avec Henri Troyat.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Les atermoiements de coeur de Armand et son histoire avec Nathalie Ivanovna sont un peu lourds à supporter.


Un roman intéressant notamment pour ceux qui s'intéressent à l'époque napoléonienne.

mercredi 26 juillet 2006

n° 110 : Piazza Papa (Montpellier-Toulouse)

PIAZZA PAPA (Montpellier-Toulouse) +++ I (N°13150)


Aujourd'hui, j'ai atteint l'âge canonique de 36 ans. Pendant mon séjour à Montpellier puis à Toulouse, j'ai découvert une chaîne de pizzeria très sympa : Piazza Papa (sur la place de la Comédie à Montpellier le 15 juillet 2006 et 28 boulevard de Strasbourg à Toulouse le 20 juillet).


Ce que j'ai aimé :


1°) Les pizzas sont vraiment bonnes notamment les deux que j'ai essayées  : la Pizza papa (oignons-lardons) essayée à Toulouse et la Pizza Marco Polo (poulet, poivrons frits, guacamole).


2°) A Montpellier, j'ai été ravi de manger à l'ombre, place de la Comédie et à Toulouse où il faisait très chaud, la salle climatisée était très agréable.


3°) C'est marrant de retrouver la même chaîne dans deux villes que j'ai visitées. Cette chaîne n'existe pas à Paris.


4°) Le personnel est vraiment sympa. Il y a une charte de qualité-service.


5°) Le vin rouge en pichet est très correct.


6°) Le café avec un carré de chocolat est bon.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) La mousse au chocolat servie avec du chocolat chaud... c'est créatif mais un peu écoeurant !


Une chaîne de pizzerias à découvrir donc !

mardi 25 juillet 2006

n° 109 : Superman returns

Superman returns+++ (N°13149)


Suivant les conseils du blog de mon ami Marc, je suis allé voir le film Superman returns pendant ma cure de cinéma à Toulouse. J'y suis allé le 2e jour de mon séjour dans cette magnifique ville, le 19 juillet 2006.


Ce que j'ai aimé :


1°) On retrouve l'ambiance des Superman dans lesquels le héros était Christopher Reeve. Cela m'a rappelé les annnées 80 et l'époque où je gardais Christophe, le fils d'un ami de mes parents qui me faisait passer en boucle les Superman. Nostalgie, nostalgie...


2°) Dans ce Superman, il y a pas mal d'allusions au besoin ou à l'absence de besoin d'un sauveur... Des références au père devenu fils et au fils devenu père... Cela peut être un bon moyen de sensibiliser la nombreuse jeunesse aux charmes de la religion chrétienne...


3°) J'aime beaucoup les paysages urbains de Métropolis, la ville de Superman très inspirée par New York.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) J'aime moyennement Kevin Spacey dans le rôle du méchant... Il finit d'ailleurs de manière plutôt ridicule.


2°) Le fils de Superman a vraiment un air gravement ahuri malgré ses pouvoirs naissants.


Un film donc divertissant qui a bien réussi à nous rappeler la précédente série de Superman. Voir le site officiel du film.

lundi 24 juillet 2006

n° 108 : Qumran

QUMRAN de Eliette Abécassis +++ I (N°13148)

Le mardi 18 juillet 2006 à Preixan, j'ai fini de lire le livre d'Eliette Abécasis, Qumran, Librairie générale française, 1996, réédition, livre de poche N°14363, août 2004, 451 pages.

Ce que j'ai bien aimé :

1°) Le livre permet vraiment d'en apprendre beaucoup sur les manuscrits de Qumran, c'est-à-dire ces textes retouvés à partir de 1947 et écrits dans les siècles autour de la naissance de Jésus par les Esséniens, une secte juive installée près de la Mer Morte. L'idée est que parmi les manuscrits retrouvés à partir de 1947, il y aurait eu un manuscrit caché qui montrait que Jésus était un essénien. Je ne suis pas un spécialiste de la question mais il semble que ce livre ne contient pas une série de bourdes historiques contrairement par exemple au Da Vinci Code.

2°) Le livre nous permet de comprendre combien le christianisme est directement le continuateur du judaïsme et donc combien ces deux religions ont été très intimement mêlées.

3°) J'en ai aussi beaucoup appris sur la "secte hassidique", le courant religieux juif actuel qui pratique de manière très orthodoxe les interdits religieux.

4°) L'intrigue est assez bien faite. Jusqu'au bout on se demande pourquoi ce manuscrit est si important et pourquoi il provoque meurtres et enlèvements.

5°) Ce livre permet aussi d'en savoir plus sur l'état d'esprit des Israëliens par rapport à la religion juive : on voit surtout que parmi la 1ère génération il y avait beaucoup de Juifs laïcs et très peu religieux.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je ne trouve pas crédible la fin de l'histoire - une survie de la secte des Esséniens - C'est un peu n'importe quoi...

2°) Le manuscrit retrouvé et inventé par Eliette Abécassis conclut l'ouvrage sur 85 pages... C'est bien long pour faire beaucoup de copier-coller avec des textes qu'elle veut faire ressembler aux Evangiles tout en faisant comprendre... si j'ai bien compris -car ce n'est pas clair- que Jésus n'a pas été le bon Messie puisque pour finir le texte parle de l'attente d'un autre Messie.

Un livre intéressant pour mieux connaître le judaïsme et le christianisme en faisant abstraction des dernières pages...

dimanche 23 juillet 2006

n° 107 : Qui m'aime me suive

Qui m'aime me suive +++ I (N°13147)


A Toulouse, pour ma 1ère soirée, je suis allé voir un film que je n'avais pas prévu de voir. Je voulais voir Les jours heureux mais ce film ne passait pas justement le mardi soir. Du coup, sans vraiment réfléchir je suis allé voir Qui 'aime me suive.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film qui redonne la pêche. Maxime Maréchal, un médecin de 35ans décide de renoncer à son train-train quotidien et il décide de reformer un groupe de rock. Cela paraît un peu cul-cul mais en fait c'est une très belle histoire.


2°) Dans ce film,  Mathieu Demy, Romane Bohringer et Julie Depardieu sont vraiment les acteurs idéaux pour leur rôle. Romane Bohringer est génial dans son rôle de la femme bourge qui essaie de tout contrôler et Julie Depardieu dans la fille un peu à côté de ses pompes.


3°) Les chansons jouées par le groupe sont vraiment pas mal. J'ai bien aimé aussi le Kyrie de Rossini extrait des Petites messes solennelles. Bref, j'ai beaucoup aimé la bande-son.


4°) La fin du film montre que Maxime Maréchal a bien eu raison de vouloir se réaliser...


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Je n'ai pas compris la rêverie à scooter que l'on voit presqu'avant la fin. Je ne comprends pas le sens de cette scène.


Un film à voir donc !

samedi 22 juillet 2006

n° 106 : Piscine Antigone de Montpellier

PISCINE OLYMPIQUE "ANTIGONE" DE MONTPELLIER ++++ (N°13146)

Lors de mon séjour à Montpellier du 13 au 15 juillet 2006, je suis allé trois fois à la piscine olympique "Antigone" . J'y étais déjà venu en 2001. C'est une de mes piscines préférées en France !

Ce que j'adore :

1°) Il y a deux bassins... un pour barbotter, super grand pour les petits et les encore plus petits avec un tobogan, et un autre de 50m de long et 3m de profondeur. Résultat, le grand bassin est vraiment un endroit où on peut nager.

2°) Le bâtiment est lui-même très beau et très moderne. L'architecture est vraiment très belle.

3°) La piscine a des horaires d'ouverture qui laissent vraiment du choix.

4°) Les vestiaires sont spacieux et propres.

Ce que j'aime moins :

1°) C'est cher ! 4,70 euros l'entrée...

2°) Le samedi matin dans le grand bassin, il y avait plus de la moitié des lignes qui étaient réservées à des clubs (on pouvait quand même bien nager).

3°) Je ne suis pas un fan du quartier très moderne qui est entre le "polygone" (le centre commercial) et la piscine. Ce quartier hyper-moderne des années 80 manque de vie et de chaleur humaine.

Une piscine à ne pas râter pour les fans de natation qui passent dans Montpellier !

vendredi 21 juillet 2006

n° 105 : Ile de Porquerolles

Ile de Porquerolles (Var) +++ (N°13145)


Mercredi 11 juillet 2006, nous sommes allés à l'île de Porquerolles dans le Var.


Ce que j'ai aimé :


1°) On y a trouvé une plage vraiment agréable (la Courtade) tout près du "village". On a pu s'y baigner longuement l'après-midi dans une large baie avec une eau transparente.


2°) Pour y aller, il faut prendre le bateau. La ballade en mer est sympa. En plus, c'était une nouveauté pour Juliette (4 ans) et Amandine et Valentin (2 ans) qui étaient tout content.


3°) Dans l'ïle nous avons utilisé les chemins de traverse et donc trouver des endroits vraiment tranquilles.


4°) Pour le retour vers 19h, je craignais un peu la cohue sur le bateau mais en fait le système est bien organisé car ils renforcent les navettes avec le continent par rapport à ce qui est annoncé.


5°) Avant de partir, nous avons trouvé près du port dans le village un glacier avec une terrasse. C'était touristique comme endroit mais vraiment bien venu.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Sur l'île, cela manque de plans. Nous avons un peu erré sur les chemins de traverse (avec les 3 enfants), ce qui fait que nous nous sommes retrouvés à manger dans une crique minable.


2°) Nous sommes partis de l'endroit qui est le moins loin : la Presqu'île de Hyères. Or les tarifs sont un peu chers : 15,50 euros mais ce qui m'a choqué c'est que le tarif adulte commence dès l'âge de 10 ans et que le tarif enfant n'est pas beaucoup moins cher : 13,5 euros pour les 4-10 ans.


En tout cas, une belle île à voir pour ceux qui sont de passage dans le Var.

jeudi 20 juillet 2006

n° 104 : Vol 93

Vol 93 +++ (N°13144)


Lors de mon séjour de 3 jours à Toulouse, la présence d'un cinéma UGC m'a permis de faire une cure de cinéma ce qui m'a permis de bénéficier d'une climatisation fort bien venue. J'ai commencé la série par un film pas vraiment rigolo : Vol 93.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le film nous replonge dans un événement qui n'a pas fini de marquer notre époque : le 11 septembre 2001. Le "nine eleven" comme disent les Américains. Le film raconte la façon dont les passages d'un des 4 vols détournés ce jour-là ont réussi à empêcher les kamikazes de scratcher l'avion sur le bâtiment du Congrès.


2°) On se rend compte d'une évidence. A toute seconde de notre existence, la vie peut basculer dans le pire cauchemar et même s'arrêter... il faut donc profiter de chaque instant (Carpe Diem) et savoir prendre le temps de consacrer du temps à ceux qui nous sont chers.


3°) On se rend compte que les services de sécurité américain n'étaient pas du tout préparés à cette attaque. Cela fait aussi qu'il me semble aujourd'hui complètement impossible que ce genre de catastrophe puisse se reproduire : le détournement d'avion et son scratchage sur un bâtiment officiel était une arme avec une seule cartouche.


4°) Le film a l'intelligence de montrer les kamikazes comme des fanatiques mais sans caricaturés... on comprend combien ils sont complètement dans leur idéologie et que dans cette optique, la vie des autres n'a plus aucun prix.


5°) On comprend grâce à ce film combien les Américains ont été traumatisés par ce qui s'est passé ce jour-là. L'agression envers la 1ère puissance mondiale a été d'une violence extrême. Cela conduit à comprendre combien l'opinion publique américaine a pu être manipulée par G.W. Bush lors de l'attaque contre l'Irak.


6°) Dans ce film, on comprend que s'il faut faire un choix entre les Américains et les kamikazes islamistes, la question ne se pose pas une seconde. Notre camp c'est celui des Etats Unis. Ca m'a fait repensé aux grincheux qui ont refusé de faire la minute de silence pour cet attentat.


6°) Je n'ai pas arrêté de repenser à ce que je faisais ce jour-là. J'étais ... au cinéma et c'est mon ami Marc que j'ai appelé sur mon portable qui m'a appris ce qui était en train de se passer. Je me rappelle que j'ai vraiment cru au début qu'il plaisantait.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Ben évidemment, c'est un film qui peut paraître un peu racoleur en faisant de la mort de tous les passagers de ce vol un spectacle. Cela met parfois un peu mal à l'aise.


2°) Certes des enregistrement de portable ont été retrouvés tout comme la boite noire, mais je me demande vraiment comment on a pu reconstituer l'ensemble des attitudes des passagers et des terroristes. Il y a donc une part importante due à la fiction et ce n'est dit à aucun moment. Cela reste un film et pas un documentaire !


Un film car il permet de comprendre un des jours fondateurs de la situation internationale actuelle... avant il est vrai au moins deux autres films consacrés à cette même journée qui doivent sortir dans les semaines qui viennent.

lundi 17 juillet 2006

n° 103 : L'abbaye du Thoronet

L'abbaye du Thoronet (Var) +++ I (N°13141)


Mardi 11 juillet 2006, je suis allé visiter l'abbaye du Thoronet, dans le Haut-Var.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est une abbaye cistercienne. Elle a donc connu son heure de gloire au XIIe siècle, à l'époque où Saint-bernard de Clairvaux a donné à l'ordre cistercien qui appliquait à la lettre la règle bénédictine, un rayonnement immense en France et en Occident. Or, le XIIe siècle reste dans le Moyen-Âge et peut-être dans toute l'histoire, mon siècle favori. C'est celui auquel je me suis consacré pour mon mémoire de maîtrise. Le XIIe siècle est donc un 2e chez moi.


2°) Ce que j'aime aussi c'est la pureté de l'art cistercien. Le style architextural dépouillé est encore principalement d'influence romane.


3°) L'abbaye est très bien conservée : on peut vraiment bien voir le plan de l'abbaye avec la magnifique église abbatiale, le dortoir des moines avec l'escalier qui mène directement à l'église pour la prière des mâtines (2 heures du matin !) dont l'accès est surveillé par la petite cellule du père-abbé, le splendide cloître, la salle capitulaire et le cellier. Dans le bâtiment des convers, les moines-paysans rattachés au monastère, on peut prier dans un petit oratoire. En ressortant, nous sommes passés par le parloir, ce qui nous a permis de pouvoir photographier l'abbatiale depuis l'extérieur.


4°) Les trois enfants Juliette, Amandine et Valentin se sont super-bien comportés pendant la visite !


5°) Cette abbaye est située tout près de Cabasse, dans le Haut-Var, c'est-à-dire le village près duquel mes amis Corinne et Bernard ont fait construire leur maison.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Cela manquait peut-être d'une petite visite guidée ou d'explications un peu plus fournies. Heureusement, j'ai eu un complément sur la question lors de la visite de l'abbaye de Fontfroide dont je parlerai dans un article prochain.


2°) On ne peut pas accéder aux logements des frères convers. C'est dommage car le bâtiment a l'air en train bon état.


Une magnifique abbaye dont vous verrez bientôt des photos sur mon nouveau site.

mardi 11 juillet 2006

n° 102 : Les patriotes (L'ombre et la nuit)

Les patriotes I : l'Ombre et la Nuit +++ (N°13135)


Dimanche 9 juillet, dans le train entre Paris et les Arcs-Draguignan, j'ai fini de lire le livre de Max GALLO, Les patriotes tome I, L'Ombre et la Nuit, Fayard, 2000, Livre de poche N°15204, 2003.


Ce que j'ai aimé :


1°) Ce livre décrit bien la France de la deuxième moitié des années 30, vérolées par des pensées pro-fascistes, pro-nazies et en tout cas gagnée par la lâcheté, le renoncement et le découragement. On peut aussi vivre les premiers mois de l'Occupation, jusqu'au 11 novembre 1940 (avec notamment une très bonne description de l'atmosphère de Vichy lors de la mise en place de l'Etat français.


2°) Le journaliste Bertrand Renaud de Thorenc, héros du roman, nous permet de rencontrer les personnages importants de l'époque : De Gaulle, Laval, Pétain,...


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Les frasques sexuels de Bertrand Renaud de Thorenc sont un peu durs à suivre. L'amour déçu pour Geneviève Villars le conduit à avoir des aventures mouvementées.


Un livre en tout cas utile pour le projet que je veux faire l'an prochain sur la résistance.

samedi 1 juillet 2006

n° 101 : La mort d'Achille

La mort d'Achille de Boris Akounine ++++  (N°13125)

Aujourd'hui, samedi 1er juillet 2006, je viens de finir un livre génial : Boris AKOUNINE, La mort d'Achille, collection 10/18 N°3615, 2004, 1ère édition française, Presse de la cité, 2002, édité en russe en 1998, traduction d'Irène SOKOLOGOSKY et Louis DAGUINOT.

Ce que j'ai aimé :

1°) Encore une fois avec Boris AKOUNINE, l'intrigue du roman est absolument fabuleuse, on va de rebondissements en rebondissements. De plus, il y a une césure avec l'histoire du personnage d'Achimas qui au début surprend mais qui finalement relance encore plus le suspens et fait qu'on ne lache plus le livre avant la fin.

2°) C'est le 4e roman de la série des aventures de Eraste Fandorine. Cependant, dans le 2e (Le Gambit Turc) et le 3e (Léviathan) , ce personnage est un peu en retrait, là on le retrouve dans son milieu naturel : la Russie et il joue à nouveau le 1er rôle.

3°) On découvre les arcanes du pouvoir d'une Russie tsariste dans laquelle rien n'est simple sous le règne d'Alexandre III en 1882.

4°) Le personnage d'Achimas, tueur à gages, est vraiment génial.

Ce que je n'aime pas :

Rien à dire j'ai adoré !

vendredi 30 juin 2006

n° 100 : Avril

Avril +++ (N°13124)


Hier, jeudi 29 juin au soir, je suis allé voir le film Avril .


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film "frais" : il y a a vraiment une atmosphère très belle qui se noue entre Avril, son frère Pierre, le copain de celui-ci et Pierre, le soupirant d'Avril qui est une montagne de patience ! Les deux jeunes acteurs, déjà assez expérimentés, Clément Sibony et Nicolas Duchauvelle sont vraiment très bien... tout en délicatesse.


2°) La soeur, Avril, elle aussi montre un bon beau parcours... loin des caricatures. L'idée n'est pas qu'il faut condamner ou se moquer de la religion mais qu'une interprétation stricte et "ordonnée" incarnée par la mère supérieure n'est certainement pas la voie qui ouvre le chemin de la vraie humanité ouverte sur Dieu.


3°) Miou-Miou, une soeur qui joue un rôle important dans cette histoire, interprète dans ce film son rôle magistralement.


4°) Le film donne envie d'aller faire un petit tout en Camargue...


5°) Le film montre l'homosexualité du frère d'Avril sans pour autant livrer des images aguicheuses... pour cette relation le film est tout en retenue et en justesse.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a des plans qui parfois ridiculisent un peu trop les "bonnes soeurs"... peut-être cela est-il un peu inutile.


2°) L'idée de la composition picturale des 4 jeunes à poil dans la chapelle est un peu inutile et ridicule.


3°) La fin un peu dramatique avec le geste de la mère supérieure m'a un peu laissé sur ma fin.


Un film à voir autant par ceux qui sont indifférents envers la religion que par ceux qui en sont des adeptes.

mercredi 28 juin 2006

n° 99 : Piscine des Halles

Piscine des Halles (Paris Ier) +++ (N°13122)


Assez régulièrement, et encore mercredi dernier, le 21 juin 2006, je suis allé à la piscine des Halles qui est réouverte depuis début avril 2006 après six mois de travaux.


Ce que j'aime :


1°) C'est une piscine de 50m. Cela me change de ma piscine habituelle (Saint-Merry).


2°) Les horaires en période scolaire font de cette piscine un des rares bassins ouverts en en milieu d'après-midi en semaine (ouverture à partir de 11h30, 10h le mercredi). Cela permet d'aller nager tranquillement vers 15h quand il n'y a pas trop de monde.


3°) Il y a des couloirs en fonction de la vitesse de nage. Cela permet d'éviter de devoir doubler ou de ses faire doubler.


4°) C'est la piscine où je suis allé régulièrement depuis mon arrivée à Paris, cela fait donc une dizaine d'années. Cela fait que je connais de vue le personnel et certains nageurs. La "chef", une femme de caractère, est vraiment un personnage !


5°) Depuis la réouverture, l'ancien système de consigne a été supprimé. Il y a désormais des casiers ce qui évite de faire la queue et de subir la mauvaise humeur, jusque-là mémorable du personnel.


6°) Pour ceux qui ont la carte, il y a un système coupe-fil en cas d'affluence à la caisse pour éviter la queue.


7°) La piscine est bien placée. Dans le forum des Halles, sous le cinéma UGC ciné cité les Halles. J'aime mon parcours à pied pour aller jusque-là bas. De plus, cela permet de se faire mon 1000m en crawl puis d'enchaîner avec un film.


Ce que j'aime moins :


1°) La carte d'abonnement aux piscine de la ville de Paris (32,5 euros par trimestre) ne donne pas l'accès à cette piscine. Il faut donc soit payer les entrées à l'unité (3,8 euros), soit prendre une carte (35 euros) mais comme j'ai perdu celle que m'avait cédé Marc en novembre, je préfère payer à l'unité.


2°) Il y a parfois une foule impressionnante. Dans ce cas-là c'est l'horreur et le public n'est pas toujours très sympathique.


3°) Il y a certains garçons qui confondent piscine et lieux de drague et qui passent beaucoup plus de temps sous les douches qu'à faire de la natation. C'est parfois pénible.


Une piscine à connaître donc pour ceux qui viennent à Paris.

mardi 27 juin 2006

n° 98 : Les docks Paris 19e

Restaurant les Docks Paris 19e +++ I (N°13121)


Ce midi du 27 janvier 2006, nous avons trouvé un resto sympa à la porte de la villette : les Docks, 21 AVENUE CORENTIN CARIOU, 75019 PARIS, 01 40 38 44 04.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il y a un choix sympa, salades, pizzas, cuisine américaine, brochette, pièces de viandes. Les pris sont corrects.


2°) Il y a une grande terrasse avec de nombreuses tables car le trottoir est très large.


3°) Le personnel est vraiment très sympa... une qualité rare dans les cafés-restaurants parisiens.


4°) Le pain et le café sont bons.


5°) Il y a un choix assez variés de vin en pichet.


6°) En dessert, la mousse au chocolat n'était pas mal du tout.


Ce que j'aime moins :


1°) Ben c'est un peu excentré... mais c'est une bonne adresse après un tour à la cité des sciences et de l'industrie.


Une adresse sympa donc aux portes de Paris.

lundi 26 juin 2006

n° 97 : Notation

Nouveau système de notation (N°13120bis)


Depuis quelques jours, j'ai d'énormes problèmes pour changer la couleur des titres. Je reviens donc à un système de notation que j'avais mis en place en 1987 pour noter les livres que je lisais , puis à partir de de 1989 les films que je voyais. Cela me rapproche aussi un peu du système de notation de mon ami Marc.


++++ : parfait (anciennement bleu)


+++ I : Très bien (anciennement vert)


+++ : Bien (anciennement vert)


++ I : Assez bien (anciennement vert)


++ : Bof (anciennement jaune)


+ I : vraiment insuffisant (anciennement jaune)


+ : vraiment pas bien (anciennement orange)


I : nul (anciennement rouge)


- : à éviter à tout prix (anciennement rouge)

n° 96 : Expo La cour de Chine

Les très riches heures de la Cour de Chine -Musée Guimet +++ (N°13120)

Ce lundi 26 juin 2006, dans l'après-midi, je suis allé voir l'exposition Les Très riches heures de la Cour de Chine au musée Guimet.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne connaissais pas -honte à moi- ce musée. Cette exposition m'a vraiment envie d'y retourner pour voir les collections permanentes, c'est un musée situé entre le Trocadéro, la Seine et les Champs Elysées.

2°) Cette exposition permet de mieux connaître la Chine de la dynastie Mandchoue, notamment les trois grands empereurs des XVIIe et XVIIIe siècles : Kangxi (1662-1722), Yongzheng (1722-1735) et Quianlong (1736-1795) : les contemporains de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.

3°) L'exposition permet principalement de découvrir de magnifiques peintures sur d'immenses rouleaux qui racontent des scènes de la vie impériale : des déplacements de l'empereur, des scènes de chasse, des rites de fertilité agricole. Ce sont vraiment des oeuvres splendides.

4°) On apprend le rôle joué par le peintre italien Giuseppe Castiglione (1688-1766) qui au service de la cour de Chine a appris les techniques de la peinture locale.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Tous les rouleaux sont présentés à plat. Le but est de les faire voir à plat et de pouvoir les admirer en allant de droite vers la gauche, le sens de lecture. Ils sont admirables lorqu'on peut avancer assez rapidement pour avoir l'impression de scènes animées. Le problème est qu'encore une fois dans cette exposition, il y a notamment dans les premières salles, un public surtout de vieillards qui passent leur temps agglutinés sur les vitrines ce qui empêche d'avancer et de jouir du spectacle véritable que ces oeuvres peuvent procurer. Et je passe sur la débilité des commentaires de ce genre de public que j'adore.

2°) L'idée d'appeler cette expo "Les très riches heures..." fait allusion aux miniatures des très riches heures du Duc de Berry... du début du XVe siècle. Je trouve que c'est vraiment une manière simpliste de projeter l'art occidental antérieur de plus de 200 ans sur celui de l'empire du Milieu. Ce nombrilisme occidental est surprenant aujourd'hui.

Une exposition qui présente en tout cas de très belles oeuvres qui, certes pour la plupart appartiennent au musée Guimet, mais qui par leur dimension ne peuvent être présentées que de manière exceptionnelle.

dimanche 25 juin 2006

n° 95 : L'embouchure du Mississipy

L'embouchure du Mississipy de Jean-Christophe DUCHON-DORIS +++ I  (N°13119)

Cet après-midi du dimanche 25 juin 2006, dans le train du retour de Normandie, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, L'embouchure du Mississipy, collection 10/18 N°3777, 2003, réédition 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 2e tome des aventures de Guillaume de Lautaret, procureur du roi. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages des Nuits blanches du chat botté (voir N°13094), notamment sa promise Delphine d'Orbelet.

2°) Ce roman par son époque : 1701-1702, c'est-à-dire le règne du roi Soleil, est situé dans une époque qui ne me déplaît pas. En plus, il y a la narration d'une partie fine au château de Versailles, ce n'est pas mal fait.

3°) Le récit conduit Guillaume et Delphine en Louisiane sur les traces de Cavelier de la Salle. La Louisiane ne m'est pas indifférente car mon père a une vraie passion pour l'histoire de cette ancienne province française. Il y a un an en avril, mes parents sont partis là-bas avec l'association France-Louisiane. L'évocation de la fondation de Mobile, les jeux d'alliance avec les Amérindiens, la concurrence avec les Anglais... ce roman n'est pas mal fait.

4°) L'intrigue implique la rivalité entre les Jésuites, les Missions catholiques, les Huguenots en exil... ce n'est pas mal non plus.

5°) On est touché par la fougue avec laquelle Delphine espère retrouver son père dans les

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La fin du roman arrive un peu vite. On reste un peu sur sa fin après avoir vécu tant de périples dans les marécages du Mississippi.

2°) Il y a, à nouveau dans ce roman, quelques dérives sexuelles inutiles notamment avec la prostituée de Paris aperçue sous un pont et sur laquelle Guillaume continue de fantasmer en Louisiane.

Un livre que l'on peut lire sans avoir lu le 1er tome.

jeudi 22 juin 2006

n° 94 : Pizza Enio

Pizzeria Enio (Paris Ier) ++ I (N°13116)


Jeudi 23 juin au soir, pour fêter la fin des cours et pour nous réconcilier avec les pizzerias, nous sommes allés à la pizzeria Enio, 43 rue Saint-Denis, Paris I, sur la place des Innocents.


Ce que j'aime bien :


1°) C'est une pizzeria bien placée. Nous étions en terrasse, côté fumeur, avec donc vue vers la fontaine des Innodents et il y avait un très beau rayon de soleil.


2°) Je vais de temps en temps dans ce restaurant car j'adore les pizzas aux merguez et ce resturant ser une pizza chef qui correspond vraiment à ce vice.


3°) Pour le vin en pichet, le restaurant fait un effort pour proposer autre chose qu'un pichet classique : il y a un lambrusco, un petit vin italien pétillant qui n'est pas mauvais.


4°) Le café est très à la hauteur.


Ce que j'aime moins :


1°) Le personnel n'est pas particulièrement aimable. Il est vrai qu'il y a quelques années, il y a eu dans ce resto un conflit social lourd et que depuis rien n'a changé sauf le nom... il semble que tous les meneurs aient été remerciés... ça met une certaine ambiance.


2°) Les verres n'étaient pas vraiment propres...


Un restaurant qui bien qu'il ait un côté un peu "usine" n'est pas si mal que ça.

mercredi 21 juin 2006

n° 93 : Les guerriers fauves

Les guerriers fauves de Viviane MOORE + (N°13115)


Hier soir, mardi 20 juin 2006, j'ai fini de lire le livre de Viviane MOORE, Les guerriers fauves, collection 10/18 N°3891, 2006.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Historiquement c'est n'importe quoi. Quand je pense que cette femme a installé son récit dans ma période favorite et que sur le site de 10/18 on la présente comme la "grande spécialiste des romans policiers du XIIe siècle", on est effaré :


- à Barfleur, elle parle à plusieurs reprises du couvent des sachets (pages 58,49, 35) ... un ordre franciscain qui donc n'a pas pu apparaître avant le XIIIe siècle.


- le récit se passe dans une navigation entre Barfleur et Gibraltar avec en vue la Sicile... Désolé mais jusqu'au XIIIe siècle, ce genre de voyage se fait par voie terrestre en traversant la France pour s'embarquer en Méditerranée.


- l'auteur continue à parler de bateaux avec des noms vikings... alors que cela n'a aucun sens à cette époque. On assiste à une crémation de guerriers (page 177), une ineptie dans le monde chrétien du XIIe siècle (même les royaumes nordiques sont à cette époque christianisés depuis plusieurs générations).


- un des principaux personnages du roman est un lombard, installé à Syracuse, depuis 200 ans. En plein donc dans l'époque où la Sicile est dominée par les Arabo-musulmans et vraiment pour cette ville, cela n'a aussi aucun sens à cette époque. Etant moi-même un peu un spécialiste des Lombards, l'auteur s'emberlificote dans dans des explications sans aucun sens à la page 42.


- on parle du "sire de Marsico" comme un des proches de Guillaume Ier, le roi de Sicile en 1156 (page 129)  Etant un bon connaisseur du Liber de regno Sicilie un ouvrage qui couvre la période 1154-1167, on est en plein dans la période où le roi de Sicile est passé sous la coupe de son premier ministre Maion de Bari et donc où il se brouille avec sa noblesse...


2°) Il y a de nombreuses fautes de frappe... je n'en ai jamais autant vu dans un roman imprimé chez 10/18 : page 117 "navigation de concerve" au lieu de "concert", page 200 "on est pays peut-être"... il manque "du même", page 187 "une peu de bave", ...


3°) L'histoire des "guerriers fauves" pour désigner les soldats musulmans de Roger II est désolante. Elle reprend tous les clichés anti-arabes : certes ces troupes étaient totalement dévouées à leur roi mais elle n'avait rien de plus sauvage que n'importe quelle autre armée (description de la prise de Vénosa page 85).


Ce que j'aime :


1°) On retrouve Hugues de Tarse et Tancrède, les deux personnages d'origine "orientale" qui se balladent dans le XIIe siècle (J'avais lu il y a peu de temps, le premier tome de cette saga, le peuple du vent (voir N°13051)).


2°) J'ai compris que Tancrède le personnage principal était le fils bâtard de Roger de Sicile, lui-même fils de Roger II. On a donc affaire à un personnage qui va jouer un rôle très important après la mort sans héritier de Guillaume II à la fin du XIIe siècle et qui réussira à s'imposer comme roi... un personnage vraiment intéressant, mais je crainds le pire en raison des "à-peu-près" historique de l'auteur.


3°) L'histoire des meurtres mystérieux de jeunes garçons est intéressante, mais elle pourrait tout aussi bien se passer pendant l'Antiquité, la Renaissance,... voire dans un roman de science fiction puisqu'ici on a de l'histoire purement fictionnelle...


Viviane MOORE devrait donc se payer un bon comité de relecture pour relever les fautes de frappe et surtout les inepties historiques.

mardi 20 juin 2006

n° 92 : Pizzeria Oskian

Pizzeria Oskian (Paris Ier) - (N°13114)


Vendredi 16 juin au soir, je suis allé à la pizzeria Oskian, 139, rue Saint Honoré, Paris Ier, téléphone : 01.47 03.42.82.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Ben il y a un couple de noirs qui est entré dans le restaurant et les garçons du restaurant ont tout fait pour leur faire comprendre qu'il n'y avait plus de places. Peu après, il y a vraiment eu moins de réticence quand un jeune couple anglo-saxon est rentré. Je ne veux pas faire de diffamation mais cela nous a vraiment mis mal à l'aise...

lundi 19 juin 2006

n° 91 : The Island

The Island +++ I (N°13113)


Pendant mon séjour en Alsace, le samedi 3 juin au soir, nous avons regardé  en home cinéma le film The Island qui vient de sortir en DVD. Un film que j'avais beaucoup aimé quand je l'avais vu au cinéma en août 2005.


Ce que j'aime :


1°) Voilà un film qui fait réfléchir sur de nombreuses dérives de la société actuelle : le culte du corps, la volonté de remettre le plus tard possible le vieillissement et la mort, la puissance de l'argent, les dérives de la sciences, les liens entre entreprise et santé.


2°) Le scénario est crédible de bout en bout. On comprends vraiment quelle logique a conduit à aboutir à la volonté de créer des clones complètement sous contrôle.


3°) Le rythme du film est haletant. On a vraiment pas le temps de s'ennuyer dans le rythme est soutenu.


4°) Les acteurs, les paysages sont vraiment esthétiques. Il y a une vraie qualité de l'image.


Ce que j'aime moins :


1°) Il y a parfois dans les scènes d'action des passages qui ne sont vraiment pas crédibles tant tout est vraiment à la seconde et au millimètre près.


2°) L'histoire du mercenaire engagé, ancien de la DGSE française et qui se remémore les massacres dans son pays ce qui le conduit à jouer les gentils est un peu ridicule.


En tout cas, un bon film pour réfléchir à la société vers laquelle on veut aller... ou plutôt celle que l'on devrait chercher à éviter.

dimanche 18 juin 2006

n° 90 : Suzette et Sarazin

Crêperie Suzette et Sarazin (Saint-Maur-des-Fossés - Val-de-Marne) ++ I (N°13112)

Assez régulièrement avec mes collègues ami(e)s, je vais à la crêperie qui a ouvert en septembre 2005 pas loin du collège. 19 r Pont de Créteil 94100 Saint Maur des Fossés. téléphone : 01 42 83 01 10.

Ce que j'aime :

1°) C'est un très bel endroit. En hiver, une vaste salle intérieur avec un mobilier très chaleureux avec de grandes tables dépareillées, des chaises de même. Chaque table a sa propre ambiance. Quand il fait beau, on peut manger au soleil dans la cour d'entrée, c'est très agréable.

2°) Les crépes sont très bonnes et plutôt originales. Par exemple, la provençale qui même des aubergines et des produits du sud. Les prix sont corrects.On s'en sort environ pour 10 euros (avec le cidre et sans dessert).

3°) Le personnel est sympa.

4°) Le cidre est très bon.

Ce que j'aime moins :

1°) Le service est un peu long.

2°) Il n'y a pas de crêpes oignons, lardons, crème fraiche... celles que j'adore.

3°) Le café servi avec un spéculos, je n'aime pas trop. Je préfèrerais un petit peu de chocolat.

samedi 17 juin 2006

n° 89 : Poseidon

Poséidon +++ (N°13111)


Jeudi 15 juin 2006 au soir, je suis allé voir le film Poséidon.


Ce que j'ai aimé :


1°) Voilà un film pendant lequel on ne voit pas le temps passer : pas le temps de s'ennoyer.


2°) Les images du naufrage du paquebot sont impressionnantes : on est scotché quand la vague arrive et retrourne le gigantesque navire.


3°) Dans le groupe de rescapé, le mec le plus con et débile meurt très rapidement. On est soulagé de ne pas le supporter trop longtemps.


4°) Le scénario ne ménage pas les personnages : ce n'est pas "tout est bien qui finit bien".


5°) Le personnage joué par Josh Lucas est intéressant. Voilà quelqu'un qui découvre qu'il existe autre chose que son nombril.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a des personnages dont on a du mal à comprendre en quoi leur histoire perso peut être intéressante dans cette catastrophe : celui qui s'est fait largué et surtout celui qui a été maire de New York... en ce qui le concerne les allusions ne sont vraiment pas claires.


2°) Il y a des fois où vraiment le film en fait un peu trop. Ils sont toujours sur le fil du rasoir. Genre à la fin quand le bateau coule... De même, il est génial qu'un petit radeau de sauvetage soit opportunément resté juste à côté du bateau.


Un film à voir pour être scotché à son siège.

vendredi 16 juin 2006

n° 88 : La disparue du Père-Lachaise

La disparue du Père-Lachaise ++++ (N°13110)

Mercredi 15 juin, j'ai fini de lire un roman policier historique que j'ai adoré : Claude IZNER, La disparue du Père-Lachaise, collection 10/18 N°3506, 2003, réédition 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je trouve que l'ambiance Paris 1890 est vraiment magnifiquement rendue. Je trouve vraiment l'auteur époustouflant dans sa capacité à rendre compte de l'ambiance de cette époque.

2°) On retrouve avec plaisir Victor Legris, le libraire de la rue des Saints-Pères. Le 1er tôme de la collection que j'avais lu précédemment s'appelle Le mystère de la rue des Saints-Pères.

3°) Dès le début du roman, Odette de Valois, l'ancienne maîtresse hystérique de Victor est éliminée et je n'ai pas regretté ce personnage. Au contraire, on retrouve avec plaisir sa nouvelle maîtresse très indépendante, Tasha.

4°) L'assistant de la librairie, Joseph, prend de l'étoffe dans ce roman. Il prend sa part à la découverte de la vérité.

5°) L'intrigue est vraiment très bien conduite. On ne lâche pas le livre tant les rebondissements sont bien faits.

6°) Les pérégrinations du "Père Moscou", nostalgique de la Grande Armée, dans le Paris de la combine et de la survie sont intéressantes à suivre.

7°) Certains lieux de Paris sont très bien décrits : le cimetière du Père-Lachaise au début du récit, les ruines magnifiques du Palais du conseil d'Etat brûlé en 1871 par les Communards et remplacé quelques années après ce récit par la gare d'Orsay.

8°) Tasha et Kenji Mori, le père-ami de Victor, réussissent enfin à s'entendre. Kenji se décoince enfin un peu et devient humain.

9°) L'assassin (mais je n'en raconte pas trop) est vraiment un personnage fascinant... On se demande pendant très longtemps s'il n'y a pas un fantôme dans cette histoire.

RIEN à redire contre ce livre !

jeudi 15 juin 2006

n° 87 : Volver

Volver +++ (N°13109)

Mercredi 14 juin, je suis allé à la séance de 17h pour voir le film Volver de Pedro Almodòvar.

Ce que j'ai aimé :

1°) Penelope Cruz est MAGNIFIQUE !

2°) L'ensemble formé par les actrices est vraiment très réussi, elles méritent vraiment leur récompense collective à Cannes.

3°) J'ai bien aimé l'ambiance traditionnelle du village dont sont originaires la tante Paula et sa soeur.

4°) J'ai adoré le moment où Penelope Cruz se met à chanter.

5°) C'est beau cette idée que l'on peut retrouver sa mère, après qu'elle soit morte. Surtout que le film ne tombe pas dans un scénario ésotérique à la mords-moi-le-noeud ce que je craignais un peu.

6°) J'ai beaucoup aimé le personnage de "Sole" (Soledad)... elle n'est pas belle mais elle dégage une tendresse et une bienveillance qui sont très belles.

7°) Un film où Almodovar a réussi à ne pas plonger dans le glauque extrême ou le trash mais qui réussit à bien affleurer la profondeur des sentiments.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Comme encore et toujours chez Almodovar, les hommes sont des salauds. Pas un pour rattraper l'autre... là il y va hyper fort. Y en a marre à la fin ! On va créer la Ligue pour la défense des Mâles !

2°) Le coup du cadavre dont il faut se débarasser, j'ai trouvé ça un peu lourd.

3°) Je n'ai pas complètement accroché au personnage de Carmen Maura (je sens que tout le monde ne vas pas être d'accord avec moi...) mais j'ai eu du mal à suivre son rôle de mère protectrice et qui cherche à retrouver l'amour de sa fille.

4°) Augustina est déprimante... c'est fait exprès mais c'est un peu trop bien réussi à mon goût.

5°) Il n'y a que les Espagnols pour appeler une jeune fille "soledad"... "solitude", y a de quoi se mettre une balle dans la tête dès la naissance. Ils en ont d'autre comme ça du genre "Pilar" pour une fille... ça veut dire "pilier" !

Un film qu'il faut voir en tout cas !

mercredi 14 juin 2006

n° 86 : Le livre du magicien

Le livre du magicien de Paul C. DOHERTY +++ I (N°13108)

Je suis enfin venu à bout de la série des enquêtes policières de Hugh Corbett avec le livre Paul C. DOHERTY, Le livre du magicien, collection 10/18 N°3879, traduit de l'anglais par Christiane POUSSIER et Nelly MARKOVIC, 2006, édition originale en anglais, The Magician's Death, 2004.C'est un des meilleurs de la série.

Ce que j'ai aimé :

1°) Hugh Corbett, conseiller du roi d'Angleterre Edouard Ier se retrouve directement confronté à son alter égo : Amaury de Craon, conseiller du roi de France Philippe IV le bel.

2°) Il y a une série de rebondissements qui font que certains meurtres ne sont pas liés les uns avec les autres. On est d'abord surpris de comprendre à qui sont dûs les meurtres mystérieux de nombreuses jeunes filles. On découvre à la fin la solution des crimes commis contre les envoyés de la Sorbonne... surprise assurée.

3°) Le livre permet de mettre en valeur la pensée de Roger BACON, un grand penseur anglais du XIIIe siècle.

4°) Encore une fois avec DOHERTY, un roman historique qui ne fait pas dans les anachronismes ni dans les grosses bourdes historiques. On imagine pas une adaptation avec du Rock'n Roll comme dans le Marie-Antoinette de Sofia COPPOLA...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On reste quand même un peu sur notre fin concernant Roger BACON... on ne sait pas trop ce qu'il a réussit à décrouvrir et en quoi c'est un génie.

En tout cas un très bon policier historique.